Anne-Marie Idrac : « Macron président, ce sera un choc de confiance »

Figurant parmi les premières ministrables, Anne-Marie Idrac coche toutes les cases pour jouer un rôle important sous la présidence d'Emmanuel Macron : c'est une femme, qui a dirigé des entreprises (RATP, SNCF, Aéroport de Toulouse-Blagnac), ancienne ministre de Jacques Chirac (Commerce extérieur) et centriste proche de François Bayrou. A l'avant-veille du second tour, elle explique sa confiance dans le projet du candidat d'En Marche!.
Anne-Marie Idrac.

LA TRIBUNE. Emmanuel Macron a remporté son duel télévisé face à Marine Le Pen mercredi. Quel est votre état d'esprit à l'approche du second tour ?

ANNE-MARIE IDRAC. Emmanuel Macron va gagner l'élection présidentielle. La liberté et l'Europe, cela constitue un plafond de verre que Marine le Pen ne peut pas franchir. Le Front national au pouvoir ce serait le désordre économique et civil. Cela opposerait les Français les uns contre les autres. L'esprit cartésien va l'emporter.

A l'issue du débat, qui a permis de voir le vrai visage de Marine Le Pen, j'attends l'issue du second tour avec fierté et responsabilité. Je suis fière de l'image de la France donnée par Emmanuel Macron, une France ouverte et optimiste pour l'avenir, soutenu par Obama, Renzi et Schaüble. Mais avec gravité car le premier tour a révélé un pays profondément divisé et en colère. Il y a donc une immense responsabilité de rassemblement et d'efficacité car les Français ne croient plus en la parole politique.

Nous voyons clairement deux projets antagonistes: celui d'une France dynamique et d'une Europe réformable face à une France repliée sur elle-même et en dehors du projet européen. Un président de la République doit savoir se poser : pendant le débat, Emmanuel Macron a su, face aux attaques incessantes de son adversaire, garder son calme et répondre avec justesse et précision sur les faits.

Comment avez vous rejoint En Marche! ?

Je suis une centriste et en cela je me sens libérale, sociale et européenne dans l'âme. Emmanuel Macron coche toutes ces cases. Il est pour une économie sociale de marché européenne. Je l'ai connu personnellement quand il était ministre, dans le cadre de ma  présidence de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. J'ai tout de suite compris que c'est un homme d'Etat capable de comprendre les enjeux nouveaux du monde et dont les idées sont réalistes et cohérentes. Il a su poser les bons diagnostics : il faut en même temps libérer et protéger, sortir des situations de rente et des carcans et donner de nouveaux droits aux personnes. Il sait aussi comment marche l'Etat et comment fonctionnent les entreprises. Il a compris que dans nos sociétés modernes, dix ans après la crise de 2008, le sujet clef, c'est de rendre la croissance inclusive. Il faut de la croissance et pour cela il faut libérer les initiatives, soutenir l'innovation mais il faut aussi que le progrès soit mieux partagé. Son projet est pragmatique. Il est chiffré et il a une colonne vertébrale. Il est d'ailleurs le seul à avoir un projet : Marine Le Pen n'en a pas, elle l'a bien montré mercredi soir et ses positions, en particulier sur l'euro, sont incompréhensibles et dangereuses pour les épargnants, les consommateurs , et les entreprises.

On dit que vous jouerez un rôle dans le futur gouvernement ?

J'avais arrêté la politique. Le mouvement En Marche m'a redonné l'envie d'y croire. Le seul casting qui compte, pour l'heure, c'est de faire très bien élire Emmanuel Macron à l'Elysée. Et de lui apporter la majorité présidentielle la plus forte possible pour qu'il puisse agir et transformer la France. C'est pour cela que je me suis engagée auprès de lui et que je me bats. Ce qui me satisfait, c'est de voir enfin les idées centristes, progressistes, être en mesure de rassembler. L'Europe, l'entreprise, l'éducation, la sécurité , la moralisation de la vie politique sont au cœur de notre projet et cela me semble de nature à rassurer et à rallier beaucoup de gens.

Y aura-t-il une majorité présidentielle aux législatives ?

Quand j'entends  la droite parler de  revanche et de cohabitation, je me dis que ses responsables n'ont rien compris aux enjeux ni au profond désir de renouvellement et d'efficacité du pays. Je suis convaincue qu'une fois élu, Emmanuel Macron obtiendra aux législatives une majorité car c'est le bon sens et l'intérêt général de la France. Emmanuel Macron pourra agir avec légitimité car il a tout dit de son projet en amont. Nous savons bien que le pays est très fracturé mais ce n'est pas le moment de finasser, ni avec le Front national, ni avec le principe d'efficacité. Dés l'élection remportée, il va nommer un nouveau gouvernement resserré composé de ministres responsables qui seront jugés aux résultats. Ils seront les vrais patrons de leur administration. La priorité, ce sera l'emploi, avec la réforme du marché du travail. Le périmètre des ordonnances sera proposé au Parlement après une concertation avec les partenaires sociaux, syndicats et patronat, afin d'agir vite, dès cet été. Il y aura aussi une loi de moralisation de la vie politique, la préparation de la rentrée scolaire avec le dédoublement des classes et la préparation du budget, autour des priorités clairement définies par le candidat. Le président de la république donnera le tempo, et le gouvernement, avec le Parlement, appliquera le programme des réformes choisi par les Français.

La réforme du marché du travail qui va plus loin que la loi El Khomri ne risque-t-elle pas dès le début du quinquennat de déclencher une forte opposition ?

Contrairement à François Hollande qui avait sorti sa loi travail par surprise, Emmanuel Macron a expliqué son projet durant la campagne. Chacun a donc pu se faire son idée. Quant à la définition des contours exacts et des détails de cette réforme, elle fera l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux. Le fait que la CFDT est devenue cette année le premier syndicat de France dans le secteur privé, sur une ligne réformiste, peut contribuer à trouver un accord. Cette réforme du marché du travail bénéficiera, j'en suis sûre, de l'appui d'une majorité.

L'une des pierres angulaires du programme d'Emmanuel Macron est la compétitivité des entreprises. Allez-vous aller au-delà du CICE ?

Si ce dispositif a permis aux entreprises de commencer à reconstituer leurs marges, il est insuffisant pour soutenir une politique de compétitivité à long terme car l'objectif à atteindre est une montée en gamme de nos entreprises pour faire face à la concurrence dans une économie mondialisée. C'est vital. C'est pourquoi Emmanuel Macron veut pérenniser le CICE en le transformant en un allégement de 6 points des charges sociales patronales et les réduira jusqu'à 10 points au niveau du Smic. Il y aura aussi une baisse de l'impôt sur les sociétés qui sera ramené de 33,3% à 25%.

Au titre des réformes structurelles, il est nécessaire de libérer le dialogue social, le système actuel est trop crispé. Les principes fondamentaux, comme la durée légale du travail, resteront fixés par la loi. Mais les horaires effectifs ou l'organisation du travail doivent s'appuyer sur la réalité des entreprises, de leurs marchés, des technologies  et des évolutions du monde. C'est pourquoi la réforme du marché du travail est cruciale : il faut pouvoir établir au niveau du terrain le contrat pragmatique qui régit les relations sociales et non l'imposer d'en haut. Chaque entreprise a ses spécificités, ses problèmes et doit s'adapter à la conjoncture.

Cela suffira-t-il pour retrouver de la compétitivité ?

L'autre priorité, c'est d'investir dans l'éducation, l'apprentissage, et la formation, qui  seront les vecteurs de cette montée en gamme de l'appareil productif. Dans son plan d'investissement de 50 milliards d'euros, Emmanuel Macron a prévu d'en consacrer 15 à la seule formation qu'il faudra réformer pour l'adapter aux réels besoins tant des salariés et des demandeurs d'emploi que des entreprises. Il faut se concentrer sur les secteurs d'avenir, c'est-à-dire le numérique, les biotechnologies, les technologies vertes ...

En matière de politique de l'emploi, Emmanuel Macron prévoit une réforme de l'assurance-chômage, notamment pour sa gestion...

Emmanuel Macron est cohérent. Dans son projet, tout le monde pourra bénéficier du chômage, y compris les agriculteurs, les commerçants et artisans et les indépendants, ainsi que, tous les cinq ans, les salariés qui démissionnent. Dans ce cadre, il est logique que ce soit l'Etat qui gère le système. Le RSI sera supprimé et intégré dans le régime général. Le financement du chômage et de l'Unedic sera fiscalisé par la suppression des cotisations salariales maladie et chômage ce qui sera compensée par une hausse de 1,7 point de la CSG. .

Cela va-t-il changer la politique d'indemnisation actuelle ?

Non, les calculs resteront faits selon les termes actuels. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'Emmanuel Macron veut changer la philosophie de l'assurance chômage avec un accroissement des droits individuels, qui implique aussi une plus grande responsabilité individuelle.

Il a insisté durant toute cette campagne sur la nécessité pour la France de s'inscrire dans le cadre européen. En même temps, la politique européenne n'a plus d'ambitions. Que compte-t-il faire ?

La première condition pour relancer l'Union européenne est que la France retrouve sa crédibilité auprès de ses partenaires, notamment l'Allemagne. Pour cela, la majorité des réformes à mener dépend de la France elle-même, non de l'Europe, en particulier en matière de déficit public. Nous devons tenir nos engagements.

Faut-il aller vers plus d'intégration pour la zone euro?

Oui, bien sûr; il faut pouvoir investir ensemble davantage, prévenir et résoudre les crises , avec un budget  porté par un ministre de l'Economie et des Finances de la zone euro.

Mais précisément ces réformes au niveau européen ne sont pas très populaires en France où au nom de la défense de la souveraineté, on s'en méfie...

Il y a un énorme déficit d'explication. Pour la sécurité, l'environnement, le numérique, la défense de nos intérêts, il faut une Europe plus forte. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un choc de confiance. Les Français y sont prêts. Et c'est ce qu'Emmanuel Macron va leur apporter.

Commentaires 46
à écrit le 11/05/2017 à 17:12
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Chère Madame, suite à nos bons contacts Feucherollais : Il faudrait alerter notre brillant Président sur : 1. la transition énergétique prévue qui doublerait rapidement le CO2 utilisé pour produire 1 kwh d'électricité et réduirait gravement entr...

à écrit le 10/05/2017 à 11:43
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La CONFIANCE ne se décrète pas. ELLE se mérite. C'est loin d'être le cas pour le président "le plus mal élu" .

à écrit le 09/05/2017 à 10:43
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"c'est une femme, qui a dirigé des entreprises (RATP, SNCF, Aéroport de Toulouse-Blagnac) oui, que des entreprises d'état, ça ne prouve pas ses compétences sur le terrain !

le 13/05/2017 à 9:33
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C'est crétin pour ne pas dire plus cette remarque de dire que d'avoir dirigé une entreprise publique même avec succès ne prouve pas sa compétence sur le terrain. Le mangement d'entreprises publiques et souvent plus complexe qu'une entreprise privée...

le 13/05/2017 à 9:50
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C'est crétin pour ne pas dire plus cette remarque de dire que d'avoir dirigé une entreprise publique même avec succès ne prouve pas sa compétence sur le terrain. Le mangement d'entreprises publiques et souvent plus complexe qu'une entreprise privée...

à écrit le 07/05/2017 à 19:42
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Parisot, Idrac....tutti quanti , E M n'a pas le droit à l' erreur, la nièce va pointer le museau en 2022 et celle là est beaucoup plus affûtée que la tante donc le p'tit jeune devra faire en cinq ans ce que gauche /droite n'ont su faire en trente ans...

à écrit le 07/05/2017 à 18:09
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Cà vaut le détour et pourtant tout n'a pas été traité ! http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/03/des-intox-du-debat-entre-emmanuel-macron-et-marine-le-pen-verifiees_5121846_4355770.html

le 09/05/2017 à 10:47
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Si c'est "decodex" qui le dit, alors ce doit être la "vérité"...Personnellement, il y bien longtemps que je n'ai pas lu des torchons comme Le Monde et Libération, mais libre à vous.

à écrit le 07/05/2017 à 16:11
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Le mur des lamentations est le pain quotidien des Français. Avoir mangé trop de confiture leur donne envie de casser le pot Enfants gâtés

à écrit le 07/05/2017 à 13:38
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Histoire qu'on rigole un peu , je souhaite que les journalistes publient le nombre d'actions d'entreprises possédées par la future équipe du gouvernement Macron ainsi que leur date de détention .... C'est sûr , ils vont réformer le pays .... mais p...

à écrit le 07/05/2017 à 13:26
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Un vrai profil d'entrepreneuse comme Parisot qui s'était offert l'IFOP avec la fortune héritée de son père ... Soyons clair, en France, deux types de profil gravitent autour des politiques , les hauts fonctionnaires qui par leur statut ne connaiss...

à écrit le 07/05/2017 à 13:00
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FAKE NEWS: "Quant à la définition des contours exacts et des détails de cette réforme, elle fera l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux. " Le porte parole de Macron a indiqué que le président ayant une légitimité plus grande que les...

à écrit le 07/05/2017 à 8:25
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le contraire m'eût étonnée,quelle référence, c'est pour cela que toutes ces sociétés sus-nommées roulent sur l'or

à écrit le 06/05/2017 à 21:11
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RATP, SNCF, Aéroport de Toulouse-Blagnac, effectivement, quelle magnifique expérience dans des entreprises dont même Space-X et Amazon tentent de dérober les secrets de leurs magnifiques performances. De plus, comme elle a fait Science-Po et d'EN...

à écrit le 06/05/2017 à 19:04
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Un tel optimisme me semble excessif, MACRON sera sûrement élu mais ce n'est un vote d'adhésion, il a été très habile pour pouvoir se faire élire, mais quand viendra le choc des réformes, çà va tanguer dur

à écrit le 06/05/2017 à 13:27
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Ce sera aussi un choc de raison. La défense de nos intérêts collectifs passe en premier lieu par la cohésion et le retour de la raison. L'avantage de Macron, de par sa position centriste, c'est qu'il peut agréger des idées et mobiliser des responsa...

le 07/05/2017 à 13:03
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La dérive autoritaire bien résumée "'il faudra bien empêcher de nuire" les opposants et ça ose parler de déviances anti républicaines et anti démocratiques, à moins que ce post soit destiné à nuire à Macron.

à écrit le 06/05/2017 à 10:52
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Le gros problème à venir, ce n'est pas un choc de confiance, c'est un choc de défiance. Qu'elle n'oublie pas que Macron comme Hollande ne sera élu que par défaut ou par dépit et avec à peine 18% de voix des Français. Alors, la confiance sera très lon...

le 06/05/2017 à 12:45
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Macron devra faire un énorme travail de conquête des français et cela me semble mal engagé avec la loi Macron++. Sinon Mme Idrac me semble un bon choix. Elle est inconnue des moins de 40 ans et depuis 10 ans navigue en dessous des radars de l'actu...

à écrit le 06/05/2017 à 10:00
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bref, elle st ideale car elle a dirigie des entreprises qui n'ont pas besoin d'etre gerees car il ne faut pas de conflit social et que l'etat remet au pot!

à écrit le 06/05/2017 à 9:50
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C'est une blague: car on va voir ce que Macron va nous sortir comme "nouveau" premier Ministre (le moral dans les chaussettes s'il avait le culot de nous sortir un homme politique du siècle dernier). Et on va voir si Macron commence son quinquennat a...

à écrit le 06/05/2017 à 9:44
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Tiens encore une énarque ça change !!!! Qui plus est encore une qui sait comment faire des pertes dans les entreprises qu elle dirige Vive le changement ..... De visage seulement

à écrit le 06/05/2017 à 9:09
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Je ne sais si Mme Idrac est la bonne personne pour promouvoir la France. Dans les années 2010 lorsqu'elle etait ministre elle a fait un déplacement en Chine pour promouvoir notre industrie. Elle à préférée se déplacer en Limousine AMERICAINE au lieu ...

le 16/05/2017 à 9:42
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Anne Marie IDRAC, ne serait-ce pas elle qui, à la tête de la SNCF, a pris, en accord avec Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, la décision d'attribuer le gigantesque contrat de renouvellement des trains d'Ile-de-France, au canad...

à écrit le 06/05/2017 à 8:49
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Présidente à la sncf, pas de quoi pavoiser dans son bilan, je la classe dans les présidents incompétentes avec pépy

à écrit le 06/05/2017 à 8:39
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Pour l'emploi, comment lutter contre des salaires situés entre 300 et 400 e avec des salariés souvent bien formés d'un certain nombre de pays Européen capable eux aussi de fabriquer les mêmes produits moyens qu'en France deux à trois fois moins cher...

à écrit le 06/05/2017 à 7:30
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Je crois que M.Macron va vite arriver au niveau de popularité de M.Hollande. Il suffit d'attendre qu'il fasse quelque loi sur le travail (le nombre de travailleur pauvre va augmenter comme en Allemagne) et sur les retraité rentiers (Je doute que ça p...

à écrit le 05/05/2017 à 22:04
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Oui on va voir du clone d'Anne Lauvergeon, de l’énarque, du banquier, enfin tout ce qui ne marche pas depuis des lustres, si no professionnels de santé étaient à leur niveau , l'homme aurait disparu depuis longtemps.

à écrit le 05/05/2017 à 21:22
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Dans ces réformes je ne comprends pas bien ce qui va redresser la France. Je nous vois plutôt nous enfoncer doucement comme on le fait depuis des années. Aujourd'hui tous les économistes s'accordent pour dire que ce mondialisme nous rend de plus en ...

le 05/05/2017 à 23:19
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@Ledri vous avez absolument raison nos concitoyens sont assommés de de morale gauche avec l'acceptation du malheur et de la pauvreté qui commence à s'étendre , ils ne sont même plus capables de se protéger et ne rêvent plus. C'est un monde riches mél...

à écrit le 05/05/2017 à 20:40
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Electeurs de Fillon , Melenchon , Hamon , Jadot , Dupont votez tous pour Macron car la seule urgence et notre opportunité à tous c'est d'achever la dynastie Le Pen . Après chacun retourne à son clocher . Relayez . Merci .

le 05/05/2017 à 21:48
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@urgence - Parce que vous croyez que c'est en cassant le thermomètre que vous allez guérir la maladie ? Même si vos souhaits étaient réalisés ne vous faites pas trop d'illusions, les problèmes resteront et iront en croissant, tant que quelqu'un n...

le 06/05/2017 à 7:54
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@ blaise: totalement d'accord. Si le FN est à ce niveau, c'est que jamais aucun des politiciens dits de gouvernement, enfermés dans une caste hors sol et de bien pensance, n'a su résoudre les problèmes (sécurité, quartiers de non droit, délocalisati...

à écrit le 05/05/2017 à 19:10
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"un choc de confiance", sûrement pas. Entre la dérégulation du marché du travail et la chute des pensions de retraite de 20 à 30 % (comptes notionnels suédois), jamais il aura ma confiance . Encore une qui a profité du système et qui revient...

à écrit le 05/05/2017 à 19:09
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"un choc de confiance", sûrement pas. Entre la régulation du marché du travail et la chute des pensions de retraite de 20 à 30 % (comptes notionnels suédois), jamais il aura ma confiance . Encore une qui a profité du système et qui revient...

à écrit le 05/05/2017 à 18:43
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Qu'ont donc négocié les syndicats pour appeler à voter Macron malgré la disparition possible du CDI et des autres sécurités dans le code du travail, sans les salariés concernés . ILs vous invitent à voter contre vos droits , beaucoup devraient réflé...

à écrit le 05/05/2017 à 18:04
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peu crédule ! mais espérons que toutes les paroles ne seront pas l ombre de l action ! apres toutes les promesses électoralistes......nos politiques ont perdu toute crédibilité

à écrit le 05/05/2017 à 17:52
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Figurant parmi les premières ministrables, Anne-Marie Idrac coche toutes les cases pour jouer un rôle important sous la présidence d'Emmanuel Macron : c'est une femme, qui a dirigé des entreprises (RATP, SNCF, Aéroport de Toulouse-Blagnac) Euh!!!! R...

le 05/05/2017 à 21:50
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IEP+ENA: toutes les qualités pour gérer une entreprise.....

le 06/05/2017 à 12:36
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IEP+ENA, le summum pour gérer les entreprises!!!

le 06/05/2017 à 12:49
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Quand Mme Idrac a quitté la SNCF, cette dernière présentait un bénéfice de plus d'un milliard d'euros. Fait rarissime, qui ne mérite pas votre courroux. Pour les franciliens, c'est également la personne qui a imposé le service minimum dans les ser...

le 07/05/2017 à 8:27
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tout à fait d'accord avec vous, hélas elle n'est pas la seule a avoir agi con tre la France et nos entreprises

à écrit le 05/05/2017 à 17:46
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Effectivement la parole des politiques est galvaudée et a perdu toute crédibilité. Les promesses ne sont jamais tenues et ne deviennent que des compromissions pour se partager des places bien payées, sur le dos des contribuables. Quant au soutien pré...

à écrit le 05/05/2017 à 16:06
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Madame Idrac se moque complètement que les retraités et les cadres soient pénalisés par la hausse de 1.7 % de la CSG. Une réforme de l'assurance chômage qui va diminuer les droits des salariés qui ,par ailleurs vont être servis avec l'autre réforme, ...

à écrit le 05/05/2017 à 16:04
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Au vu du cours de l'Euro, du taux de la dette, et du niveau de la Bourse, le choc de confiance à déjà eu lieu. Par contre cela risque de se gâter avec les premières mesures que Macron prendra si il est élu Président Dimanche soir !! Il n'aura pas les...

à écrit le 05/05/2017 à 15:55
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Macron , c'est peut-être la solution. En attendant , les retraités et les cadres vont faire les frais de sa réforme sur le chômage. En gros , il veut redonner 2.4 % de cotisation chômage aux salariés mais, dans la foulée in en récupère 1.7% de CSG , ...

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