François Hollande défend son bilan pour la réussite scolaire

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(Crédits : Jean-Paul Pelissier)

PARIS (Reuters) - En pleine reconquête de son électorat, François Hollande a fait lundi le bilan des moyens déployés et des réformes engagées dans l'Education nationale depuis son arrivée au pouvoir, appelant de ses voeux un retour de la confiance dans l'école républicaine.

"Ce que nous voulons, c'est la réussite pour tous", a dit le président lors des "Journées de la refondation de l'Ecole de la République" censées tirer un bilan de la "loi de refondation" de l'éducation promulguée en 2013.

Cette refondation "doit aller bien au-delà du quinquennat", a ajouté le chef de l'Etat après avoir rappelé que depuis son arrivée au pouvoir en 2012, cinq milliards d'euros avaient été débloqués et 60.000 postes créés dans l'Education nationale.

Le président a défendu la réforme des rythmes scolaires malgré les réticences des élus et des enseignants. Il a aussi vanté la réforme du collège, "une bonne réforme, et le meilleur conseil que l'on pourrait donner c'est d'aller jusqu'au bout de cette réforme".

Au-delà des moyens, François Hollande a dit l'importance de "redonner confiance" à la société française, aux parents d'élèves, aux enfants et aux enseignants.

"Mon devoir, c'est de faire apparaître ce que nous avons voulu faire ensemble", a-t-il insisté, soucieux de dire aux enseignants, électorat classé à gauche, "combien nous avons confiance en eux, combien nous pensons qu'ils sont essentiels à la République."

Lors de la clôture des Journées de la refondation de l'Ecole, mardi, le Premier ministre, Manuel Valls, devrait annoncer une revalorisation de la prime annuelle pour les professeurs des écoles, conformément à l'annonce faite dans Le Journal du Dimanche par la ministre de l'Education.

Un coup de pouce que certains considèrent comme une mesure électoraliste à un an du scrutin présidentiel.

En 2013, le gouvernement avait décidé d'accorder aux enseignants du premier degré une indemnité annuelle de 400 euros afin de commencer à combler un écart avec ceux du second degré, qui reste en moyenne de 800 euros.

(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)