L'Allemagne est-elle devenue keynésienne ?

Initiative pour l'emploi des jeunes, soutien aux PME espagnoles, changement de ton de Wolfgang Schäuble... Berlin semble faire flèche de tout bois pour atténuer son image de patrie de l'austérité. Mais qu'en est-il vraiment ?
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L'austérité, c'est fini. La "rigidité allemande" a vécu. Wolfgang Schäuble, oui, ce même ministre allemand des Finances qui, voici encore un mois, affirmait avec hauteur qu'opposer austérité et croissance était une « sottise », se rend dans les pays du sud pour affirmer, comme à Lisbonne récemment, que l'Europe a « besoin de plus d'investissements et de plus de programmes de soutien à l'investissement. » Et de conclure, sans sourciller, que « l'Allemagne est toujours prête à apporter son aide. »

Terminé donc la doctrine défendue jusqu'à encore peu par Berlin : seules les politiques de dévaluation interne peuvent assainir les économies périphériques et leur permettre de « s'engager sur la voie de la croissance saine. » Les initiatives allemandes se multiplient : un plan franco-allemand pour l'emploi des jeunes, un programme de crédit financé par la banque publique allemande KfW pour les PME espagnoles, un feu vert à des délais supplémentaires pour l'Espagne, la France, le Portugal... Bref, Berlin semble oublier ses fondamentaux d'orthodoxie budgétaire pour verser dans une certaine forme de keynésianisme. En cela, il y a un vrai tournant. Du moins dans le discours.

L'Allemagne touchée par la crise

Pourquoi ce changement de pied ? Plusieurs raisons. D'abord, la situation économique de l'Europe est désormais des plus préoccupantes. Après six trimestres de récession dans la zone euro, il est difficile de défendre un simple effet « à court terme » des politiques menées. La stratégie fondée sur l'idée qu'une amélioration de la compétitivité des pays périphériques conduirait à une croissance tirée par les exportations a clairement échoué, alors même que la déprime conjoncturelle s'est transmise à la Chine. Contrairement à ce qu'affirmait Wolfgang Schäuble, le dogme de l''austérité est devenu le gage le plus certain d'une poursuite de la récession. Et l'Allemagne, qui sort de deux trimestres difficiles, ne peut plus regarder avec hauteur la situation. Il fallait donc changer de discours pour espérer redonner un peu de confiance à l'Europe et au monde.

Les eurosceptiques en baisse outre-Rhin

Ensuite, le danger eurosceptique semble s'éloigner en Allemagne. Le parti des opposants à l'euro, Alternative für Deutschland (AfD), semble avoir peu de chance d'entrer au Bundestag le 22 septembre prochain. La politique d'Angela Merkel a convaincu les Allemands des avantages de l'euro. La monnaie unique est au pic de sa popularité outre-Rhin et les discours visant un retour au deutsche Mark ne sont plus guère pris au sérieux. D'autant que la ligne d'AfD est bien peu claire et ses positions parfois un peu trop nationalistes. Dans les sondages, ce parti est donné à 2-2,5 % des intentions de vote, et  la tendance est à la baisse. Angela Merkel ne doit donc plus, comme voici un ou deux mois, tenir un discours de fermeté pour retenir les électeurs tentés par AfD. Du coup, électoralement, la droite allemande peut lever le pied sur l'austérité.

Répondre aux critiques

Dernier élément décisif, enfin, la vague de critiques dont a été l'objet l'Allemagne au cours des dernières semaines. La prétention du PS français de dénoncer « l'intransigeance égoïste » de la chancelière n'a certainement pas été décisive, mais elle a ajouté à la pression qui s'exerçait depuis plusieurs mois sur Berlin. La menace d'apparaître comme dominatrice n'est pas mince en termes d'image pour la république fédérale. Il fallait enfin apparaître sympathique, soucieux des réalités et proche des gens. D'où cet empressement à se porter au chevet des jeunes au chômage. Une noble cause tout à fait digne de restaurer ce problème d'image.

Un vrai tournant ?

Dès lors, la question se pose de savoir si ce « retournement » allemand est surtout une opération de communication ou véritable changement de cap qui, dans ce cas, toucherait l'Europe entière. Certes, les initiatives pour l'emploi des jeunes ou les investissements des PME espagnoles ne peuvent être que les bienvenues, mais ces initiatives sont-elles réellement à la mesure des enjeux ?

Un soutien aux PME ?

Globalement, le plan de soutien allemand aux investissements en Espagne pourrait atteindre jusqu'à 1,2 milliard d'euros et Madrid espère pouvoir générer ainsi 3,2 milliards d'euros. Concrètement, ceci permettrait aux entreprises espagnoles de bénéficier des taux d'intérêt allemands. C'est un vrai changement de cap théorique, car jusqu'ici Berlin défendait les différences de taux entre les Etats de la zone euro par les différentes performances de ces mêmes Etats. Mais ce plan est limité à plusieurs égards.

D'abord, si la somme n'est pas négligeable, elle n'est sans doute pas non plus réellement à la hauteur de la crise qui frappe l'Espagne. Rappelons également qu'en 2009, les gouvernements avaient stoppé la récession en déversant des dizaines de milliards d'euros en quelques mois. Il ne peut être question de renverser la tendance économique espagnole avec 1,2 milliard d'euros. Ce plan ne saurait ensuite remplacer un mécanisme d'aplanissement des taux qui serait mise en place par la Banque centrale européenne (BCE), pour l'ensemble des PME des pays périphériques.

Or, c'est en grande partie la résistance de la Bundesbank qui bloque sur ce point. Les Allemands continuent de refuser une unicité des taux au sein de la zone euro, ils ne sont d'accord que pour agir ponctuellement. Or, améliorer l'accès au crédit des entreprises est positif, mais c'est inutile s'il n'y a pas de demande. D'où la nécessité d'un plan plus ambitieux pour renforcer l'investissement en redonnant des perspectives aux agents économiques.

Le chômage des jeunes en ligne de mire

Deuxième initiative : celle de l'emploi des jeunes. La question obsède depuis quelques jours la presse allemande, du Spiegel conservateur à la Süddeutsche Zeitung de centre-gauche. Du coup, l'enveloppe paraît plus conséquente : 6 milliards d'euros d'ici à 2020 pour donner une formation aux jeunes au chômage. Mais, là encore, ce pourrait ne pas être entièrement à la mesure de l'enjeu. D'abord, parce que, selon une évaluation interne de la Commission citée par Der Spiegel, seulement 3,5 milliards d'euros seulement pourrait être versés d'ici à 2020 compte tenu du lourd processus prévu.

Ensuite, parce que l'on prend le chômage des jeunes comme une fatalité indépendante de la conjoncture, et non comme une des conséquences de la récession. Sans doute y a-t-il un chômage des jeunes structurellement élevé en France, en Espagne et en Italie, mais l'urgence est surtout de stopper la hausse vertigineuse de ce chômage qui trouve sa source dans la récession actuelle. Il n'est pas sûr que des formations soient utiles lorsque, partout, les entreprises ferment et débauchent.

Enfin, pourquoi ne s'intéresser qu'aux jeunes ? Ce sont certes les plus touchés par le chômage, mais la question de la reconversion des autres salariés frappés par le chômage se pose également. Il y a clairement un élément de « communication » dans cette focalisation sur une jeunesse qui serait « innocente » face au chômage.

Le peu d'initiative de la BEI

On le voit donc : la question centrale reste celle de la récession, et donc de la politique économique. Or, la passivité européenne face à la récession n'est pas réellement remise en cause, malgré le changement de ton de Berlin. La Banque européenne d'Investissement (BEI), qui sera en charge de la gestion l'initiative franco-allemande pour l'emploi des jeunes, semble toujours très prudente et bien plus attachée à sa notation triple A qu'à une quelconque politique de soutien de l'activité. Elle est dirigée par Werner Hoyer, Libéral allemand, ancien secrétaire d'Etat aux Finances de Wolfgang Schäuble, qui, en passant, l'a récemment encouragé à préserver sa notation triple A. Si la BEI investit réellement les 60 milliards d'euros de stimulus économique qu'elle promet d'ici à 2015, elle peut jouer un rôle positif - quoique un peu tardif - mais il est permis d'en douter.


La fin de l'austérité ?

Reste enfin la politique européenne vis-à-vis des pays périphériques. Il sera intéressant de suivre les recommandations de la Commission vis-à-vis des pays qui ont des problèmes de déficits. Vraisemblablement, le ton devrait rester ferme, car les délais obtenus par la France et l'Espagne devront avoir des compensations. Bruxelles devrait insister sur les réformes structurelles. Selon El Pais, Madrid sera mise sous « très stricte surveillance » pour l'inviter à « réduire ses déséquilibres. » Autrement dit : si la Commission ne réclamera pas de nouvelles coupes budgétaires, elle devrait réclamer des « réformes structurelles » plus ambitieuses, notamment du marché du travail.

Or, ces réformes ne sont pas neutres sur le plan macro-économique et il n'est pas certain que ce « changement de ton » soit plus favorable à la demande intérieure. Car, in fine, la logique demeurera la même que précédemment : organiser des dévaluations internes rapides afin d'améliorer la compétitivité et pesant sur les coûts, donc sur la demande intérieure. Pas de quoi redonner espoir aux Européens. Or, sans espoir, pas de perspectives d'investissements et d'embauche. L'Allemagne montrera donc lors du conseil européen de fin juin si elle a vraiment changé de stratégie : si elle soutient les recommandations de la Commission, ces belles initiatives resteront sans doute une goutte d'eau dans l'océan de la récession.
 

Commentaires 36
à écrit le 29/05/2013 à 15:02
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Il faut finasser disaient les allemands de Metternich a Stressman .... Ils ne changent pas en apportant sans cesse la guerre après avoir affirmé ne pas en avoir les moyens. On a donné un prix Nobel de la Paix au second, c'est dire si la déchéance mor...

le 29/05/2013 à 16:18
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Corso votre message est incompréhensible, si vous pouviez etre plus clair, merci.

à écrit le 29/05/2013 à 13:37
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Après avoir pratiqué la déportation ethnique, la grande allemagne invente la déportation économique. J'ai lu qu'elle avait signé le 21 mai 2013 un accord avec l'espagne qui va pouvoir déporter ses chômeurs vers l'eldorado européen. On invite les néce...

le 29/05/2013 à 14:10
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ACHTUNG. quel tissu d?âneries vous écrivez la. Vous qui donnez des leçons à l'Allemagne commencez donc par ne pas tenir des propos honteux et insultant contre ce pays. L?Allemagne d'aujourd'hui n'a rien à voir avec la sombre époque à laquelle vous fa...

le 29/05/2013 à 14:30
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Il n'empêche que l'Allemagne est un pays génocidaire et qu'elle se développe aujourd'hui au détriment des autres pays, en tournant le dos à l'idée de l'Europe qu'on se faisait. C'est un fait ! En plus, quand on a une dette publique aussi élevée (car ...

le 29/05/2013 à 14:57
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Un pays "génocidaire" ? Comment ça ? Ca veut dire quoi d'après vous ? Et quel rapport entre deux époques si différentes ? Voulez vous que je vous rappelle les nombreux faits peu glorieux de la France ? Les leçons chacun est libre de les accepter ou n...

le 29/05/2013 à 15:01
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@ivanleterrib Et quelle idée de l'Europe tu te faisais? Le fait est que les allemands n'ont jamais voulu entrer dans l'Europe, si tu dois remercier quelqu'un, c'est mitterand. Quant au pays génocidaire, je ne pense pas que le peuple allemand actuel ...

le 29/05/2013 à 15:06
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Le "ménage" en Allemagne serait fait ?? Vous êtes très mal informé, @Libre.

le 29/05/2013 à 16:17
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à Corso, je ne vois pas de quoi vous parlez, je n'ai pas écris de message parlant de "ménage". J'ai parlé de réformes que les allemands on fait, contrairement à la France qui aujourd?hui s'aperçoit que l'Allemagne fait mieux qu'elle sur le plan écono...

le 29/05/2013 à 17:13
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L'Allemagne ? Un taux de natalité catastrophique, une industrie culturelle inexistante, une liberté de conscience étroitement encadrée par la cour constitutionnelle, des centrales à charbon rouvertes, une dette publique faramineuse, trois guerres déc...

à écrit le 29/05/2013 à 13:10
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C'est simple. Les élections allemandes sont en septembre et Merkel ratisse le plus large possible afin de conforter ses fidèles troupes et piquer tout ce que ses adversaires pourraient utiliser pour la gêner pour obtenir son troisième mandat. De plus...

à écrit le 29/05/2013 à 12:53
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Si la BCE est en Allemagne ce n'est pas un hasard !

à écrit le 29/05/2013 à 12:47
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L'Allemagne est-elle devenue keynésienne ?... NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

le 29/05/2013 à 13:01
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Ha non? Et la transition énergétique à 1000 milliards c'est quoi si se n'est pas une relance de type keynésien? Les augmentation de salaire de plus de 5% dans la métallurgie c'est de l'austérité sans doute? Ouvrez les yeux.

à écrit le 29/05/2013 à 12:43
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Les élections approchent et les nouvelles économiques allemandes ne sont pas si bonnes qu'on veut bien nous le faire croire à la tv tous les jours. Ce qui est inquiétant, c'est le refus de taxer les produits chinois car il y aura retour de flamme su...

à écrit le 29/05/2013 à 12:11
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Au sens allemand et aussi de l'orthodoxie économique, il s'agit d'investir. Relance par l'investissement. C'était aussi le but du grand emprunt français. Au sens français socialiste et non orthdoxe, il s'agit d'augmenter la demande globale par tout m...

le 29/05/2013 à 14:13
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La croissance, la consommation, l'emploi et la création d'entreprise cela ne se décide pas dans les bureaux des ministères, mais ne peut exister que par la demande réelle du marché, et non en subventionnant à perte et avec l'argent des contribuables....

le 29/05/2013 à 15:17
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Outre que keynésianisme ne veut rien dire sinon dans un sens idéologisé et populiste désolant, ouvrez l'autre oeil, @Libre! Les sociétés actuelles ne sont que la résultante des politiques d'état, financées par lui indirectement. Il n'est donc pas que...

le 29/05/2013 à 16:09
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à Corso. Ou avez vous vu que je parlais ou que j'opposais droite contre gauche dans mon message ? J'oppose une économie libre et une économie sous emprise gouvernementale UMPS, pour la France. Ce n'est pas la meme chose. Les raisons du déclin économi...

le 29/05/2013 à 18:29
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La Suède fauit face à quelques émeutes en ce moment, la faute sans doute à la forte réduction des subventions qu'elle recevait et qui lui parviennent moins. La Suisse a constitué le chancre de l'Europe, aux mains des pires spéculateurs. Quand aux éco...

à écrit le 29/05/2013 à 12:11
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Au sens allemand et aussi de l'orthodoxie économique, il s'agit d'investir. Relance par l'investissement. C'était aussi le but du grand emprunt français. Au sens français socialiste et non orthdoxe, il s'agit d'augmenter la demande globale par tout m...

le 29/05/2013 à 14:43
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Oui, même le sens keynésien peut avoir du sens, la relance peut être une prise de risque pour avoir un retour sur investissement dans l'avenir qui est incertain. Cette notion me semble être peu connue. Mais je ne comprends pas votre idée des flux du ...

le 29/05/2013 à 15:01
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non désolé le Keynésianisme n'est jamais la solution, c'est au contraire l'origine du problème. Je vous rappel que toutes les interventions étatiques dans l'économie est très nocif, et cela détruit toujours des milliers d'emplois à cause du report du...

à écrit le 29/05/2013 à 11:40
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´Mais d´ou sort cette traduction " politique d´austérité" à la Schäuble ??? Je n´ai encore jamais entendu cette version sortant de sa bouche (Sparhaushalt) . Le gouvernbement Merkel prone la discipline budgétaire ( Haushaltdiziplin) et ce n´...

à écrit le 29/05/2013 à 11:25
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C'est de l'enfumage ! Si on veut vraiment aider l'Europe, achetez des marques non allemandes ou des produits qui ne sont pas fabriqués en Allemagne. Les produits allemands sont de toute façon plus chers sans être mieux (les études le prouvent, notamm...

le 29/05/2013 à 12:50
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+1 !

le 29/05/2013 à 13:14
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la décision sur le photovoltaïque , prouve que le parlement européen ne sert à rien !

le 29/05/2013 à 13:46
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+1000!demain,achetons des voitures grecques et des saucisses espagnoles!

le 29/05/2013 à 16:13
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A tous les donneurs de leçons dites nous l'origine des produits que vous achetez au quotidien ? Lorsque vous allez au supermarché vous achetez quoi? Un produit français ou le produit vous offrant, à priori, le meilleur rapport qualité prix en fonctio...

à écrit le 29/05/2013 à 11:07
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M.Godin,avec ce réportage (80% der Spiegel) vous allez réveiller plus encore les sentiments germanophobes des accros du blog :anti-allemagne-merkel. A manipuler avec précaution....

à écrit le 29/05/2013 à 11:02
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Etre keynesien, pour un gouvernement, c'est mettre le budget en équilibre quand l'économie va bien, pour pouvoir faire ensuite une vraie relance dans la récession qui, nécessairement, arrive un jour. Les allemands font comme çà : ils sont keynesiens....

le 29/05/2013 à 12:05
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Vous avez parfaitement raison Asimon! Mais les cigales françaises ont tout dépensé pendant les beaux jours. souvenons-nous des fameux débats sur "la cagnotte fiscale" pendant les années fastes du début 2000. Où comment dépenser encore plus d'argent a...

le 29/05/2013 à 12:59
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+1, Keynes n'a jamais théorisé un déficit public sans fin. Juste une relance dans les phase de crise pour atténuer les cycles économiques. Qui doit être résorber dans les phases plus favorable.

le 29/05/2013 à 15:59
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On voit la différence effectivement, l'Allemagne est "seulement" endetté à hauteur de plus de 80% de son PIB ... Quand à tous ceux qui parlent de la "récolte des fruits" de leurs réformes, il y a de quoi rire. Allez demander aux personnes aillant un...

à écrit le 29/05/2013 à 10:57
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pourquoi ce changement ? tout simplement la verite sur l'etat de l'allemagne est en train de faire surface , et veulent montrer bonne figure, pour ne pas montrer au peuples du sud qu'il n'y a pas deux poids deux mesures . ! mais pourtant , c'est bi...

le 29/05/2013 à 11:38
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En interne ça bouge aussi en Allemagne. Les travailleurs allemands veulent leur part du gâteau. Ils ont fait des efforts pendant 10 ans et veulent enfin recevoir des augmentations de salaire.

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