"Les investisseurs ont compris qu'avec l'élection d'Emmanuel Macron, les choses changent en France"

« Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! », demande le ministre de l'Économie venu de la droite, Bruno Le Maire qui veut "accomplir la transformation économique de la France » voulue par Emmanuel Macron. C'est aussi une mutation « culturelle », explique-t-il à La Tribune. Il dévoile les priorités fiscales pour 2018 et défend une action audacieuse pour renforcer l'attractivité de la France. Enfin, il prône un approfondissement de l'intégration européenne en travaillant étroitement avec l'Allemagne sur l'harmonisation fiscale et en avançant vers un budget et un ministre des Finances de la zone euro.
"Les Français, au fond, se moquent de savoir si l'on vient de la droite ou de la gauche : ils demandent des résultats et c'est cela qui compte pour moi", affirme le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

LA TRIBUNE - Macron est Jupiter, et vous, vous vous présentez comme Hermès, le dieu messager. Il est annonciateur des bonnes, mais aussi des mauvaises nouvelles. À Bercy, ce sont souvent les mauvaises, en l'absence de marges budgétaires...

BRUNO LE MAIRE - Mon rôle ici à Bercy est justement d'accomplir la transformation économique de la France, pour pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. Les meilleures, ce serait qu'il y ait enfin du travail pour tous dans notre pays ; ce serait que ceux qui payent le tribut le plus élevé au chômage, les jeunes les moins qualifiés, puissent trouver leur place dans la société ; ce serait enfin que l'économie française réalise pleinement son potentiel. Nous avons des atouts considérables à exploiter dans les services et dans l'industrie, grâce aux nouvelles technologies, à la révolution digitale, à la robotique ou à l'intelligence artificielle. C'est ainsi que je conçois mon rôle : porter la transformation économique du pays au bénéfice de tous les Français. Et sans délai.

Comment vous sentez-vous, vous qui venez de la droite, dans cette majorité ? Vous êtes en adéquation avec le projet économique du président ?

Oui. J'ai fait des choix clairs et cohérents. J'ai soutenu Emmanuel Macron au deuxième tour de l'élection présidentielle. Devenu ministre, je me suis présenté aux élections législatives sous l'étiquette de la majorité présidentielle. Les électeurs de ma circonscription ont validé mon choix.

Je souhaite que mon expérience passée soit utile à cette nouvelle majorité. Je ne renie rien, pas un seul de mes choix, pas une de mes décisions politiques. Mon parcours, que ce soit au service de Jacques Chirac et Dominique de Villepin, ou comme ministre de Nicolas Sarkozy, aux Affaires européennes puis à l'Agriculture, servira le président de la République. Je suis dans la majorité avec mon passé politique, dont je suis fier.

Oui, mais avec les difficultés, les références de gauche et de droite pourraient bien faire leur retour. Comment vous situerez-vous alors ?

Nous sommes dans une période de recomposition complète de notre vie politique. Elle est encore inachevée et va se poursuivre. Jamais je n'aurais envisagé d'entrer au gouvernement sans avoir la légitimité que donne l'élection. Les Français, au fond, se moquent de savoir si l'on vient de la droite ou de la gauche : ils demandent des résultats et c'est cela qui compte pour moi. Dans ma circonscription, je ne me suis pas retrouvé opposé à la droite ou à la gauche mais aux extrêmes. Cela a été le cas dans beaucoup de circonscriptions en France. Face à ce risque, nous n'avons pas le droit d'échouer. Ne comptez donc pas sur moi pour entrer dans de vaines querelles politiciennes. Ce ne serait pas à la hauteur du choix historique qu'ont fait les Français. À deux reprises, à l'élection présidentielle puis aux législatives, ils ont mis de côté les deux partis de gouvernement historiques.

Ils ont renouvelé presque complètement l'Assemblée nationale. Le moins que nous puissions faire, au gouvernement, c'est d'être à la hauteur de cette audace.

Un texte va bientôt autoriser le droit à l'erreur. Est-ce qu'un ministre d'Emmanuel Macron a un droit à l'erreur ?

Comme tout le monde, je ferai des erreurs. Cela fait partie de l'engagement politique. Seuls ceux qui ne font rien ne font aucune erreur. Si j'en fais, je les assumerai et je les corrigerai au plus vite.

L'audit de la Cour des comptes a mis en évidence un grave dérapage des comptes publics en critiquant sévèrement la gestion Hollande. Quelles mesures allez-vous prendre pour tenir l'objectif d'un déficit inférieur à 3% dès 2017 ?

Je ne suis pas là pour accabler les gestions du passé. En revanche, nous devons éviter de reproduire les erreurs qui ont conduit à ces dérapages. La première erreur, c'est de penser que toujours plus de dépenses publiques améliorera le quotidien des Français. Si c'était le cas, avec 56,2 % du PIB de dépenses publiques, nous devrions être le pays le mieux portant au monde ! Notre niveau de dépenses publiques est un des plus élevés d'Europe, et nous avons pourtant un niveau de chômage parmi les plus hauts et un taux de croissance parmi les plus bas. Vous le voyez donc : la voie du « toujours plus de dépenses publiques » est une impasse. À nous de le faire comprendre et d'opérer une vraie transformation culturelle.

La deuxième erreur à ne pas renouveler, c'est de penser que l'on peut corriger nos déficits en augmentant les impôts et les taxes. Non ! Augmenter les impôts est une solution de facilité. Le seul choix courageux, c'est de réduire la dépense publique. J'insiste sur ce point : pas de nouveaux impôts ! C'est une promesse du président de la République. C'est pourquoi il n'y aura pas de projet de loi de finance rectificative cet été.

Enfin, derrière la question des déficits, il y a une question de souveraineté. Un pays qui a une dette et des déficits trop importants peut perdre son indépendance financière. Le jour où les taux d'intérêt remontent, les intérêts de la dette consomment toutes les marges budgétaires et vous rendent dépendants de vos créanciers. Je ne souhaite pas cet avenir à la France.

Devrez-vous faire des choix, au moins dans le rythme d'application, dans les promesses fiscales du candidat Macron ? Quelles seront vos priorités entre mesures de compétitivité pour les entreprises et mesures de pouvoir d'achat ?

Nous avons dit très tôt, avec le Premier ministre, que la situation des finances publiques était dégradée et que cela nous amènerait à prendre des décisions difficiles. Ce sera ma ligne de conduite : dire la vérité, ne jamais la maquiller.

La transformation de notre culture économique, c'est aussi arrêter d'opposer l'intérêt des salariés à l'intérêt des entreprises. Les deux vont de pair et se rejoignent. Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! Une entreprise qui se porte bien peut redistribuer la richesse produite à ses salariés. Je souhaite donc que l'on avance sur deux jambes. Dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, il faudra supprimer toutes les charges sociales salariales sur la maladie et le chômage, pour que les salariés puissent avoir en 2018 une amélioration visible de leurs revenus. Pour les salariés du secteur privé, le gain de salaire net sera de 526 euros pour un couple de personnes rémunérées au Smic. Autre exemple, une personne rémunérée 2 000 euros brut par mois bénéficiera d'un gain de salaire net de 355 euros par an. Il faut que chacun constate que le principal changement, dans ce quinquennat, c'est que le travail paye !

C'est la priorité. Mais cela n'interdit absolument pas d'engager les mesures pour permettre à nos entreprises d'être compétitives, notamment la baisse de l'impôt sur les sociétés. Nous souhaitons parvenir en 2022 à un taux de 25 %, ce qui doit être programmé sans attendre.

Emmanuel Macron a réussi à faire travailler ensemble des personnes venues d'horizons politiques différents, issues de la gauche et de la droite, sous l'autorité d'un Premier ministre qui lui-même vient de la droite républicaine. Ce qui vaut en politique peut et doit servir de modèle à une évolution de la société. Dans ces moments de grands changements, il faut moins de conflits sociaux et plus de travail en commun pour avancer.

Recomposition politique, recomposition sociale et économique. Le parallèle n'est-il pas un peu angélique ?

Je ne le pense pas. Le ministère de l'Économie et des Finances doit être celui de la conquête économique. Mais la conquête ne vaut que si elle est partagée par tous les Français. La conquête, cela ne se fait pas seul. Cela se fait en équipe, en associant toutes les forces, de l'ouvrier spécialisé jusqu'au jeune entrepreneur qui crée sa startup, en passant par l'artisan ou le patron du CAC40. C'est cela, ma vision de l'économie : chacun doit avoir sa place pour réussir dans l'intérêt de tous. Ce dont souffre l'économie française, c'est de ne pas utiliser tous ses talents et de ne pas faire de place à tout le monde. C'est cela aussi la révolution culturelle que je propose.

Cela signifie qu'il faut que la culture des syndicats évolue aussi ?

J'en suis convaincu. Je crois au syndicalisme quand il est au service des salariés et pas d'une idéologie. J'avais proposé, quand j'étais candidat aux primaires de la droite et du centre, que n'importe quel salarié puisse se présenter au premier tour des élections professionnelles sans être affilié à un syndicat.

Cela sera-t-il repris dans les ordonnances sur le travail ?

Dans la réforme du marché du travail, il y a la volonté de valoriser les accords d'entreprise. C'est une façon de reconnaître le dialogue social et une occasion d'améliorer les relations syndicats-patronat dans notre pays. Derrière ces mesures, il y a une vision de la société. Qu'il y ait des désaccords entre des chefs d'entreprise et leurs salariés, c'est normal et naturel. Mais pourquoi ces désaccords se régleraient-ils systématiquement dans le conflit ? Nous quittons cette culture du conflit pour aller vers une culture du dialogue, qui existe dans des pays voisins et donne de bien meilleurs résultats. C'est la méthode voulue par le président de la République et conduite par le Premier ministre. Parce que conflit veut dire perte de temps, épuisement des personnes, angoisses sur l'avenir, tout ce qui, à mon sens, affecte la société française et que nous devons transformer. Nous y parviendrons en rétablissant la confiance entre les Français.

Le dossier de la reprise de GM&S est-il un cas emblématique de la nouvelle politique industrielle de votre ministère ?

GM&S est le deuxième employeur de la Creuse. Sa fermeture aurait de lourdes conséquences pour l'emploi dans ce département. Nous ferons donc tout pour trouver une solution. Évidemment, il ne s'agit pas de se substituer aux entreprises qui veulent investir, mais de se battre pour sauver cette entreprise en ne s'interdisant aucune piste au regard de l'urgence.

Le cas de GM&S est emblématique et me permet de préciser le triple rôle que doit selon moi jouer l'État dans une économie de marché comme la nôtre.

L'État doit d'abord protéger les plus fragiles. Deuxièmement, l'État doit aussi mettre en place un cadre favorable au développement des entreprises, tant pour les dirigeants que pour les salariés. Il doit soutenir l'innovation, qui est la condition nécessaire pour saisir toutes les opportunités de développement nouvelles. C'est pourquoi nous maintiendrons le crédit impôt recherche. Mais nous créerons aussi, comme l'a annoncé le chef de l'État, un fonds de 10 milliards d'euros pour financer notamment des innovations de rupture. La compétitivité de la France passe par un investissement massif dans l'économie de la connaissance et le digital. Nous devons combler notre retard dans la robotisation. Il y a en France 100 robots pour 100.000 emplois industriels ; en Allemagne, c'est trois fois plus. La robotisation crée des emplois, à condition d'accompagner les salariés et de leur donner les qualifications nécessaires. Je regarde les faits : les pays les plus robotisés sont aussi ceux dont le taux de chômage est le plus faible. Cette transformation permettra de doper notre potentiel.

Enfin, le troisième rôle de l'État est d'être présent dans des secteurs stratégiques comme la défense, l'énergie et le nucléaire. Il en va de notre souveraineté nationale. Dans les autres secteurs dans lesquels l'État est au capital, il y aura des cessions d'actifs.

Martin Vial peut-il rester le patron de l'Agence des participations de l'État alors que sa compagne, Florence Parly, est ministre de la Défense ?

Le directeur général de l'APE a pris toutes les décisions nécessaires pour se déporter de tous les sujets défense pour lesquels il pourrait avoir un conflit. Il peut donc continuer à exercer ses responsabilités sur les autres dossiers. Il a toute ma confiance.

« Vous êtes les bienvenus en France », avez-vous dit en vous adressant au gotha de la finance à Wall Street, au moment où le Brexit suscite les appétits des places de la zone euro. Concrètement, comment allez-vous convaincre un investisseur étranger de choisir Paris plutôt que Francfort comme place financière ?

Il y a là encore une révolution culturelle à mener. Le secteur financier au sens large représente en France plus de 800 000 emplois. La finance n'est donc pas notre ennemi. Elle représente une véritable force pour notre économie. Elle garantit le bon financement des entreprises. Elle compte aussi bien des grandes banques de stature internationale que des leaders de la fintech. Le Brexit représente pour la France une opportunité historique de faire de Paris une grande place financière mondiale. La compétition est forte, face à Francfort, mais aussi Dublin et, ne l'oublions pas, New York. Mais nous avons des atouts à faire valoir pour attirer les investissements dans la finance. Je compte sur la mobilisation de tous les acteurs.

Quels atouts ? Notre image à l'étranger souffre de notre fiscalité et de notre droit du travail trop lourds...

Nous allons agir, en baissant la fiscalité des entreprises, en allégeant les charges sur les salaires, en réformant le marché du travail, mais aussi par des mesures spécifiques, comme le développement des classes bilingues dans notre système éducatif et l'ouverture de nouveaux lycées internationaux. L'ISF sera remplacé par un impôt sur l'immobilier, qui ne concernera plus les valeurs mobilières. À New York, ces mesures sur l'amélioration de l'attractivité ont été bien reçues. Les investisseurs ont compris qu'avec l'élection d'Emmanuel Macron, les choses changent en France. Ils attendent des actes concrets : signe de l'importance que le gouvernement accorde à ce sujet, le Premier ministre en personne dévoilera prochainement d'autres mesures concernant spécifiquement la place de Paris.

L'ISF sera bien réformé dès 2018 ?

La réforme de l'ISF sera votée cette année et entrera en vigueur en 2019.

L'Union européenne ne fait plus rêver. Pour autant, ceux qui prônent un repli national ne parviennent pas à séduire une majorité des électeurs. Que peut faire la France pour relancer le projet européen ?

Durant la campagne, Emmanuel Macron a placé l'Union européenne au coeur de son projet. Il a été élu. C'est un fait politique majeur qui permet à la France de jouer à nouveau un rôle de leadership en Europe. L'Union européenne doit se remettre en cause et se transformer pour mieux défendre les intérêts des Européens. C'est en ce sens que nous avons engagé la révision du statut des travailleurs détachés, qui crée des situations de concurrence déloyale dans de nombreux secteurs, comme le transport routier et le BTP. Il est nécessaire de trouver le bon équilibre.

Autre exemple, la position de l'Europe face aux Gafa [Google, Apple, Facebook, Amazon, ndlr] doit évoluer. Nous ne pouvons pas accepter que des géants de l'Internet profitent de l'accès aux clients européens sans payer leur juste part aux pays dans lesquels ils ont des activités. Ce sont de très belles entreprises : elles sont les bienvenues, mais doivent contribuer équitablement à l'effort collectif.

Troisième exemple, la Chine, qui veut avoir accès à nos marchés publics mais refuse aux entreprises européennes l'accès aux marchés publics chinois. La réciprocité est nécessaire. Pour de nombreux pays, l'Europe est simplement perçue comme un vaste marché. Ce n'est pas notre vision. Il nous faut donc évoluer en transformant la zone euro pour passer de l'union monétaire à une véritable union économique.

Comment mener une telle intégration politique ?

Il nous faut déjà mieux coordonner nos politiques économiques et budgétaires. Cela veut dire respecter les règles communes, mais aussi que les pays en situation d'excédent utilisent une partie de leur marge de manœuvre pour soutenir la croissance de l'ensemble de la zone. L'Union bancaire est déjà bien engagée, mais il faut aller jusqu'au bout pour permettre un financement efficace des entreprises de la zone euro. Il faut également parvenir à une harmonisation fiscale. Avec Wolfgang Schäuble [ministre des Finances allemand, Ndlr], nous sommes décidés à œuvrer rapidement en ce sens.

Au-delà, il faut créer un budget de la zone euro qui permettrait par exemple de financer des infrastructures et d'investir dans un système éducatif harmonisé et dans le numérique. Cet objectif atteint, il faudra logiquement nommer un ministre des Finances de la zone euro. Enfin, il y a la proposition de Wolfgang Schäuble, qui a avancé l'idée d'un Fonds monétaire européen qui s'inspire du FMI. C'est une mesure dont il faut discuter.

Sur chacun de ces sujets, nous avons mis en place un groupe de travail et les premières conclusions seront présentées au conseil des ministres franco-allemand le 13 juillet à Paris.

Il y a dix ans, une crise financière majeure a fait vaciller le monde. Il y a survécu, douloureusement, mais les marges de manoeuvre des politiques monétaires et budgétaires sont épuisées. Comment se prémunir d'une nouvelle crise, que certains disent inévitable ?

L'Union bancaire en Europe, la mise en place de Bâle III et les nouvelles règles prudentielles sont des outils indispensables pour éviter une nouvelle crise financière. Mais ces règles doivent rester dans un cadre favorable à l'Europe et ne doivent pas créer de distorsions en faveur des banques américaines ou d'autres pays. L'Europe doit défendre ses intérêts face à ses grands partenaires que sont les États-Unis ou la Chine. Cela vaut aussi pour la finance. Au-delà de ces règles, nous avons également des instances de suivi de risques comme le Haut conseil de stabilité, que j'ai réuni la semaine dernière et qui permet une analyse précise de la situation économique et financière.

Comment retrouver le chemin de la prospérité, thème des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, où vous intervenez ?

Sommes-nous condamnés à vivre dans un régime de croissance faible avec peu de créations d'emplois ? Je ne le crois pas. Au contraire, l'innovation, les nouvelles technologies, la révolution de l'intelligence artificielle - une révolution dont on ne mesure pas encore assez l'ampleur - doivent nous permettre de retrouver un chemin de croissance plus élevé. Il y a aussi, autour du développement durable et des énergies renouvelables, de nouveaux leviers.

Nous ne sommes qu'au début de ces révolutions. Imaginez ce que sera la situation énergétique de l'Europe si nous parvenons un jour à maîtriser la technologie du stockage des énergies renouvelables... Le futur peut nous appartenir si nous sommes capables de prendre à bras-le-corps ces progrès, en gardant à l'esprit la nécessité d'éviter les dérives. C'est particulièrement vrai dans le domaine des données. C'est sans doute la plus grande richesse économique disponible aujourd'hui. On peut avoir plus de transparence sur les données pour faire émerger de nouveaux acteurs économiques et des startups. Mais le rôle de la puissance publique, c'est d'éviter que ces données ne tombent dans de mauvaises mains ou ne soient commercialisées sans contrôle. Cela soulève des questions éthiques majeures, par exemple dans le secteur de la santé. Certaines données médicales, sur les maladies chroniques ou le cancer, ne doivent pas être transmises sans contrôles aux assureurs, sinon cela ouvrirait la voie à un ciblage des risques, et donc à une rupture d'égalité entre les citoyens. On ne peut pas séparer économie et éthique.

La question de l'éthique préoccupe profondément les Français. Ils attendent de leur classe politique un comportement exemplaire : ils l'ont montré en soutenant la volonté de moralisation d'Emmanuel Macron. Ce qui vaut pour la vie politique vaut également pour la vie économique. Les Français veulent une ferme application des règles. Que les bénéficiaires de la mondialisation en respectent les règles et montrent leur souci de contribuer à la prospérité mondiale, en payant leur juste part d'impôt notamment. Que les politiques se soucient davantage des salariés affectés par la mondialisation, notamment à travers une véritable sécurité des parcours professionnels, une meilleure formation tout au long de la vie active.

La prospérité doit bénéficier à tous. Sans cette prospérité partagée, pas de stabilité démocratique, pas de véritable vivre ensemble.

L'amende de 2,4 milliards d'euros adressée à Google sur le e-commerce, c'est un premier signal de l'Europe pour reprendre la main dans l'économie numérique ?

C'est une façon pour l'Europe de poser des règles et des limites aux géants du numérique. Et de rappeler que la culture européenne n'est pas celle du laisser-faire ni du laisser-aller généralisé. La culture de l'Europe, c'est celle de la règle, du droit. On ne peut pas tout faire. Si cette amende peut être le début d'une prise de conscience que l'Europe est fidèle à elle-même quand elle impose cette culture-là, ce serait une très bonne chose. Les États-Unis, de tradition libérale, n'hésitent jamais à défendre leurs intérêts et à donner des amendes très supérieures à 2 milliards d'euros à des entreprises. Que l'Europe arrête d'avoir peur de son ombre ! Elle est une grande puissance économique mondiale. C'est tout le sens de la transformation de l'union monétaire en union économique.

Que pensez-vous de la théorie de la fin du travail avec les nouvelles technologies?

Le grand défi de l'avenir porte sur le travail. Je suis convaincu que les transformations technologiques nous permettront de renouer avec la prospérité. Mais il faut que cette prospérité profite à tous. C'est là que l'État a un rôle à jouer. Quelles formes prendra le travail demain ? Comment aider les gens à s'adapter plus rapidement à des changements plus fréquents ? Comment faire pour que la formation professionnelle ou l'apprentissage apporte aux salariés et aux chômeurs les compétences pour les nouveaux métiers qui apparaissent ? Ce sont les questions parmi les plus importantes pour les grandes démocraties contemporaines. Dans ces domaines, il faut que le ministère de l'Économie, le ministère du Travail, celui de l'Éducation nationale travaillent ensemble, la main dans la main. Nous allons avec Muriel Pénicaud et JeanMichel Blanquer mener une réflexion approfondie avec tous les acteurs, entrepreneurs, scientifiques, chercheurs, pour savoir comment adapter la société française à l'avenir du travail. Il n'y a pas de bonne économie sans une éducation et une formation solides. C'est la clef du retour d'une prospérité partagée.

Propos recueillis par Robert Jules et Philippe Mabille

___

ENCADRÉ/REPERES

___

Hermès à Bercy

Bruno Le Maire en Hermès, messager de Jupiter-Macron... oui, le ministre de l'Économie a osé la comparaison lors de son récent déplacement à New York pour « vendre » au gotha de Wall Street les atouts de la France. L'ancien candidat à la primaire de la droite et du centre (2,4% des voix), réélu député dans sa circonscription de l'Eure sous l'étiquette "majorité présidentielle" se revendique toujours fidèle à ses convictions... de droite.

Né le 15 avril 1969 à Neuilly-sur-Seine, ce normalien, agrégé de lettres modernes et énarque, sorti au Quai d'Orsay, a été directeur de cabinet de Dominique de Villepin aux Affaires étrangères puis à Matignon. Secrétaire d'État aux Affaires européennes puis ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy, il avait pesté de voir Bercy lui passer sous le nez au profit de François Baroin. Son ralliement à Emmanuel Macron lui a enfin permis de conquérir cette citadelle pour mettre en œuvre les réformes économiques et fiscales du candidat et tenter de réduire enfin les dépenses publiques. Il est là pour porter les mauvaises nouvelles, mais lui laissera-t-on la primeur de l'annonce des bonnes, si elles viennent ?

Commentaires 66
à écrit le 13/07/2017 à 14:59
Signaler
Ce que veut dire M. LE MAIRE est simple : il faut arrêter que les classes moyennes et les plus modestes veuillent améliorer leur sort. Il suffit juste que les gens soient heureux qu'il y ait de plus en plus de très riches, et de plus en plus de trè...

à écrit le 12/07/2017 à 9:31
Signaler
« Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! », demande le ministre de l'Économie venu de la droite. Ils sont rigolos, ces politicards. Ils sont au service d'une classe, celle des exploiteurs, qui vivent (et plutôt bien) de notre travail...

le 16/07/2017 à 13:27
Signaler
Très juste, encore des nouveaux pour nous dire, qu'il faut réformer unilatéralement, et qu'il faut que l'on en chie encore pendant 5 ans. Stop à ces penseurs de l'impossible...notre démarche doit s'orienter vers tous le futurs exploitables qu'ils con...

à écrit le 07/07/2017 à 17:47
Signaler
Grace a Bruno Lemaire la France a deja change Et oui les retraites qui gagnent 1400 euros par mois sont des hommes riches (dixit BL sur TF1) et ils ne le savaient pas !!!!!!!!!

le 10/07/2017 à 13:17
Signaler
1400*12*40 ans de vie à la retraite = 672 k€. C'est pas mal, non ?

à écrit le 07/07/2017 à 14:15
Signaler
Non, le ministre se trompe et trompe les français: rien ne change avec le nouveau président, c'est de la pure communication. Il ne trompe pas les chefs d'entreprise et les investisseurs qui voient le capital et ses revenus encore plus taxés qu'aupara...

à écrit le 07/07/2017 à 12:17
Signaler
"ont cru comprendre" aurait etait plus exacte.

à écrit le 07/07/2017 à 9:21
Signaler
Le véritable problème est que les choses ne changent pas seulement en France mais dans le monde, et que la France ne représente qu'un petit 1% de ce monde en mutation accélérée, démographique avant tout, avec incidence notamment économique, sociale e...

à écrit le 07/07/2017 à 9:01
Signaler
Cause toujours.... il faut être complètement cinglé pour créer une entreprise en France avec une pareille spoliation fiscale. En plus, le RSI est un enfer pour ceux qui le paient. Quitter la France est impératif si on veux vivre et non pas survivre. ...

le 07/07/2017 à 16:55
Signaler
Alors tu fais quoi encore ici ? Pourquoi tu pars pas ? Et tu crois qu'ailleurs c'est mieux ?

le 08/07/2017 à 18:00
Signaler
J’espère que tu vas rendre avant de partir avec effets rétroactifs tout ce que l'état t'as donné depuis ta naissance et crois moi cela fait du blé.

à écrit le 07/07/2017 à 8:35
Signaler
C'est la demande qui fait l'offre pour certain afin que d'autre puisse profiter d'une offre sans que la demande soit présente!

à écrit le 07/07/2017 à 8:32
Signaler
Bruno Lemaire et le gouvernement Philippe Edouard sont comme les gouvernements Fillon puis Ayrault Valls, de grands bavards invétérés qui disent tout et son contraire, sans opinion réelle, au lieu de travailler à la tâche ; Bref tous les mêmes,...

à écrit le 07/07/2017 à 8:20
Signaler
tout change, comme les autres, impôts , impôts,impôts, l'invasions émigrés, invasions musulmanes, = des attentats et des morts Français, tout change, sans rien changer, BLA BLA BLA radio Paris MENT , Radio Paris est Allemand, radio Paris est soci...

à écrit le 07/07/2017 à 7:21
Signaler
Rien ne change pas de baisse sur l'impôt des sociétés, pas de suppression de l'isf, pas de flat tax pour 2018 et en plus on a une augmentation de la CSG sur tous les revenus dont ceux du capital. MOnsieur le ministre on ne prend pas des vessies pour ...

à écrit le 07/07/2017 à 7:15
Signaler
Droit à l'erreur pour les ministres comme droit à la négligence pour la patronne du FMI, droit au "déport" pour les ministres de la Santé dont les conjoints sont patrons de l'INSERM ou de l'Agence des Participations de l'Etat, bravo à l'imagination ...

à écrit le 07/07/2017 à 2:18
Signaler
Je pense que comme du temps de Mitterrand, on va voir apparaitre bientôt les pancartes " je suis un con, j'ai voté Macron" :-)

à écrit le 06/07/2017 à 22:18
Signaler
Dans quelques mois le peuple va regretter Hollande car avec lui on était riche avec 4000 € maintenant on est déja riche avec 1200 € .

à écrit le 06/07/2017 à 17:55
Signaler
POUR TRANSFORMEZ LE PUBLIC ET LE PRIVE IL FAUT ETRE COERANT? MOI IL ME SENBLE QU IL FAUDRAS AUX MOINS TROIS ANS POUR VOIR LE RESULTAT DE LEURS PROGRAMES ? ? CELA VAS ETRE LONGT ET J ESPERE QU ILS VONT REUSIR SANS APAUVRIRE PERSONNE? SINON LA REACTION...

à écrit le 06/07/2017 à 17:52
Signaler
Le gouvernement pourra parler une fois les réformes accomplies. Le discours tenu actuellement me rappelle hélas les promesses creuses effectuées par les dirigeants précédents en début de mandat.

le 06/07/2017 à 18:27
Signaler
Ils ne font que de la com, de la com, écoutez Darmanin et Lemaire, ce sont des éléments de langage, on se renvoit la balle, triste début pour ce gouvernement !!!!

à écrit le 06/07/2017 à 17:14
Signaler
Bruno Lemaire a raison ,les choses vont changer en France avec Macron, mais les investisseurs pensent contrairement à lui qu'elles vont allez plus mal et pas mieux car ils ont déjà pris acte de l'absence de courage politique en ce début de quinquenn...

à écrit le 06/07/2017 à 17:10
Signaler
"La réforme de l'ISF sera votée cette année et entrera en vigueur en 2019" Il aurait pu développer un peu plus et dire ce que dit Mr RAFIK SMATI (https://www.youtube.com/watch?v=U45ydeJYB3k). Soit l'ISF calculée sur l'immobilier en laissant la financ...

à écrit le 06/07/2017 à 16:52
Signaler
les choses changent , mais dans quel sens : augmentation de la CSG 1.7% , et taxations sur les produits financier et l'immobilier à venir ; pas sûr que ces mesures rassurent

à écrit le 06/07/2017 à 14:55
Signaler
Valet.

à écrit le 06/07/2017 à 14:45
Signaler
il ne vous a certainement pas echappe que nous sommes revenu au HOLLANDISME AVANT HIER une csg pour les riches à 1201 euros de revenu HIER le ministre des transports veut une nouvelle taxe meme sur les nationales Aujoudh'hui mr hulot veut u...

à écrit le 06/07/2017 à 14:00
Signaler
En effet, la taxe d'habitation supprimée à la fin du quinquennat , fin de l'essence/diesel en 2400 , c'est très loin, habiter sur mars en 3000, et changer d'univers dans 1 milliard d'année. Très intuitif ce gouvernement, par contre pour les nouveaux ...

à écrit le 06/07/2017 à 13:55
Signaler
Hollande avait réussi a redonner un allant économique au pays.Le Maire et la droite vont tout détruire en augmentant les taxes et impots et en supprimant les aides au secteur économique (CICE)

le 06/07/2017 à 15:00
Signaler
En lisant votre commentaire complètement à côté de la plaque, je comprends qu'il n'y ait plus bcp d'élus PS !

le 06/07/2017 à 15:05
Signaler
Les entreprises doivent faire des bénéfices par elles-mêmes et ne doivent pas dépendre des impôts ou bien des aides de l'État.... C'est fini le communisme et le CICE. L'URSS n'existe plus. Ne la faisons pas revivre.

le 15/07/2017 à 9:00
Signaler
à te lire on voit bien , de quelle entreprise tu dépends!!!. il y a en marre des gens gavés de la république ,qui ne savent que brailler par rapport à tous ceux qui veulent créer et gagner le fruit de leur création, et je ne parle pas des entreprises...

à écrit le 06/07/2017 à 12:55
Signaler
Démagogie pure ! "que tout le monde ait du travail, que ceux qui payent le tribut le plus élevé au chômage, les jeunes les moins qualifiés, etc.", comme si des parents de 40 ans au chômage avec 3 gamins ne payaient pas un lourd tribut aussi. Ils ont ...

à écrit le 06/07/2017 à 12:39
Signaler
Ah bon? Que les choses changent en France? NON que les choses changeront peut-être en 2019!

à écrit le 06/07/2017 à 12:26
Signaler
supprimer la lutte des classes quand Mr MACRON parle des SANS RIEN ?difficile a avaler ,,,,,???? quand on semble opposer salaries et retraites riches avec 1210 euros

à écrit le 06/07/2017 à 10:55
Signaler
Hermès a été pris la main dans le sac. La suppression de la TH remise aux calendes grecques, le CICE plus tard , en revanche, la CSG va bien augmenter , ne sera pas déductible de l'IR et va pénaliser les retraités,les professions indépendantes et les...

à écrit le 06/07/2017 à 10:55
Signaler
Vous voulez le programme économique de la France ? Lisez les GOPE de Bruxelles - tout y est. Un CDI jetable pour améliorer la "flexibilité", une ubérisation généralisée des professions réglementées, une privatisation progressive de la sécu et de la s...

le 06/07/2017 à 11:35
Signaler
Belle analyse , Macron est un leurre qui va s'appuyer sur une majorité hétéroclite et peu expérimentée.Macron ne représente que 25 % des français, et , à peine installé , il reporte aux calendes grecques les baisses d'impôts. Les français ne voulaien...

le 06/07/2017 à 12:48
Signaler
Il n'y a pas de nouvelle gauche, c'est la mort du PS. Il y a juste un " alibi", un pont pour éviter l'écroulement. Sans social démocratique dans les pays européens, c'est la fin de l'Europe.

le 06/07/2017 à 15:02
Signaler
La CSG est aussi payé par les revenus du capital, la hausse va avant tout toucher les classes aisées et leurs plus-values

à écrit le 06/07/2017 à 10:52
Signaler
Bonjour, Je souhaiterais transmettre à M.le ministre de l'économie, vous êtes fier de votre passé et bien moi aussi, vous dites que vous êtes prêt à corriger les erreurs, moi je n'attends que ça de votre part. En 2012 il y a eu des lois injustes com...

à écrit le 06/07/2017 à 10:48
Signaler
Bonjour, Je souhaiterais transmettre à M.le ministre de l'économie, vous êtes fier de votre passé et bien moi aussi, vous dites que vous êtes prêt à corriger les erreurs, moi je n'attends que ça de votre part. En 2012 il y a eu des lois injustes com...

à écrit le 06/07/2017 à 10:46
Signaler
Merci d'etre un minimum rigoureux. Jupiter ne peut etre associé à Hermès, ce n'est pas la meme mythologie ( autant mettre Thor et Hermes dans ces cas la) Romain = Jupiter -Mercure Grec= Zeus - Hermes

à écrit le 06/07/2017 à 10:38
Signaler
Unr vraie tragédie grecque en France : Jupiter avec sa foudre et Hermès son messager et guide des héros et voleurs conduisant les âmes en enfer.

à écrit le 06/07/2017 à 10:35
Signaler
Après l'enfumage, la méthode coué. Les investisseurs ne sont pas prêts de revenir. Il est même à prévoir que comme moi ils fassent leurs valises pour quitter un pays qui s'enfonce avec les guignols plus prompts à faire des selfies qu'à prendre des me...

le 06/07/2017 à 11:31
Signaler
Le Maire:"pas de nouveaux impôts".LOL!Hausse de la CSG,retour de l'écotaxe,hausse des taxes sur le diésel et les cigarettes etc.On le savait déja ,mais il le confirme,ce monsieur n'est pas trop sérieux

à écrit le 06/07/2017 à 10:16
Signaler
Tissu de stupidités ! Rien n'arrête les utopies droitières tant le rêve leur est permis ! Non Monsieur, le pays n'est pas prêt de sortir de la lutte des classes. Bien au contraire, je crois qu'il va y retourner avec des confrontations musclées. ...

le 06/07/2017 à 15:10
Signaler
Arrête ton blabla et de parler comme Mélenchon lol.... Déjà tu ne proposes aucune solution économique pour créer des emplois. À part critiquer et faire des belles phrases, tu proposes quoi comme solutions ? Concrètement ....

à écrit le 06/07/2017 à 10:08
Signaler
"Les choses changent" avec 20 milliards d'impôts en plus, comme au bon temps de Hollande : CSG, taxes sur le Diesel, etc... Les investisseurs étrangers ne vont donc pas se ruer, une fois de plus, sur notre Pays !!!

le 06/07/2017 à 12:47
Signaler
De toutes façons quand les investisseurs viennent investir en France c'est avant tout pour béneficier d'avantages fiscaux et/ou sociaux, je rappelle que le premier critère d'investissement étranger en France est le CIR Credit Impot Recherche, la rech...

à écrit le 06/07/2017 à 9:53
Signaler
Les Français ne seront pas dupes bien longtemps. Sortir de la lutte des classes voudrait dire répartir l'effort financier sur tout le monde en fonction de ses moyens. Ce n'est pas le cas. La CSG est principalement payée par les salariés et les ...

le 06/07/2017 à 11:56
Signaler
La France depuis des décennies fait deux choses sur le plan budgétaire : - augmenter toujours plus l'assiette de taxes - pousser toujours plus la redistribution fiscale (des "riches" vers les "pauvres") Ce qu'elle ne fait pas, c'est créer les c...

à écrit le 06/07/2017 à 9:51
Signaler
300 milliards de recettes, 370 milliards de dépenses, 80 milliards d' évasion fiscale des multinationales copines intouchables celles-là, on en redemande du petit Le Maire .... Le capitaine de pédalo a fait des émules qui nous servait a pe...

à écrit le 06/07/2017 à 9:49
Signaler
Les Français, au fond, se moquent de savoir si l'on vient de la droite ou de la gauche : ils demandent des résultats et c'est cela qui compte pour moi", affirme le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire ALORS METTEZ VOS PAROLE...

à écrit le 06/07/2017 à 9:49
Signaler
Ah oui les choses changent ! on tape toujours sur les mêmes ! Fonctionnaires , salariés , personne n'en parle . Vive les entrepreneurs ! une question , si le patronnât se plaint sans arrêt , ce n'est pas pour faire oublier sa propre médiocrité ? L'é...

à écrit le 06/07/2017 à 9:46
Signaler
Certes les investisseurs et l'Europe louent le changement de "climat" en France. Toutefois ils attendent toujours les mesures concrètes qui changeront ( et pas les projets ) les structures en France. Seuls les changements ( radicaux ) permettront d...

à écrit le 06/07/2017 à 9:41
Signaler
« Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! » Par contre le vote de classe continu de plus belle: Une réforme du Code du travail, alors que seul un gros tiers (36%) y est opposé. Mais le sujet s'avère politiquement et sociologiquem...

à écrit le 06/07/2017 à 9:14
Signaler
"Sortons une fois pour toutes de la lutte des classes ! " "Oui il y a bien une lutte des classes mais c'est ma classe, celle des riches, qui la fait et nous gagnons." W. Buffet Lemaire petit serviteur de l'oligarchie contredit un multimilliar...

à écrit le 06/07/2017 à 9:09
Signaler
la réalité est tout autre ..! hélas pour eux.. plus de 60% n y croit guere... le vent tourne la girouette

à écrit le 06/07/2017 à 8:21
Signaler
"Les investisseurs ont compris qu'avec l'élection d'Emmanuel Macron, les choses changent en France" balivernes minables Les affirmations de Bruno Lemaire es qualité de Ministre sont contredites par les vagues énormes de licenciement et les liqu...

le 06/07/2017 à 9:46
Signaler
"DongFeng a pris le contrôle de PSA," Tu t' es vu quand tu as tisané ...???!!! La seule façon de s' en sortir c' est d' oublier les autos du Vwgate

le 06/07/2017 à 9:55
Signaler
Ca fait que 1 mois que le nouveau gouvernement est en place, donc leur mettre tout ça sur le dos n'est pas fondé. Regardez plutôt vers les ruines du PS si vous voulez.

le 06/07/2017 à 12:50
Signaler
Comment pouvez vous leur attribuer les erreurs du passé ? ils n'ont encore rien fait. Attendez de voir les résultats avant de dire n'importe quoi !

le 06/07/2017 à 19:38
Signaler
Répondre à Jean, Des nouveau, mais vous rêvez, mais dans ce gouvernement, ils ont été ministres, députés ou sénateurs, à droite, au centre ou à gauche, et ils ont un moment ou un autre décrié la politique qu'ils remettent place. En campagne, je bais...

à écrit le 06/07/2017 à 7:48
Signaler
Le probleme de la France c'est sont administration archaique, mediocre, paresseuse qui consomment toutes les richesses. Les investisseurs ont surtout compris qui'il est urgent d'attendre car nous sommes le pays des belles promessse sans suite!!!!

le 06/07/2017 à 9:53
Signaler
Suis d'accord avec Réaliste une minorité que l'on appelle fonctionnaire et son service publique médiocre ruine notre pays

le 07/07/2017 à 22:03
Signaler
@Pauline: euh, 5,64 millions, ce n'est pas une minorité :-)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.