#En Marche, le mouvement politique lancé par Emmanuel Macron pour 2017

La fusée Macron, c'est parti. Le jeune ministre de l'Economie a lancé hier soir son mouvement politique, dénommé En Marche, pour dépasser les clivages droite-gauche et construire une majorité "autour d'idées neuves en capacité de les mettre en oeuvre". Au menu : une plateforme internet pour construire la France de demain avec une génération nouvelle et sortir des "blocages" en refondant "par le bas" de nouveaux consensus.
Philippe Mabille

Emmanuel Macron connaît sans doute la fable du "Lièvre et de la Tortue" : rien ne sert de courir, il faut partir à point. C'est donc ce mercredi 6 avril, au cours d'un "débat citoyen" organisé à titre privé dans sa ville natale d'Amiens, durement frappée par les restructurations industrielles (Goodyear), qu'à 38 ans, l'actuel ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique, a décidé de franchir le Rubicon. Malgré l'avis de ceux de ses amis qui lui conseillaient de patienter encore un peu, le timing n'étant pas idéal, c'est au terme d'une de ces discussions qu'il affectionne en stand-up avec un public varié, qu'Emmanuel Macron a donc levé le voile sur un projet qui mûrissait dans l'ombre depuis l'automne : le lancement d'un mouvement politique nouveau, qu'il annonce transpartisan et positionné en dehors du clivage traditionnel gauche-droite, mais ouvert à tous ceux qui voudront le rejoindre, même s'ils sont déjà adhérents d'un parti républicain quel qu'il soit.

"En Marche", c'est donc le nom choisi pour ce qui n'est pas un parti, mais une "dynamique", construire un projet pour avancer sur la voie de solutions nouvelles et débloquer la France. En Marche, c'est amusant, cela correspond aussi aux initiales d'E.M. Emmanuel Macron. On n'est jamais mieux servi en politique que par sa propre mégalo, cela fait partie du jeu... En Marche, c'est aussi une plateforme, numérique bien sûr, une sorte de réseau social qui aura son site internet (enmarche.fr, en carafe hier, signe que le serveur a sauté...) et son hashtag (mot dièse #Enmarche) afin de capitaliser sur l'effet démultiplicateur de la société digitale.

L'annonce du nom du mouvement a d'ailleurs fait le buzz sur la Toile. Entre les partisans, qui se sont écriés "Enfin", et les opposants, comme celui qui conseille au "banquier" Macron de courir plutôt (...), le résultat est qu'au final, on en a parlé, sur Twitter en tout cas, au moins autant que de #NuitDebout place de la République, pas vraiment enthousiaste. #EnMarche donc, mais "vers où". Entre ceux qui comme la secrétaire d'Etat Pascale Boistard ont tweeté la chanson de Jean-Jacques Goldman ("Je marche... seul") et la page Facebook perso d'EM ("La meilleure nouvelle de l'année" ; "Enfin un espoir et du renouveau en politique"), il y en avait pour tous les goûts !

Candidat en 2017 ?

"J'ai mis du temps, j'ai consulté, et j'ai décidé qu'il est temps de se mettre en marche", a justifié le ministre qui dit "assumer le fait d'appartenir à un gouvernement de gauche" tout en conduisant cette démarche personnelle. "Je ne sais pas si cela va réussir, mais il faut prendre des risques", a-t-il lancé, déterminé. Petite info révélée sur twitter : le ministre avait averti François Hollande de son initiative ce samedi. Feu vert de l'Elysée donc, apparemment. Il est vrai que le chef de l'Etat, qui a "fait" Macron ministre, a pour son ancien conseiller les yeux de Chimène, dit-on.

Et, de fait, la candidature à l'élection suprême n'est pas la "priorité" (sic) d'Emmanuel Macron mais pour tous les observateurs, elle ne peut être exclue si les conditions politiques la rende possible. Emmanuel Macron a certes à maintes reprises fait état de sa loyauté à François Hollande, candidat naturel pour 2017, mais qui sait, si jamais la courbe du chômage ne s'inversait pas et si l'actuel président était empêché d'y aller, de peur de faire perdre son camp, la donne pourrait changer. Et la bataille sera alors âpre et sans merci entre les ténors du PS, de Manuel Valls à Arnaud Montebourg et consorts. Et François Hollande a tout intérêt à brouiller le jeu en laissant partir la fusée Macron, histoire d'occuper les esprits de ses potentiels rivaux à une hypothétique primaire à gauche...

Refonder par le bas

L'originalité de la démarche d'Emmanuel Macron réside donc dans son audace. Non encarté au PS, ce que les caciques du parti reprochent à ce jeune impudent qui n'hésite pas à dire que nul n'est besoin d'être élu pour briguer la magistrature suprême. Ce qui est au fond tout à fait exact et dans l'esprit des institutions de la Vème République. L'élection présidentielle, en France, reste avant tout la rencontre d'un homme, et de son projet, avec un peuple.

Ce côté gaullien, homme providentiel, ne semble pas vraiment l'axe sur lequel Emmanuel Macron compte jouer. Au contraire, il veut bâtir quelque chose de collectif, pour "refonder par le bas", "créer une dynamique" et travailler avec des femmes et des hommes de tous horizons. "Il faut construire la France de demain avec une génération nouvelle, des idées neuves et radicales" et s'appuyer pour cela sur un préalable : "mener un débat transparent et ouvert, animé si besoin, pour chercher les réponses" aux maux français.

S'attaquer aux blocages et aux corporatismes

Un appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté, en dehors des partis traditionnels, pour s'attaquer aux "blocages". L'objectif est de former une "majorité des idées" et ainsi "être capable de les mettre en oeuvre". Car, Emmanuel Macron ne le cache pas, il l'a dit à Amiens, comme ministre aujourd'hui, il se sent "empêché", entravé par les pesanteurs et les corporatismes, qu'il a désigné comme le principal facteur de résistance au changement. Non qu'il ne comprenne pas ces blocages, mais il appelle à les dépasser, pour instituer une société ouverte, de la mobilité et des nouvelles opportunités.

"Avoir l'ambition apaisée"

Ce qui porte Emmanuel Macron, "c'est le sentiment qu'il y a une énergie dans le pays et une lucidité chez les Français qui ont conscience que le moment est venu de changer, de s'adapter". "Notre pays a besoin d'apaisement mais aussi d'ambition. Je suis pour l'ambition apaisée". Face à la grande transformation économique, qu'il appelle la "mondialisation numérique accélérée", il faut offrir de nouvelles opportunités pour assurer l'égalité réelle des chances. Si on pense que l'on produira demain des voitures comme aujourd'hui, "nous sommes morts" et condamnés à la "décadence", dit-il. Ne pas se préparer au monde qui vient, ce serait nous rendre "plus vulnérables encore que nous ne le sommes", a-t-il soutenu.Il faut donc "rebattre les cartes et accepter d'entrer dans une société du risque, en donnant de nouveaux droits et de nouvelles sécurités pour inciter les gens à prendre plus de risques". "On entre dans une économie du risque absolu" et plutôt que de faire l'autruche, nous devrions fonder "de nouvelles régulations en renonçant à la nostalgie des 30 Glorieuses". Macron, Gramscien, le dit en creux : le monde ancien n'est plus mais le monde nouveau n'est pas encore et selon lui, c'est cela qui devrait concentrer toute notre énergie, plutôt qu'à essayer de protéger ce qui ne pourra survivre.

Ainsi, le ministre a dénoncé le paradoxe français, qui veut "qu'on stigmatise l'échec et que l'on ne célèbre pas la réussite" : dans le monde nouveau, "il faudra pouvoir échouer plus vite, pour pouvoir recommencer et rebondir", a-t-il avancé, faisant l'apologie des entrepreneurs et de la startup génération.

L'Europe revient dans l'histoire

Le deuxième enjeu tectonique du monde qui vient, selon Emmanuel Macron, c'est la "nouvelle donne géopolitique", avec le terrorisme, les guerres, la crise des réfugiés, qui nous bouscule de l'extérieur. Face à ces défis, Emmanuel Macron ne voit d'autres options que l'Europe, parce qu'à la confluence de la Méditerranée et de l'Afrique, elle "revient dans l'histoire". Mais c'est d'une autre Europe dont rêve Emmanuel Macron, une Europe "plus intégrée et plus solidaire", qui doit se refonder d'abord autour du couple franco-allemand, quitte à s'affranchir du périmètre de l'Union élargie à 28 ou de la zone euro. En clair, selon lui, un coeur de pays, peut-être réduit au début, doit avancer vers une union plus politique. Pour cela, la France et l'Allemagne, où se tiendront simultanément des élections générales en 2017, doivent faire un pas l'une vers l'autre. La France pour accepter malgré le traumatisme du référendum de 2005 un nouveau traité; et l'Allemagne pour accepter une véritable union des transferts.

Macron, combien de divisions ?

Emmanuel Macron a donc un projet politique, désormais un mouvement pour mobiliser la société civile. Il a aussi des soutiens, encore peu nombreux dans le monde politique traditionnel (mais il reçoit beaucoup d'élus à Bercy depuis le début de l'année), mais en revanche beaucoup plus dans le monde économique et notamment l'écosystème des entrepreneurs. La fusée est lancée, mais ira-t-elle au bout ? Servira-t-elle de paravent pour accélérer la refondation du parti socialiste vers plus de modernisme, alors qu'avec la loi travail s'impose une clarification idéologique à gauche ? Dans tous les cas, Emmanuel Macron n'a rien à perdre à prendre les devants. Lui qu'on appelle parfois le "Mowgli" de la politique, l'enfant de droite perdu élevé dans une famille de gauche contre sa nature, refuse d'entrer dans les cases. Et il se pourrait bien, si "En marche" prend dans l'opinion, qu'il se rende indispensable des deux côtés de l'échiquier. Multicompatible, avec Hollande comme avec Juppé, est-il un Talleyrand, prêt à se vendre, ou bien un Turgot, réformateur libéral et philosophe à ses heures ? Ses défenseurs parient sur sa "sincérité".

Un grand destin et de grands desseins ?

Son grand avantage est son âge, et le fait qu'il incarne le renouveau, à un moment où les Français portent un regard sévère, sans concession, sur les jeux d'appareil, et appellent ce renouvellement. Jusqu'à devenir Premier ministre, voire président en 2017 ou après ? On sait, par Jacques Attali, l'un de ses mentors (Emmanuel Macron a été le rapporteur de la commission éponyne sous Nicolas Sarkozy) qu'Emmanuel Macron se croit promis à un grand destin depuis longtemps. Comme on dit, il y pense en se rasant ! Et après tout, c'est bien son droit, à condition qu'au grand destin s'associe aussi de grands desseins...

A La Tribune, cet hiver, Emmanuel Macron confiait que pour 2017, "vous pouvez compter sur moi" ! Invité lundi 4 avril lors de la remise des prix La Tribune Jeune Entrepreneur, il nous avait confié que la vie politique avait parfois des côtés "romanesque". Le fait qu'il ait eu l'audace de se lancer prouve qu'il a du courage -il en faut- et le goût de l'aventure. Elle commence maintenant et il sera intéressant d'observer comment Emmanuel Macron parviendra à combiner sa place de ministre au sein du gouvernement de Manuel Valls et la mise en orbite de son mouvement. Pourra-t-il rester ? Cherchera-t-il le bon moment pour sortir ? Une chose est sûre : les relations, déjà tendues entre Emmanuel Macron, interdit de loi sur les nouvelles opportunités économiques, éparpillée façon puzzle chez El Khomri et Michel Sapin, et le Premier ministre Manuel Valls, lui aussi candidat à incarner l'alternative à François Hollande, ne sont pas prêtes de se réchauffer...

Philippe Mabille
Commentaires 56
à écrit le 26/02/2017 à 21:28
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il y a eu 1789 : une révolution sanglante et je propose la nouvelle révolution 2017 pacifique :aux prochaines élections des députés et des sénateurs :Ne pas réélire ceux qui l'ont déjà été (pour qu'ils retournent travailler) mais élire à leur plac...

à écrit le 16/11/2016 à 21:01
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J ;AI REGADEZ SUR LCI L. ANNONCE D .EMMANUEL MACRON OU J .AI TROUVER QU IL A CONVAINCUE EST JE TROUVE SONT PROGRAMME TRES BIEN JE VOUS SAVOIR POUR ETRE ADHERENT AU PARTI MRPICAUDOU CHRISTIAN

à écrit le 11/04/2016 à 0:00
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Dommage qu'il n'y ait jamais eu dans "La Tribune" d'aussi long article au sujet de l'UPR, parti politique de 9 ans maintenant qui compte plus de 10 800 adhérents, qui s'est déjà présenté aux élections européennes de 2014 et aux régionales de 2015 et ...

à écrit le 09/04/2016 à 16:23
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je suis natif de l'ile de ré exactement de La porte en Ré et j étais à l'éna avec avec la Bravitude et le géniteurs de ses enfants. Notre prof nous a appris que le socialisme s'arrete ou commence l'argent des autre. Et le dit EM s'applique à la lettr...

à écrit le 08/04/2016 à 12:41
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BOUTATE ?TU PREND A DROITE ?TU PREND A GAUCHE? OUI MAIS POUR FAIRE QUOI? COMMENT? AVEC QUI? QUE FERAS T IL DE PLUS QUE LES AUTRES NON PAS FAIT???

à écrit le 08/04/2016 à 10:17
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ces flibustiers de la politique sont bien trop rémunérés... et doivent .... rendre des comptes ... mais...

à écrit le 08/04/2016 à 9:08
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bien joué ? non ? et , quand on voit pointer les " detracteurs " : Valls / Najat / Cambadelis ...sans compter Joffrin ( Libé ) et meme ici ( ou on le traite de mégalo...) , on en rigole d'avance car ils ont la trouille et ne vont faire qu'apporter d...

à écrit le 08/04/2016 à 2:36
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Avec macron les electrons vont au charbon.

à écrit le 08/04/2016 à 0:06
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Le mouvement que vient de lancer Mr MACRON fait penser qu'un avenir meilleur est possible. Moi j' y crois et je pense même que la politique a besoin d'un bon coup de jeunesse avec des idées nouvelles et fraiches. Tenter d'autres choses, vivre de nouv...

à écrit le 07/04/2016 à 21:34
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Bravo ! Pour votre volonté de "détricoter" notre système politique à bout de souffle. Mais cette refondation devrait passer par un VIème république tant la cinquième avec son bi-partisme n'est plus du tout adaptée aux aspirations, légitimes, des fran...

à écrit le 07/04/2016 à 21:08
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Juppé fatigue, on nous ramène un autre européïste, libéral itou, de l' envergure de ceux-là même qui dont responsables de l' état putride du pays avalé par la baleine européenne échouée. On nous le promotionne et on va dès demain nous demander de...

à écrit le 07/04/2016 à 20:00
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votez rotschild !!!!

à écrit le 07/04/2016 à 18:54
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Son programme économique (Pacte d'irresponsabilité) étant une brillante réussite, il apparaît que la FRANCE est vraiment le pays où on sait donner une deuxième chance à ceux qui ont échoué. (Voir aussi JUPPE et SARKOZY dans la même veine).

à écrit le 07/04/2016 à 18:47
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Marcron, Président de la République nomera comme premier Ministre ! François Hollande........

à écrit le 07/04/2016 à 18:29
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Une adresse politique hébergée par l' institut Montaigne proche de M. Gattaz, monsieur Macron confirme son libéralisme pur jus, ce n' est pas de lui dont nous avons besoin, les autres étaient déjà bien avant lui des libéraux.. On voit où ça nous ...

à écrit le 07/04/2016 à 18:14
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Macron : la mélasse politico-électoraliste. Un peu de toi de gauche, un peu de moi de droite, un peu de lui du centre pour déboucher sur un ensemble incohérent. La démocratie exige des clivage clairs pour favoriser des alternances intéressantes. Ave...

le 08/04/2016 à 9:12
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..." la démocratie exige des clivages clairs ..." ; ah oui , comme en Grece , en Italie , ou au Portugal ?

le 08/04/2016 à 10:14
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Mais Gauche/Droite n'est pas un clivage clair. Quelqu'un a dit que tout le monde était de gauche en France et ce n'est pas totalement faux. La gauche c'est comme l'écologie, les partis qui portent ces idées sont en perte de vitesse car ce sont mainte...

à écrit le 07/04/2016 à 17:20
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il serait bien inspiré de se mettre au travail ...et de laisser la campagne électorale aux oubliettes pour s occuper de son pays a la dérive

à écrit le 07/04/2016 à 16:09
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J'ai déjà entendu les premiers vagissement du bébé Attali. Non merci

à écrit le 07/04/2016 à 16:05
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la voix de son maitre en marche à reculons. Non merci Connaissez vous les fables de la Fontaine? Il s'agissait une rainette et une vache ha ha

le 07/04/2016 à 22:46
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Comme vous dites !

à écrit le 07/04/2016 à 15:06
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Sur la Côte Azur vous savez l'économie se porte à merveille. "la crise" c'est du passé là-bas.

le 07/04/2016 à 20:04
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En Paca, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité dans le mois (catégories A, B, C), s’établit à 471 813 fin février 2016. Ce nombre augmente de 0,3 % sur un mois (soit +1 378 personnes), de 0,4...

à écrit le 07/04/2016 à 15:05
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Amusant le tract de la CGT qui prétend qu'avec la nouvelle loi, les congés payés vont être supprimé. Qui osera enfin dire a ce syndicat que nous ne sommes plus en 1936 ?

à écrit le 07/04/2016 à 15:00
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On peut être au chômage parce qu'on le veut bien. J'en connais qui sont enchantés d'avoir fait ce choix.

le 07/04/2016 à 20:12
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Vous connaissez sans doute une ou deux personnes dans ce cas. mais, en comptant ceux qui ont eu une activité partielle dans le mois, le nombre de chômeurs s'élève à 5.766.300 en février. Pensez-vous réellement que toutes ces personnes ont fait le cho...

à écrit le 07/04/2016 à 14:44
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Marron est un jeune ENARQUE ambitieux, comme il en existe des dizaines en France. Disciple de Machiavel, comme son grand Maître Mitterand il veut se lancer en politique. Il a pour lui, en ce moment le soutien actif des MEDIAS, qui en font un Ovni, ...

le 08/04/2016 à 9:14
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vous pensez vraiement qu'il vise 2017 ? allons , reflechissez un peu .

à écrit le 07/04/2016 à 14:42
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La seule chose qui marche , c'est la bureaucratie que commande ce monsieur et son voisin de bureau , la seule chose qui marche ce sont les refus de délais de paiements , les saisies qui visent les précaires , les chômeurs, victimes de leur idéologie...

à écrit le 07/04/2016 à 12:49
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Le MICRON parti est lancé pour faire de l'ombre à Juppé en 2017.

à écrit le 07/04/2016 à 12:22
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Il faut déjà un déambulateur, le site est en carafe ?

à écrit le 07/04/2016 à 12:03
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Il devrait se présenter en 2017, les français en ont assez de cette clique UMPS qui dirige si mal le pays depuis 30 ans. Reste à espérer que Macron va s'entourer de gens compétents, qui ne viennent pas de la fonction publique ni de l'ENA. Qu'il pren...

à écrit le 07/04/2016 à 11:57
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C'est toujours aussi triste de constater que sur la base de sondages (1000 personnes questionnées à l'heure de l'apéro) soit disants super favorables, un individu en charge passagère de certaines fonctions gouvernementales se pense en capacité d'inca...

à écrit le 07/04/2016 à 10:47
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Allez viens ! En Marche ! Je t'emmène dans mon car ! Ligne ouverte pour le shopping du dimanche ! (Seulement 12 dimanches par an). Comme ça, en semaine, le même car t'emmène à Pôle Emploi ! Si t'es pas content, #NuitDebout, suivi de...

à écrit le 07/04/2016 à 10:38
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les socialistes et la gauche plus généralement sont à la dérive et cherchent des dérivatifs. Tiens un macron, gendre idéal pour mamies, baratin socialiste habituel et mensonge qui va avec, et qui se dit ni de gauche ni de droite, avec DES RESULTATS N...

à écrit le 07/04/2016 à 10:22
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Un mouvement ni de droite, ni de gauche: Offshore!

à écrit le 07/04/2016 à 10:22
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Un mouvement ni de droite, ni de gauche: Offshore!

à écrit le 07/04/2016 à 9:54
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Existe t il une relation avec les idées exprimées par la fondation Nicolas Hulot?

à écrit le 07/04/2016 à 9:48
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La création d'un nouveau parti politique, à coup sûr, est un évènement qui doit faire la une des journaux, des radios, des télévisions. Enfin, normalement. Cela dépend d'où vient le vent et de l'âge du capitaine. Dans ce domaine, comme dans d'autres,...

à écrit le 07/04/2016 à 9:47
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Si ce nouveau parti a pour objectif de faire bouger les lignes et de faire avancer la France, OK. Mais si ce n'est qu'une stratégie pour appeler avec des socialistes comme Patriat à voter Hollande en 2017. Alors, il peut se aller se faire voir !!!

à écrit le 07/04/2016 à 9:26
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L'économie du risque et de la précarité pour tous, et de la réussite pour quelques uns (déjà riches) ; tout est une question de savoir emballer ça pour le chaland. Un grand dessein ! Chez Rotschild ils n'espèrent que ça.

à écrit le 07/04/2016 à 9:26
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Celui ci n'a jamais été élu , il n'est qu'un fonctionnaire . Donc au boulot , pour le poste qu'il est payé et gratifié !!.. C'est à dire un budget équilibré , une réduction de la dette et fini les augmentations d'impôts et taxes ....

le 08/04/2016 à 10:00
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De Gaulle non plus n'avait pas été élu quand il a créé le RPF (je crois que la première fois qu'il a été élu c'était en 1965). Ce n'est pas ça qui disqualifiera Macron. Par contre il manque encore une proposition structurée qui ait globalement du sen...

à écrit le 07/04/2016 à 8:32
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La finance française se met en marche. Mais que fait l'ennemi de la finance?!

à écrit le 07/04/2016 à 8:29
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pourquoi pas, mais une chtite question. Qui finance ce mouvement "spontané" ?? C est juste pour savoir a qui il sera redevable :)

le 08/04/2016 à 1:07
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Qui finance ? Pour l'instant on n'en sait rien. Qui héberge ? Il semblerait que l'adresse est celle de l'Institut Montaigne. Ce club de réflexion a été créé en 2000 par Claude Bébéar du groupe d'assurances Axa.

à écrit le 07/04/2016 à 8:14
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Je ne pense pas que Emmanuel Macron soit capable d'établir une relation entre le chomage et l'énergie.

à écrit le 07/04/2016 à 8:01
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Ce n'est pas un mouvement désintéressé malheureusement, cela fait parti d'une carrière de se constituer un réseau de gens qui ont les mêmes intérêts financiers! Cela m'étonnerai qu'il veuille sortir de l'euro, de l'UE et de l'OTAN!

à écrit le 07/04/2016 à 8:00
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Un n an Dan le gouvernement en 2017 ils est président très vite le macron ils et déjà grand petit ?

à écrit le 07/04/2016 à 7:58
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Macron est l'homme à la mode dans les médias alors il se sent pousser des ailes. Mais qui est M Macron? l'homme de la banque Rothschild, Une homme qui a organisé l'optimisation fiscale des entreprises (je traduis en langage populaire optimisation es...

à écrit le 07/04/2016 à 7:33
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un homme neuf pour un nouveau , nouveau centre (encore un !) pourquoi pas ; il n'est pas inféodé à un grand parti et n'a pas fait toute sa carrière en politique il a connu la vrai vie , lui !; c'est une alternative aux politiques professionnel qui c...

à écrit le 07/04/2016 à 7:00
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Bonne chance au meilleur de sa generation, intelligent et humaniste

à écrit le 06/04/2016 à 22:45
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Monsieur Macron a choisi un nom peu conforme à ses propres résultats comme ministre. Salaires ? Bloqués. Dynamisme économique ? Au point mort. Progrès social ? Pas de progrès social, du recul. La seule chose qui soit "en marche" avec Macron c'est le...

le 07/04/2016 à 8:31
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votre comparaison avec Mr Lassalle est fort juste.La politique n'est ni un jeu ni un roman et je ne vois pas Rastignac à la tête du pays.Derrière cela il y a de vrais gens qui souffrent du chômage, de la précarité, En face d'eux, des patrons plus fin...

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