Les cinq salariés d'Air France devraient être jugés

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(Crédits : © Jacky Naegelen / Reuters)

PARIS (Reuters) - Les cinq salariés d'Air France en garde à vue depuis lundi dans l'enquête sur les violences du 5 octobre dernier ont été déférés mardi après-midi devant le parquet de Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire.

Ils devraient se voir remettre une convocation pour être jugés à une date ultérieure pour des faits de violences en réunion, a indiqué une source proche du dossier.

Leurs gardes à vue avaient été prolongées dans la matinée "afin de permettre la poursuite des investigations".

Une sixième garde à vue avait été levée lundi en début de soirée.

Le parquet de Bobigny a ouvert le 6 octobre dernier une enquête pour dégradations, entrave au fonctionnement du comité central d'entreprise (CCE) et violences en réunion.

Le directeur des ressources humaines d'Air France, Xavier Broseta, et un responsable de l'activité long-courrier, Pierre Plissonnier, avaient été pris à partie le 5 octobre par des salariés lors de la réunion du CCE, après l'annonce de 2.900 suppressions de postes dans le cadre d'un "plan B" consécutif à l'échec des négociations avec les personnels navigants.

Trois autres cadres d'Air France avaient été molestés et deux vigiles blessés.

L'interpellation des salariés soupçonnés d'être les auteurs des violences, tôt lundi matin à leur domicile, a été vivement critiquée par plusieurs syndicats et hommes politiques de la gauche de la gauche.

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)