La France va financer des projets d'infrastructures en Argentine

L'Agence française de développement (AFD) va rouvrir un bureau en Argentine pour financer des projets de développement dans les transports et l'environnement.

"Il y a une volonté d'investir, en particulier dans des infrastructures, qui est une volonté affirmée. Nous avons beaucoup d'entreprises françaises d'excellence au niveau international dans le transport ferroviaire, le transport routier, le domaine énergétique, du traitement de l'eau", a déclaré jeudi à Buenos Aires le ministre français de l'Economie, Michel Sapin.

En visite en Argentine, avant de se rendre au Brésil vendredi et samedi, le ministre a souligné à ses investisseurs argentins que les entreprises françaises tenaient leurs engagements en matière d'investissements en Argentine.

Les entreprises du CAC 40 à la manoeuvre...

Renault construit une nouvelle usine à Cordoba, Peugeot a inauguré une nouvelle chaîne d'assemblage dans son usine de Palomar, près de Buenos Aires, Total, dans le gaz, poursuit ses investissements, de même que Air Liquide. Accor a annoncé récemment la construction de 20 hôtels d'ici 2020, triplant ainsi le nombre d'enseignes du groupe en Argentine.

L'Etat argentin essaie d'attirer de nouveaux investissements étrangers pour relancer son économie. Après une récession de 2,3% en 2016, la 3e économie d'Amérique latine donne des signes de reprises (croissance au 4e trimestre 2016) et le gouvernement table sur une croissance de 3% en 2017.

... avec des garanties

Dans la capitale argentine, Michel Sapin a rencontré le chef du gouvernement Marcos Pena, son homologue Nicolas Dujovne, le ministre des Finances Luis Caputo, avec qui il a évoqué la question des litiges en cours devant le Ciadi, organisme d'arbitrage de la Banque mondiale.

Sur ce point, l'objectif de la France, précise M. Sapin, "c'est que toutes les difficultés qui ont pu exister par le passé soient surmontées et qu'à partir de là, les entreprises françaises se sentent en sécurité, aient les capacités d'investir, d'être au service du développement de l'économie argentine".

Au sujet des négociations en cours entre l'UE et le Mercosur pour un traité de libre-échange, le ministre français a assuré que la France y était "favorable", mais, a-t-il ajouté, "nous avons des intérêts à défendre, notamment dans l'agriculture".

(avec agence)

Commentaires 4
à écrit le 31/03/2017 à 17:38
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Réalité : Toutes les nations, Chine, Allemagne, etc., se précipitent pour investir en Argentine. Pourquoi la France, qui a depuis longtemps de bonnes relations avec l’Argentine et ses voisines, Brésil, Chili, Bolivie, Pérou, etc., devrait-elle reg...

à écrit le 31/03/2017 à 9:13
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N'y aurait-il pas de projets valables (pas pour flatter l'ego d'élus locaux) à financer en France ?

à écrit le 31/03/2017 à 9:08
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qu'est ce que c'est que cette magouille politique a un mois de l'election vous croyez franchement que les groupes d'infrastructures qui se sont fait mettre dehors vont y retourner? vous rigolez? les politicards n'ont qu'a y mettre leur argent si c...

à écrit le 31/03/2017 à 8:48
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J'espère qu'on publiera un bilan de cette opération de promotion à risques régulièrement??

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