La CGT a voté une grève reconductible dans les 19 centrales nucléaires qui démarrera par une baisse de charge ce mercredi 1er juin au soir, a appris aujourd'hui Reuters de source syndicale. Et ce, "contre la modification de leurs garanties collectives que constitue la loi dite 'travail', qui s'intitule réellement 'loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs'".
Dans un communiqué publié à la mi-journée, la CGT a notamment demandé aux salariés de l'énergie d'effectuer des coupures sélectives d'électricité et de gaz, ciblant les services de l'Etat et les locaux du Medef.
Coupures: la CGT tiendra compte des "impératifs de sécurité"
Le 26 mai, la grève avait déjà été votée dans la totalité des centrales nucléaires.
"C'est le moment d'accentuer la mobilisation. Nous appelons à un mouvement le plus fort possible", avait déclaré mardi 23 mai Marie-Claire Cailletaud, la porte-parole de la Fédération nationale mines-énergie de la CGT (FNME-CGT).
La CGT avait toutefois tenu à souligner que "cela ne veut pas dire qu'il y aura des baisses de charge". "Il y aura des baisses de charges où ce sera possible en fonction des impératifs de sécurité", a précisé Philippe Rancelli, le secrétaire régional CGT EDF du Centre-Val de Loire.