Fillon, la vraie rupture ?

Le candidat de la droite à la présidentielle promet la rupture avec les politiques économiques passées. Les Français aiment cette idée, mais ils ne veulent pas pour autant changer de modèle. L'ancien premier ministre pourra-t-il tenir son cap ?
Ivan Best
Comment François Fillon peut-il adapter son programme sans se renier ? Il devra déployer tout son art politique.

Amender son projet au risque d'être accusé de se renier, de trahir ses promesses de la campagne pour la primaire ? Ou maintenir coûte que coûte ses orientations libérales, comme il en a fait la promesse, jurant de ne pas dévier d'un pouce de son programme, alors même que la conversion des Français au libéralisme n'a rien d'évident (52 % des Français veulent un renforcement de l'intervention de l'État) ? François Fillon a encore devant lui quelques semaines de confort, mais pas beaucoup plus. Il devra ensuite choisir entre ces deux options. Il faudra en tout état de cause ajuster le tir, faire campagne, affronter la concurrence, avec l'optique de convaincre bien au-delà des 2,8 millions d'électeurs qui l'ont adoubé lors du second tour de la primaire de la droite et du centre. Pour l'emporter au second tour de l'élection présidentielle, il faut obtenir plus de 19 millions de suffrages... Ce qui est sûr, c'est que François Fillon n'abandonnera pas le thème de la rupture, tout simplement parce qu'il reste très porteur auprès d'un électorat tenté par le grand coup de balai, inquiet qu'il est de l'état de la France. Les Français sont parmi les plus pessimistes dans le monde.

Près de 90 % d'entre eux estiment que leur pays est sur la mauvaise pente, un chiffre record, bien au-delà de la moyenne mondiale de 60 %, selon un sondage publié par The Economist. Ainsi, élection de Trump ou pas, beaucoup moins d'Américains (60 %) se montrent aussi inquiets. Sans parler des Russes, qui ne sont que 45% à voir pareillement leur pays s'effondrer.

En France, tout discours sur un changement radical, pour en finir avec la situation de déclin - ou perçue comme telle -, rencontre donc, logiquement, une audience favorable. En évoquant « un pays exceptionnel qui ne mérite pas son sort actuel », un « déclin qui le révolte », François Fillon répond donc aux attentes d'une grande partie de l'électorat.

Tout le problème réside dans le passage du diagnostic au programme, et du programme à sa déclinaison précise. Proclamer que « nous sommes assis sur le volcan de nos dettes », et qu'il faut faire « attention à son réveil » - comme on peut le lire sur le site du candidat -, programmer en conséquence un rétablissement budgétaire, préalable au « redressement de la France » au moyen de coupes claires dans les dépenses publiques - bien qu'encore très mal définies -, voilà qui peut emporter l'adhésion du « peuple de droite ». Mais dès lors que les réformes sont précisément abordées, les choses se gâtent.

Convaincre le peuple français

C'est ce qui a pu être constaté avec l'épisode de l'Assurance maladie. L'évocation par François Fillon d'une réforme de la Sécu, consistant à ne plus rembourser que les maladies graves, a suscité immédiatement une certaine émotion dans l'électorat. Selon un sondage Odoxa, 69% d'entre eux estiment nécessaire de « réformer en profondeur » l'assurance maladie... mais 58% rejettent l'idée avancée par François Fillon d'un désengagement de la Sécu au profit des mutuelles, et même 89 % sont hostiles au fait de ne rembourser que les médicaments pour les pathologies les plus graves. Bref, les Français veulent bien qu'on réduise la dépense publique, mais pas quand cela touche à leur portemonnaie... Un classique !

C'est toute l'ambiguïté du programme Fillon, coupant 100 milliards d'euros dans les crédits publics. Ses électeurs ont envie d'entendre qu'il suffit de tailler dans les effectifs qui seraient pléthoriques de la fonction publique - les fameux 500.000 fonctionnaires en moins - afin de baisser franchement la dépense. Malheureusement, la réalité est un peu plus complexe.

La suppression de 500.000 postes de la fonction publique ne « rapporterait » que quelques milliards, et François Fillon aura toutes les peines à réduire autant l'emploi public. Un seul exemple : l'un de ses experts, qui travaille sur les sujets d'éducation, Patrick Hetzel, se refuse à tout chiffrage des suppressions de postes au sein de l'Éducation nationale, dans une interview accordée aux Échos.

Comment François Fillon peut-il adapter son programme sans se renier ? Il devra déployer tout son art politique. « Il n'échappera pas au séquencement habituel de tout candidat à l'élection présidentielle » estime le politologue Stéphane Rozès, président de CAP et enseignant à Sciences Po. « Pour François Fillon, il y a eu un premier temps, celui de la primaire, au cours duquel il a mobilisé le noyau dur de la droite. Le deuxième temps, c'est la campagne électorale, qu'il doit mettre à profit pour rassembler le peuple de droite. Enfin, le troisième se situera dans l'entre-deux tours, quand il lui faudra convaincre le peuple français ». La primaire ne doit pas être surestimée. « Le seul rendez-vous, c'est la campagne présidentielle ».

Redresser les finances publiques

À chaque séquence, devra correspondre un discours. Le programme de la primaire sera donc nécessairement adapté. Quid de la filiation thatchérienne que revendique François Fillon, alors ? Il ne serait plus question du « Thatcher de la Sarthe », surnom dont François Fillon a pu être affublé ? Et la rupture libérale ? « Les Français veulent un modèle plus efficace, mais ils ne sont pas d'accord pour en changer » estime Stéphane Rozès. « Les Français ne sont pas thatchériens, les Anglais ne le sont plus, d'ailleurs. Plus généralement, les Français ne veulent pas être contraints par un modèle, car, précisément, le modèle modèle ». Aujourd'hui, François Fillon marche « sur deux jambes, mais il fait le grand écart, un peu écartelé entre le déploiement de son libéralisme économique et la réassurance qu'apporte son conservatisme moral », juge Stéphane Rozès. Ce grand écart ne pourra durer éternellement. Du reste, son programme est-il si libéral ?

Pour l'économiste Jean-Marc Daniel, il est avant tout patronal. Interrogé par Le Monde, il souligne les grandes différences entre la politique de Margaret Thatcher et le programme de François Fillon : l'optique thatchérienne était celle de la libéralisation, de la remise en cause des obstacles à la concurrence sur le marché des biens et du travail, quitte à s'attaquer à certaines rentes. François Fillon a, lui, comme premier objectif le redressement de la France, qui passe à ses yeux par la réduction du déficit public. Son conservatisme en économie, son inspiration très patronale, lui interdisent une remise en cause des rentes qui contribuent encore à bloquer l'économie française.

Négocier au sein de l'entreprise

En fait, le programme Fillon ressemble plus à l'accentuation de la politique économique menée par François Hollande qu'à une révolution libérale. Ce dernier s'était lancé dans une politique de baisse des charges et des impôts des entreprises, à hauteur de 40 milliards d'euros ? François Fillon veut la poursuivre, en baissant de 35 milliards d'euros les charges et impôts supportés par les employeurs. Bien sûr, l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy entend manier la symbolique fiscale, en supprimant l'ISF, en relevant le plafond du quotient familial, et en rétablissant l'universalité des allocations familiales, autant de mesures orthogonales avec la politique de François Hollande. Mais, d'un point de vue macro-économique, elles ne pèsent pas beaucoup. Comme François Hollande, le candidat de la droite veut basculer une partie du financement de la protection sociale des entreprises vers les ménages. Le premier avait augmenté pour ce faire la TVA et les taxes sur l'énergie à hauteur d'une dizaine de milliards, le second vise deux points de TVA en plus, soit 16 milliards. Question de degré...

Côté réduction des dépenses publiques, François Fillon vise 20 milliards d'euros par an, tandis que le gouvernement socialiste avait pour objectif 16,7 milliards par an. La différence n'est pas si importante. S'agissant du Code du travail, le vainqueur de la primaire de la droite et du centre veut pousser plus loin, nettement plus loin, la logique de la loi El Khomri, qui visait à donner plus de poids à la négociation au sein de l'entreprise. Il va même jusqu'à autoriser le référendum d'initiative patronale (lire l'interview de Gilbert Cette, en lien ci-contre). En proposant un programme allant plus loin que François Hollande, dans la même direction, le candidat Fillon est-il celui de la rupture ?

Ivan Best
Commentaires 45
à écrit le 05/01/2017 à 8:52
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Je remercie Reponse de corfe d'avoir réagit à la lecture de mon premier commentaire du 22/12, incomplet forcement il y a tant à dire , désolé pour le flot mais malheureusement il est là et le 20% énoncé de mon point de vue est déjà trop. Mais je suis...

à écrit le 27/12/2016 à 12:22
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Les débats infinis sur "libéralisme / pas libéralisme" resteront stériles tant que ne sera pas mise à plat la définition économique du libéralisme et décortiquée la manière dont les soi-disant libéraux et ultra-libéraux s'attachent, depuis 40 ans, a ...

à écrit le 22/12/2016 à 12:51
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« Si jamais le peuple américain autorise les banques à contrôler l’émission de sa monnaie, d’abord par l’inflation puis par la déflation, les banques et les entreprises qui grandiront autour d’elles déposséderont le peuple de ses biens jusqu’à ce que...

à écrit le 22/12/2016 à 10:21
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La vraie rupture serait de mettre l'Europe au pas sinon on la quitte. Quitter l'euro n'est qu'une évidence, ce truc avec le serpent monétaire avant n'était destiné qu'à nuire à la France en nous refilant un succédané de Deutchmark. Je voterais sur...

à écrit le 22/12/2016 à 7:33
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Le constat est là 3millions de chômeurs ,100% de PIB de dette, une désindustrialisation sans précédent. Des pertes de compétences, laborieusement acquises depuis des siècles bradées à la concurrence étrangère, abandon de la maitrise des secteurs cle...

le 31/12/2016 à 22:26
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Votre commentaire fleuve est assez pertinent, encore que, mais au final vous en restez uniquement au constat, constat que de très nombreuses autres voix ont déjà établi...il ne suffit pas de conclure comme vous le faites par des "yaqua, il faut que"...

à écrit le 22/12/2016 à 4:08
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Quelques soient les resultats des urnes en 2017, Bruxelles dictera sa loi. Ce qui signifie pour tous les francais plus de taxes, moins de services et un acheminement a marche forcee, (deficits obligent) vers le prive. Les francais veulent du "liberal...

le 22/12/2016 à 7:36
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Bonjour matins calmes ce n'est pas que les Français soient devenus par eux même néolibéraux,mais c'est le modèle qu'on leur vend dans la plupart des grands médias et dans nos écoles d'économie depuis de nombreuses années.Et de la même manière que l'...

à écrit le 21/12/2016 à 20:16
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Fillon la vraie rupture?Oui,la vraie rupture avec l'économie intelligente.500 000 fonctionnaires en moins=500 000 cotisations plus faibles en valeurs,500 000 consommations plus faibles en valeurs.Total:perte de recettes pour la protection sociale+per...

à écrit le 21/12/2016 à 19:46
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Pour un libéral le discours pompeux très politique de M. Fillon est bien loin de donner de l’enthousiasme et ne fera pas baisser le pessimisme au contraire. Son diagnostic n’ a rien de bien nouveau le chômage de masse et la dette abyssale sont connue...

à écrit le 21/12/2016 à 18:43
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Une seule compte trouver la bonne solution pour remettre le pays au travail, un exemple ã chaque vacance scolaire, ma ville se vide, et je pose la question comment font ils pour pouvoir se payer autant de congés ? Si on revient au plein emploi on au...

à écrit le 21/12/2016 à 18:43
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Une seule compte trouver la bonne solution pour remettre le pays au travail, un exemple ã chaque vacance scolaire, ma ville se vide, et je pose la question comment font ils pour pouvoir se payer autant de congés ? Si on revient au plein emploi on au...

à écrit le 21/12/2016 à 18:31
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Le programme de Fillon s'adresse à son electorat. C'est d'ailleurs logique et legitime de la part d'un politique. Il faut convaincre un socle, donc une classe sociale. Rappelons nous Hollande et la finance... Les efforts ne seront pas partages puisq...

à écrit le 21/12/2016 à 17:38
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Quelle cure d'austérité! Je ne partage vraiment pas cette perspective. Et quand bien même! on mettra tous ces sacrifices en oeuvre, et bien dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, il nous en demanderont encore. Si ce sont les derniers efforts demandés au peu...

à écrit le 21/12/2016 à 17:37
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Quelle cure d'austérité! Je ne partage vraiment pas cette perspective. Et quand bien même! on mettra tous ces sacrifices en oeuvre, et bien dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, il nous en demanderont encore. Si ce sont les derniers efforts demandés au peu...

à écrit le 21/12/2016 à 15:05
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exemple En Vendée talmont st Hilaire,,un fonctionnaire municipal en retraite depuis x mois;perçoit son plein salaire!!! Avec de tels cas,combien sont dans cette même situation,logement de fonction compris? 500000 ou plus??

à écrit le 21/12/2016 à 14:18
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L'article partait bien : c'est totalement vrai que même les plus obtus reconnaissent qu'il faut un changement. Mais quand il s'agit de mettre en place ce changement, ça ne va jamais, parce que ce sont toujours les autres qui doivent faire des efforts...

à écrit le 21/12/2016 à 14:11
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Fillon fera le "sale" boulot.

à écrit le 21/12/2016 à 12:00
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Article inexact : pas d'augmentation de 2 points de TVA mais de 3,5 points des taux de TVA normal et réduit : cette augmentation servirait à réduire les charges salariales incombant aux employeurs. Mais alors, conformément à la règle budgétaire selon...

à écrit le 21/12/2016 à 11:33
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La mesure phare de Fillon:hausse de la TVA de 2%.Dans pays a record de prélèvements obligatoires il fallait oser!Avec Fillon ça sera la rupture avec la rupture de son gouvernement précédent,çad rien.Finalement Fillon rime avec rien ,il aurait du s'ap...

à écrit le 21/12/2016 à 10:56
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avec fillon la rupture sera pour les plus fragiles ; rien dans son programme ne vient proposer de modifier l'organisation politique si couteuse de la France et pourtant ce serait un véritable préalable à toute autre réforme

le 21/12/2016 à 17:02
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FIllon a annoncé un référendum début septembre 2017 pour réduire le nombre de parlementaires 100 sénateurs et 350 députés. Il est obligé de passé par référendum car aucune assemblée ne votera ce projet et pour cause..!

à écrit le 21/12/2016 à 10:31
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La rupture maintenant!! Cela rappelle Hollande: Le changement c'est maintenant On a vu ce que cela donne....

à écrit le 21/12/2016 à 10:28
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500000 emplois de fonction publique en moins ça fait quand même une vingtaine de milliards d'économies en année pleine. Et à l'éducation nationale il est au moins possible de revenir sur les 60000 réouvertures de postes purement clientélistes décidée...

le 21/12/2016 à 13:10
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Supprimer des postes d'enseignants cela signifie. - Fermer des écoles dans les zones rurales. - Réduire le nombre de classes par école en augmentant les effectifs (actuellement il y a a 29 enfants dans la maternelle de mon fils!) - Multiplier l...

le 21/12/2016 à 20:12
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La France va mal notamment à cause de simplisme comme celui du commentaire de bruno_bd: aucune vision à long terme, aucune compréhension systémique des problématiques, que des recettes de bouts de chandelles pour donner l'impression que quelque chose...

à écrit le 21/12/2016 à 10:17
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Le peuple français est devenu, de part les politiques successives, une population assistée et en a pris la mentalité. Ce qui se traduit par les observations de cet article: les plus pessimistes, avoir un "modèle économique plus efficace, mais sans ch...

le 21/12/2016 à 19:37
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Bien vu ! Moi entre Marine et Fillon je choisis Marine.D'abord car je préfère sa personnalité et ensuite parce que le programme à Fillon pue la bourgeoisie crasse des rentes imméritées.Fillon n'est pas capable de rénover notre économie, il est limité...

à écrit le 21/12/2016 à 10:10
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Bref nous allons avoir la même politique économique que nous avons depuis 30 ans, du néolibéralisme abjecte à avaler de force et en plus faudra dire merci. Élections piège à gonds

le 21/12/2016 à 17:10
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Un pays dont la sphère publique dépense 57 % de sa production de richesse n'est pas un pays néolibéral mais un pays collectiviste. Pour ce qui est du libéralisme, il va vous falloir travailler la question.

à écrit le 21/12/2016 à 9:54
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En tant que "ménage", je vois surtout l'augmentation de la TVA...On nous dit qu'elle ne sera pas répercuté, c'est du blabla. Pour les 500 000 fonctionnaires de moins, il faut qu'il précise où il compte les supprimer : hopital ? Education nationale ? ...

le 21/12/2016 à 10:49
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Les 500.000 fonctionnaires c'est de l'enfumage , il y aura toujours autant d'emplois mais avec un statut de contractuel , voir de vacataire ....comme cela commence d'ailleurs à se dessiner en retardant les titularisations !!!

le 21/12/2016 à 11:56
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A l'éducation nationale plus de 30000 délégués syndicaux sont déchargés de toute activité d'enseignement ou autre fonction support pour laquelle ils ont été recrutés . il y a donc déjà "du grain à moudre " avec cette population ... pour les collecti...

le 21/12/2016 à 13:28
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Votre chiffre est totalement délirant et faux!

à écrit le 21/12/2016 à 9:39
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Par honnêteté intellectuelle il se devrait de dire que nous ne sommes plus en crise mais que nous vivons comme d'autres pays une mutation , voir une rupture de notre mode de vie , de penser et quoi que chacun puisse en penser il n'y aura pas de retou...

à écrit le 21/12/2016 à 8:46
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Que de sornette!!! Nous faire croire que le changement c'est lui, alors qu'il ne dépend que du bon vouloir de la Commission de l'UE, de la BCE et de l'OTAN, il veut nous conduire au niveau de la Grèce dans l’austérité punitive! Et cela vaut pour tout...

à écrit le 21/12/2016 à 8:45
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Mr Fillon avait bien réussi le premier tour des primaires, mais en dévoilant entre les deux tours son programme sur la privatisation des frais médicaux, il s'est complètement disqualifié pour gagner les présidentielles. Heureusement, il semble faire ...

le 21/12/2016 à 16:50
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1 ère décision à prendre réduire le nombre des députés et sénateurs par 2 !!! également les syndicats qui ne sont là que pour faire le bordel au lieu de travailler pour lasquelle ils sont payer ???et là il y aura des économies ....

le 21/12/2016 à 17:29
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FFILLOn a bien déclaré qu'il ne souhaitait touchez aux remboursements de soins mais plutôt les améliorer. Le problème qu'il a le courage de soulever porte sur le financement de la sécurité sociale. Où l'on continue comme aujourd'hui discrètement les...

le 21/12/2016 à 21:44
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Suffit de supprimer les 70 mds de.niches fiscales pour 45 mds d'Is et les mds d'aides directes et l'état pourra empocher 90 mds de contribution au lieu de donner 130 -45= 85 mds . On réduit la dette de 1300 mds en dix ans Avec les 80 mds de rsa allo...

à écrit le 21/12/2016 à 8:39
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Fillon ex collaborateur de Sarkozy, toujours soutenu par sarkozy ... Fillon fait rire tout le monde, il n'a aucune crédibilité auprès des Français, Fillon n'a été élu que par 6,4 % du corps électoral Français, c'est très mineur. Cela dit, à gau...

à écrit le 21/12/2016 à 7:56
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Fillon n'a rien compris. Macron est plus proche de la solution en envisageant de gérer le chomage et les retraites sans les syndicats. Les Français sont incapables de comprendre que la solution consiste à financer les charges sociales par une contrib...

le 21/12/2016 à 8:31
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Tout à fait d'accord. Pas un mot aussi sur la fraude généralisée dans son programme qu'il faudrait combattre un peu moins mollement qu'aujourd'hui ; il faut dire que à peu près tout le monde truande les politiques en premier. Et ça aiderait à bouch...

le 21/12/2016 à 8:54
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Vous n'y comprenez rien, c'est un arrangement entre franc-maçon. Les sources cités dans l'articles proviennent des initiés. C'est un classique et on voit où ça nous a mené.

le 21/12/2016 à 21:37
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Oui et les 70 mds de niche fiscales pour 45 mds d'IS et les 60 mds d'aides directes aux entreprises. 45 mds d'irpp pour 80 mds d'alloc rsa. Donc on peut supprimer l'Isf, ramener le taux d'Is à 5 % et supprimer toutes les allocations sauf pour les han...

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