Les marchés européens clôturent en baisse, 3e gain mensuel

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La cloture des bourses europeennes[reuters.com]
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PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé mardi en baisse, freinées par les valeurs bancaires et par Volkswagen, ce qui ne les empêche pas de finir le mois de mai sur un troisième gain mensuel consécutif, à l'exception de Londres à l'approche du référendum sur le "Brexit".

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,53% (23,78 points) à 4.505,62 points. Le Footsie britannique a cédé 0,64% et le Dax allemand 0,68%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a abandonné 0,86% et le FTSEurofirst 300 0,87%.

Le CAC a ainsi connu en mai sa plus forte progression mensuelle depuis octobre (+1,73%). Pour le FTSEurofirst 300, il s'agit du meilleur mois depuis novembre (+1,49%).

Wall Street était orientée à la baisse au moment de la clôture en Europe.

Tous les indices sectoriels européens ont fini dans le rouge, en premier le secteur bancaire (-1,57%) tiré vers le bas par les établissements dits de la périphérie de la zone euro comme l'espagnol Banco Santander (-2,79%) et les italiens UniCredit (-4,01%) et Intesa Sanpaolo (-2,78%), les trois plus fortes baisses de l'EuroStoxx 50.

Juste derrière eux, Volkswagen a perdu 2,61% malgré l'annonce d'une hausse inattendue de son bénéfice d'exploitation au premier trimestre. Certains analystes voient dans le repli du titre l'effet de prises de bénéfices alors que le cours de l'action est fortement remonté depuis le début, en septembre, du scandale des émissions polluantes de ses véhicules diesel.

Sur le marché des changes, la livre sterling perd 0,71% face au dollar après la publication de deux sondages donnant la victoire des partisans d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin.

Le dollar se raffermit aussi, mais dans une moindre mesure, face à l'euro, à 1,1129 dollar, la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, ayant évoqué vendredi la possibilité d'une hausse des taux dans "les mois à venir" aux Etats-Unis.

Les cours du pétrole repartent néanmoins de l'avant et se rapprochent à nouveau des 50 dollars le baril en prévision d'un pic saisonnier de demande aux Etats-Unis, tout en étant soutenus par des facteurs techniques.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)