Hillary Clinton sereine après le rapport fédéral sur ses emails

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Clinton sereine face a la controverse sur ses emails[reuters.com]
(Crédits : Stephen Lam)

WASHINGTON (Reuters) - La candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton s'est dit jeudi convaincue que les électeurs prendraient la "bonne décision" en dépit des questions soulevées par le rapport d'enquête fédéral qui conclut qu'elle a enfreint des règles en matière de messagerie.

"Je sais que les gens s'inquiètent de cela, et je le comprends" a-t-elle dit dans une interview à MSNBC, un jour après la publication du rapport de l'inspection générale du département d'Etat.

L'utilisation pour des tâches officielles d'un serveur de messagerie électronique privé par l'ex-secrétaire d'Etat de Barack Obama, entre 2009 et 2013, a déjà donné lieu à plusieurs enquêtes, dont une encore en cours du Bureau fédéral d'investigation (FBI), et la controverse pollue sa campagne depuis plusieurs mois.

Le rapport a conclu que Clinton n'aurait pas été autorisée à utiliser le serveur en question si elle avait sollicité l'aval des responsables fédéraux de la sécurité des informations.

Les électeurs vont regarder le tableau complet de ce qu'elle apporte et prendre en compte "la menace complète" posée par le présumé candidat républicain Donald Trump, a-t-elle estimé.

"Et je suis convaincue qu'ils vont prendre la bonne décision", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur l'éventualité d'un entretien avec le FBI, la candidate a répondu qu'aucun rendez-vous n'avait été pris.

"Non, ça n'a pas été (programmé), mais je l'ai proposé depuis août dernier et j'attends avec impatience de pouvoir clore ce dossier", a-t-elle répondu, ajoutant que la balle était dans le camp du FBI pour organiser un entretien avant l'élection présidentielle du 8 novembre.

Un juge américain a ordonné jeudi que les dépositions vidéo de la candidate soient placées sous scellé et le restent jusqu'à nouvel ordre, a rapporté dans l'après-midi le journal The Hill.

Le juge Emmet Sullivan a en cela accédé aux requêtes des avocats de l'ex-chef d'équipe de Clinton, qui craignait que des fragments de ces entretiens ne soient utilisés à des fins politiques.

(Mohammad Zargham; Julie Carriat pour le service français, édité par Jean-Stéphane Brosse)