PARIS (Reuters) - La confiance des ménages s'est légèrement redressée en août, faisant preuve de résistance après l'attaque du 14-juillet à Nice et malgré une nouvelle hausse de leurs craintes sur le chômage, selon les données publiées vendredi par l'Insee

Après deux mois de recul, l'indicateur synthétisant cette confiance a progressé d'un point, à 97, se maintenant ainsi non loin du niveau de 98 relevé en mai, un plus haut depuis octobre 2007.

S'il n'accuse pas le coup de l'attaque du 14-juillet - la précédente édition de l'enquête avait été réalisée en quasi-totalité avant cette date, le moral des ménages reste inférieur à sa moyenne de longue période, qui s'établit à 100.

L'enquête d'août fait apparaître un net rebond, de sept points, de l'opinion des ménages sur leur situation financière passée, qui constitue le principal moteur de l'amélioration observée en août.

En revanche, celle sur leur situation financière future est stable pour le troisième mois consécutif et ils sont moins nombreux qu'en juillet à considérer qu'il est opportun d'effectuer des achats importants.

Ils sont légèrement plus optimistes qu'un mois plus tôt sur leur capacité d'épargne, après trois mois de stabilité du solde d'opinion correspondant.

Concernant leur niveau de vie, les Français sont plus négatifs sur l'avenir et leur opinion est quasi-stable sur le passé.

Leurs craintes sur le chômage, qui avaient atteint en mai et juin leur plus bas niveau depuis 2008, augmentent pour le deuxième mois consécutif.

Enfin, la proportion de ménages français considérant que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois varie peu (-1 point), tout comme celle des ménages estimant que les prix vont augmenter au cours des douze mois à venir (+1 point).

(Myriam Rivet, édité par Simon Carraud)