Technip relève ses objectifs et perçoit un regain d'optimisme

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Technip releve ses objectifs[reuters.com]
(Crédits : © Jacky Naegelen / Reuters)

PARIS (Reuters) - Technip a publié jeudi des résultats en repli au titre du deuxième trimestre, ses conditions de marché restant difficiles en raison de la baisse du prix du pétrole, mais le groupe a relevé ses objectifs et fait état d'un certain regain d'optimisme du secteur.

Le spécialiste français des équipements pétroliers et gaziers vise désormais dans le Subsea (infrastructures sous-marines) un chiffre d'affaires ajusté de 4,7 à 5,0 milliards d'euros et un résultat opérationnel courant ajusté d'environ 680 millions en 2016 (640 à 680 millions précédemment).

Dans sa division Onshore/Offshore, il table sur un chiffre d'affaires ajusté de 5,7 à 6,0 milliards d'euros et sur un résultat opérationnel courant ajusté de 280 millions environ (240 à 280 millions précédemment).

Technip a aussi indiqué que son projet de fusion avec le groupe américain FMC Technologies progressait "bien", la finalisation de l'opération étant toujours prévue pour début 2017.

"La récente montée des prix du pétrole, combinée à une déflation évidente sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement dans le secteur gazier et pétrolier, apporte un certain optimisme à l'ensemble des acteurs du marché, qui recommencent à regarder sur le long terme", a estimé le groupe dans un communiqué.

"Toutefois, il ne faut pas y voir un optimisme excessif - le niveau de nouvelles commandes reste limité et soumis à une pression concurrentielle sur l'ensemble du secteur, notamment l'Offshore : le ralentissement durable et sévère n'est pas encore terminé."

Hors exceptionnels, Technip a enregistré au titre du deuxième trimestre un résultat net de 175,3 millions d'euros (-4,2%), un résultat opérationnel courant ajusté de 259,7 millions (-7,7%) et un chiffre d'affaires ajusté de 2.812,9 milliards (-9,2%).

Le groupe a en outre indiqué qu'il était en avance sur son plan de réduction de coûts, avec 900 millions d'euros d'économies prévus en 2016 (700 millions initialement).

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)