Loi Travail : les quotidiens nationaux, bloqués, se sentent "pris en otage"

Aucun quotidien national français ne paraîtra dans les kiosques jeudi, en raison de la grève dans les imprimeries. Le syndicat patronal de la presse quotidienne nationale (SPQN) regrette de ne pas pouvoir accomplir sa mission.
Les journaux n'étaient déjà pas parus le 31 mars et le 28 avril.

Lors de la 8e journée de mobilisation prévue contre le projet de loi réformant le droit du travail, les quotidiens nationaux français ne paraîtront pas jeudi 26 mai. C'est la conséquence de l'appel à la grève lancé mardi par la CGT du Livre dans les imprimeries, "pour les quotidiens nationaux de nuit datés du 26 mai et pour ceux de jour datés du 27 mai". Une situation vécue comme abusive par le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) qui, dans un communiqué envoyé mercredi, regrette ce blocage:

"Pour la troisième fois au cours de ces 2 derniers mois, la CGT bloque l'impression et la distribution des quotidiens nationaux".

Les journaux n'étaient déjà pas parus le 31 mars et le 28 avril.

"Nos journaux sont pris en otage par la CGT dans son combat contre la loi 'travail'. Cette troisième non-parution, comme les deux précédentes, n'est liée à aucun contexte propre à nos journaux ou à nos imprimeries", dénonce le SPQN.

Les lecteurs "victimes d'un conflit strictement politique"

"Nos lecteurs sont les victimes d'un conflit strictement politique qui oppose la CGT au gouvernement", accuse le syndicat patronal.

"La presse écrite quotidienne nationale se retrouve de manière absurde à être le seul grand média à ne pas être en capacité d'accomplir sa mission, et ne peut informer les Français des grandes questions politiques qui agitent notre pays", souligne le SPQN. "L'ensemble de la presse quotidienne nationale, ses rédactions et ses emplois sont fragilisés".

Les journaux pourront être lus sur les sites internet des titres, rappelle le syndicat.

Commentaires 9
à écrit le 26/05/2016 à 19:58
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Belle exemple de la vision étriqué voir stalinienne de la CGT de monsieur Martinez. Une pensée unique, un seul journal, la vérité. Pravda, Tovarichtch! Lamentable, nous ne sommes pas en 1917.

à écrit le 26/05/2016 à 17:43
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il faut rappeler que le presse francaise est soumis a lobole du pouvoir le chantage de l'executif a la subvention est le moyen des dictatures idem pour la radio et la tele

à écrit le 26/05/2016 à 12:31
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Et la censure sur l'expression demandée à tous les quotidiens nationaux par Mr Martinez le secrétaire général de la cgt et refusée où il souhaitait présenter ces arguments...La presse roule pour qui, il suffit de voir les titres par contre l'interven...

à écrit le 26/05/2016 à 11:11
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ah tiens cela reagit pour ça... et les automobiliste ils ne sont pas pris en otage ??

à écrit le 26/05/2016 à 10:26
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Faîtes uniquement des éditions numériques avec abonnement ou achat unique, ça leur fera les pieds et vous n'aurez plus de problèmes d'impressions.

le 26/05/2016 à 11:39
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Pas la peine, les journaux numériques reprennent que les articles de L'AFP. Regardez l'article sur la diminution du chômage hier. Le monde libé l'obs le point etc... article de l'afp ^^ Trop de subventions pour ces journaux

à écrit le 26/05/2016 à 10:22
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J'avais entendu que la CGT voulait que les journaux publient un "papier" (tract ?) de leur mouture, et vu les refus de "télécommander la ligne éditoriale" de chaque journal (papier, car en ligne, ont pas de levier), ils ont décidé de tout bloquer (sa...

à écrit le 26/05/2016 à 10:17
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"Nos lecteurs sont les victimes d'un conflit strictement politique qui oppose la CGT au gouvernement", accuse le syndicat patronal". Ouf, heureusement qu'un syndicat patronal ne fait pas de politique.

le 26/05/2016 à 15:30
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@lachose : ah, il nous manquait le "troll" de la CGT !!! Pas de probleme, on ne se laissera pas mettre le pied dessus par la minorité activiste !!!

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