Les bonnes nouvelles sont rares. Ne boudons donc pas notre plaisir. Ce jeudi 12 novembre, le cabinet américain Thomson Reuters publie la cinquième édition de son étude annuelle " Top 100 Global Innovators " qui classe les pays en fonction du nombre de leurs grands groupes innovants.
Ce classement est établi selon le nombre de brevets détenus mais aussi en fonction de leur qualité. Celle-ci se mesure à travers leur taux de succès, c'est-à-dire la différence entre le nombre de brevets déposés et ceux validés, leur portée internationale, soit le dépôt auprès des offices américain, japonais, européen et chinois, et leur influence. Une influence qui se mesure par le nombre de fois où un brevet d'origine est cité par d'autres demandeurs.
Quand la France fait mieux que l'Allemagne
Bonne nouvelle, avec dix entreprises présentes dans ce classement, contre sept en 2014 la France conserve sa troisième place, devancée par les Etats-Unis et le Japon conserve qui la première place mondiale, ravie l'an dernier à l'Oncle Sam. La France dépasse successivement l'Allemagne, la Suisse et la Corée du Sud. A noter, la Chine, le premier déposant de brevets au monde qui avait fait son entrée dans le classement en 2014 avec Huawei, en est sortie cette année. Pour quelle raison ? A peine 6 % des inventions chinoises donnent lieu à des dépôts de brevet à l'étranger.
Quelles sont ces entreprises ? Dans l'ordre : Alcatel-Lucent, Arkema, le CNRS, le CEA, Saint-Gobain, IFP Energies nouvelles, Safran Thales, Valeo et Alstom. En 2014, EADS, L'Oréal, Michelin, Thales et Valeo étaient sorties de ce classement. Une chose est certaine, Alstom ne fera qu'une courte apparition dans ce classement. Conséquence du rachat de sa branche énergie par GE, son portefeuille de brevets devrait être bien allégé.
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