Les sept préfets chargés de préparer la réforme territoriale ont été nommés

Ils doivent adapter l'organisation de l'Etat à la nouvelle carte des régions, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016.
"Aucun territoire ne sera laissé de côté", ont promis mercredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat Thierry Mandon.

"La phase opérationnelle de la réforme territoriale", qui se met progressivement en place, a été lancée mercredi 22 avril par Manuel Valls. Le Premier ministre a désigné les sept "préfets préfigurateurs" censés accomplir une mission essentielle: proposer d'ici juillet une nouvelle organisation de l'Etat.

Il s'agit notamment d'adapter cette dernière à la nouvelle carte des régions, qui entre en vigueur au 1er janvier prochain. Ce "projet d'organisation régionale" des administrations devra être établi par "le dialogue avec les élus et la concertation avec les organisations syndicales", selon le cahier des charges.

Le choix des capitales interviendra ensuite

Ont notamment été désignés "préfets préfigurateurs" ceux des régions Alsace, Aquitaine, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes. En même temps ont été nommés sept directeurs généraux "préfigurateurs" des Agences régionales de santé (ARS), et neuf "recteurs coordonnateurs" d'académies.

Cela ne préjuge pas, assure toutefois le gouvernement, du choix des capitales dans les sept régions agrandies (Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace/Lorraine/Champagne-Ardenne, Bourgogne/Franche-Comté, Rhône-Alpes/Auvergne, Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, Aquitaine/Poitou-Charentes/Limousin et Normandie). Le ministère de l'Intérieur précise: "Le choix provisoire du siège des futurs chefs-lieux" sera fait "au plus tard fin août", après avis notamment des conseils régionaux. Le choix définitif interviendra "en juillet 2016", après l'élection en décembre des assemblées des nouvelles régions.

Pas de recentrage

"Pas question" d'ailleurs "d'un recentrage vers le nouveau chef-lieu de région" des directions régionales aujourd'hui disséminées, puisque des implantations ailleurs qu'au chef-lieu régional "sont possibles", affirme-t-on au sommet de l'Etat.

Les villes qui perdront leur position de capitale régionale feront l'objet "d'une attention particulière". Et "aucun territoire ne sera laissé de côté", ont promis mercredi  le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat Thierry Mandon devant le Conseil des ministres, malgré l'agrandissement de sept des treize futures régions métropolitaines et  l'éloignement des chefs-lieux de région qui s'en suit.

Commentaires 4
à écrit le 23/04/2015 à 9:54
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Cette réforme à permis aux fonctionnaires de créer de nouvelles métropoles pour recaser les fonctionnaires mis sur la touche par la soi disant réforme. Ce pays continue à être conduit par des gens qui vont vivre uniquement sur les prélèvements d’im...

à écrit le 23/04/2015 à 9:52
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Et dire qu'à la base, ce millefeuille territoriale et administratif devait être réduit. Et là, on se retrouve avec une strate supplémentaire avec les coûts et la complexité qui vont avec. Effectivement, cette "réforme territoriale" est belle, économi...

à écrit le 23/04/2015 à 9:12
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Bizarre qu un grand serviteur de la nation comme le préfet de région de Nantes n y soit pas ! Peut être n est il pas assez socialisant? Bien pensant ??👹

à écrit le 23/04/2015 à 1:41
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On aimerait juste savoir quand on a le droit de lever le doigt sans se faire couper le bras pour poser une question... Ah ces socialistes! Des amoureux de la Nation et de son peuple.

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