Comment Bercy compte soutenir et relancer les exportations

Le gouvernement présente mardi son arsenal existant d'instruments de financement de l'exportation, ainsi que les dispositifs mis en place cette année, comme les crédits export par la banque publique d'investissement Bpifrance ou le refinancement de crédits export.
Le gouvernement présente à 400 exportateurs et acteurs de la présence des entreprises françaises à l'étranger son arsenal existant d'instruments de financement de l'exportation, mardi 17 mars.

Comment mieux soutenir les exportations françaises ? Le gouvernement présente à 400 exportateurs et acteurs de la présence des entreprises françaises à l'étranger son arsenal existant d'instruments de financement de l'exportation, mardi 17 mars.

Des financements qui vont de la prospection à l'exécution: assurance prospection, financement du besoin de fonds de roulement et des investissements des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) à l'étranger, garantie de change, assurance crédit pour garantir contre le non-paiement de contrats commerciaux ou le non remboursement de crédits export (dispositif permettant de financer un contrat d'exportation de biens d'équipement et/ou services signé entre un exportateur et un acheteur) octroyés à des acheteurs étrangers.

Outre ces dispositifs mis en place depuis un certains temps, le gouvernement présente deux nouveaux outils.

  • Bpifrance participe au crédit export

Les crédits export par la banque publique d'investissement Bpifrance sont opérationnels au premier semestre.

"Jusqu'à présent, pour faire un crédit export il n'y avait que les banques et la Coface, qui assurait les banques, et l'exportateur dans le cadre de la mise en place de ces crédits. Notre constat il y a un an et demi a été que souvent, quand le montant du crédit export était petit, il n'y avait plus personne parce que le coût rendait l'opération sans intérêt pour une banque", ont expliqué les ministères de l'Économie et des Finances.

Ces prêts de Bpifrance, dont les activités sont orientées vers les PME et ETI, seront garantis par la Coface.

    Lire aussi >> Bpifrance monte en puissance

  • Un refinancement de crédit pour répondre à la perte de compétitivité

Le second dispositif, le refinancement de crédits export, avait été annoncé en janvier en marge du sommet franco-africain pour la croissance. Il vise à répondre à la perte de compétitivité due au "coût de liquidité énorme ou plus fort que celui des concurrents" sur les contrats aux montants importants.

Il doit "offrir la possibilité à des exportateurs et leurs banques d'aller chercher de la liquidité à moindre coût en se refinançant auprès de la Sfil" (société de financement local). Banque à 100% publique, la Sfil créée en février 2013 dit avoir pour "but de garantir la stabilité du financement du secteur public local en France". "La France n'avait pas cet outil-là" qui existe dans plusieurs pays d'Europe, dans les pays nordiques, en Allemagne, dans des pays anglo-saxons, ont fait remarquer les ministères.

Les exportations sont tirées vers le haut par les ETI, notamment. Si ces dernières représentent 4% des exportateurs, elles assurent un tiers des exportations de la France, a souligné le ministère de l'économie.

Commentaires 5
à écrit le 17/03/2015 à 14:27
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Bercy est très fort car il excelle dans l'encouragement à l'exportation des capitaux. Le reste est propagande de fonctionnaires.

à écrit le 17/03/2015 à 12:13
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C'est du pipeau préélectoral , pour "valoriser " la BPI (création socialiste d'une nouvelle banque d'état )...l'erreur stratégique ,c'est que pour exporter il faut un/des réseaux à l'étranger ...(actuellement en période de mutation vers la Chine ,l'...

à écrit le 17/03/2015 à 10:45
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Comment Bercy essaie de vendre les épaves de Peugeot et de Renault à travers le monde, les pauvres, les Allemands eux ils vendent des Mercedes et BMW et audi et puma et addidas sans avoir besoin de leur Bercy n'en déplais à Santi !

le 17/03/2015 à 14:12
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Oui, il s'agit des voitures qui ont la plus mauvaise qualité à gamme de prix équivalentes,, au vu des enquêtes de satisfaction faites aux USA

à écrit le 17/03/2015 à 10:41
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CA VAS DANS LE BON SENS? MAIS IL FAUT AUSSI PROTEGES NOTRE PRODUCTION FRANCAISE ?NOTAMENT L AGRICULTURE ???

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