Pourquoi l'Assurance chômage intéresse tant le monde politique ?

Le Président de la République ainsi que plusieurs autres leaders politiques ont récemment appelé à une modification des règles de l'assurance chômage. Pourtant, la réalité sur l'indemnisation du chômage n'est pas toujours celle que l'on croit. Et une modification des paramètres n'est pas forcément aisée... ni vraiment nécessaire.
Jean-Christophe Chanut
L'Assurance chômage est dans le collimateur des hommes politiques. Pourtant, la modification des paramètres n'est ni forcément utile ni très aisée.

Publié le 22 janvier à 9 heures. Mis à jour le 2 février à 10 heures 20

Le rendez- vous est traditionnel. C'est normalement le 22 février que va s'ouvrir la délicate négociation sur le renouvellement de la convention d'assurance chômage qui fixe les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi. Les organisations patronales et syndicales, gestionnaires de l'Unedic, l'organisme paritaire qui gère l'assurance chômage, vont donc s'atteler à déterminer de nouvelle règles, sous l'œil très attentif du monde politique, de gauche comme de droite, qui a des idées très arrêtées sur l'assurance chômage.

L'assurance chômage dans le collimateur des politiques

De fait, depuis plusieurs semaines les déclarations se sont multipliées sur l'indemnisation des chômeurs. A commencer par François Hollande qui, lors de ses vœux aux « acteurs de l'entreprise et de l'emploi » a rappelé que la France avait les durées d'indemnisation les plus longues en Europe... Le sous-entendu était très clair. Ce sont aussi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, et le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen qui y sont allés de leurs petites phrases sur un régime qui devrait davantage inciter à la reprise de l'emploi. A droite, Nicolas Sarkozy a aussi enjoint les partenaires sociaux à réduire le déficit de l'assurance chômage. Et s'ils n'y parviennent pas, l'ancien chef de l'Etat propose alors de confier à l'Etat, pour un temps du moins, la gestion de l'assurance chômage.

Puis ce fût le tour du ministre des Finances, Michel Sapin, et de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, de laisser entendre qu'un retour à la dégressivité des allocations était une piste "possible". La préparation des esprits joue donc à fond afin de mettre la pression sur les gestionnaires de l'Unedic. Mais, dans la réalité, qu'en est-il de l'état du régime. Tour d'horizon.

Des finances passablement dégradées

Les finances de l'assurance chômage sont victimes d'un redoutable "effet ciseaux". En période de fort chômage, les recettes liées aux cotisations diminuent, alors que les dépenses d'allocation augmentent. Grosso modo, chaque année depuis 2009, l'Unedic enregistre un trou compris entre 3 et 4 milliards d'euros. Ainsi, l'Unedic s'attend à un déficit de 4,4 milliards d'euros en 2015 puis de 3,6 milliards d'euros en 2016. Et la dette cumulée s'établirait à 25,8 milliards d'euros fin 2015 et dépasserait les 29 milliards en 2016, soit un niveau pas très éloigné du montant total des recettes de cotisations (environ 34 milliards d'euros).

Ceci dit, comme le soulignent les responsables de l'Unedic, le déficit du régime pourrait rapidement diminuer si l'emploi repartait durablement et que le chômage diminuait.
Oui mais... Le temps presse car la France s'est engagée auprès de la Commission européenne à ramener en 2017  son déficit public sous la barre des 3% du PIB, comme le prévoit les critères de Maastricht. Or, la dette de l'Unedic fait partie intégrante des déficits publics pris en compte pour le respect de ce critère des 3%... D'où la grande vigilance du Président de la République et du Premier ministre.

Dans un rapport, révélé par l'AFP,  remis le 20 janvier par le gouvernement à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, l'exécutif mentionne quelques pistes d'économies possibles prenant en compte le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d'indemnisation et le niveau des allocations.

Par exemple, diminuer de 100 jours la durée maximale d'indemnisation pour tous les allocataires permettrait d'économiser 1,1 milliard d'euros. L'effort pèserait sur 406.000 allocataires, qui perdraient chacun 2.600 euros par an.

Autre exemple, passer à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un jour cotisé, au lieu de un jour cotisé pour un jour indemnisé, ferait économiser 900 millions d'euros, répartis entre 947.000 allocataires (900 euros/personne).

Concernant le niveau de l'allocation, abaisser le plancher d'indemnisation de 57% à 49% de l'ancien salaire brut rapporterait un milliard d'euros au régime, en affectant 1,28 million d'allocataires (800 euros/personne).

Un système trop généreux ?

Beaucoup de fantasmes circulent sur l'indemnisation des demandeurs d'emploi. D'abord, il est important de préciser que seule une minorité de demandeurs d'emploi sont indemnisés. Selon les dernières données connues de la Dares (service statistiques du ministère du Travail), qui portent sur le mois de septembre 2015, 39,9% des demandeurs d'emploi en catégories « A,B,C,D,E » sont indemnisés par l'assurance chômage (hors allocation de formation) et 8% le sont au titre du régime de solidarité nationale (par exemple, les titulaires de l'allocation de solidarité spécifique, l'ASS), après avoir épuisé tous leurs droits à l'assurance chômage... Une minorité donc.

Quant au montant moyen de l'allocation perçue, il atteint 1.057 euros net par mois à la fin 2014 (dernières données connues). Dans le détail, 99% des demandeurs d'emploi indemnisés perçoivent moins de 3.872 euros brut par mois, 95% moins de 2.079 euros et 50% moins de 1.031 euros. Quant à la fameuse allocation maximale de 7.183 euros brut par mois, elle est perçue par... 1.440 allocataires, soit 0,04% des bénéficiaires. Les allocataires concernés sont des personnes qui percevaient un salaire d'au moins 12.516 euros bruts par mois en 2014. Et ils ont droit à une allocation égale à 57% de leur ancien salaire (dans la limite de ces 12.516 euros).

Il y a un grand débat autour de ce plafond considéré comme beaucoup trop élevé. Il convient dès lors d'expliquer pourquoi. En France, à la différence d'autres pays européens, le système d'indemnisation du chômage est en partie basé sur la notion «d'assurance», d'où l'appellation «Assurance chômage» qui, comme son nom l'indique, garantit une prestation résultant du niveau de contribution fixé par la cotisation. Or, effectivement, les allocations sont versées sur la base de 4 fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale (12.516 euros en 2014), lorsque l'on a cotisé à hauteur de ce plafond ! Et, de fait, quelques cadres supérieurs cotisent (la cotisation des salariés est de 2,4%) à l'assurance chômage parfois jusqu'à ce plafond. Ils attendent donc une prestation équivalente en retour, en toute logique assurantielle.

La question du plafond de l'allocation

Ce qui signifie que si l'on voulait modifier ce plafond d'indemnisation, comme le réclament de nombreux politiques, il faudrait logiquement modifier proportionnellement le plafond de cotisation. A moins que, à l'instar de ce qui existe en matière de retraites complémentaires, les gestionnaires de l'Unedic décident d'instaurer une sorte de « taux d'appel » des cotisations différent du taux réel. En d'autres termes, une partie de la cotisation ne donnerait pas droit à une allocation supérieure...

Sinon, si l'on diminue le plafond de cotisation, ceci aura pour résultat de diminuer les recettes de l'assurance-chômage. En effet, la proportion de demandeurs d'emploi avec un ancien salaire élevé est notablement plus faible que ceux à basses rémunérations (Smic et travailleurs précaires). Pas certain donc, financièrement parlant en tout cas, que l'Unedic soit gagnante à une modification des règles. Il faudra faire fonctionner les calculettes pour établir intelligemment un nouveau plafond d'indemnisation... et de cotisation.

Le problème de la durée de l'indemnisation

Là aussi, ce n'est pas aussi simple que certains le pensent. En France, l'accès à l'indemnisation est ouvert aux salariés dès 4 mois de travail, contre 6 mois au Luxembourg et aux Pays-Bas et au moins 12 mois dans les autres Etats. Quant à la durée d''indemnisation, la plus longue est observée aux Pays-Bas (38 mois) et en Belgique où elle n'est pas véritablement prédéterminée (elle dépend de l'âge, du sexe et de la région où réside le chômeur). Au Danemark, le pays de la " flexisécurité ", une loi de 2010 a ramené de 48 mois à 24 mois la durée d'indemnisation. En France, cette durée ne peut pas dépasser 24 mois pour les moins de 50 ans et 36 mois pour les plus âgés. La Cour des comptes préconise d'ailleurs de remonter de 50 à 55 ans, l'âge donnant droit à une indemnité durant 36 mois. Mais depuis la dernière convention d'assurance chômage de 2014 et l'introduction du principe des « droits rechargeables », la notion de durée d'indemnisation a quelque peu évolué. En effet, il est possible de percevoir... quasi indéfiniment une allocation. Explication.

Les effets pervers des droits rechargeables

Toute période travaillée par un demandeur d'emploi avant l'épuisement de ses allocations allonge la durée de ses droits à l'Assurance chômage, si la perte de ce nouvel emploi n'est pas volontaire. C'est ce que l'on appelle "les droits rechargeables". Il faut cependant avoir au moins travaillé 150 heures sur l'ensemble de la période d'indemnisation. Si cette condition est remplie, une fois tous les droits initiaux du demandeur d'emploi utilisés, et seulement à ce moment-là, il va être effectué un « rechargement » des droits qu'il a acquis en travaillant pendant la période d'indemnisation. Ce « rechargement » lui ouvre de nouveaux droits, c'est-à-dire une allocation d'un nouveau montant pour une nouvelle durée qui sera calculée sur la base des activités reprises.

Alors certes, le système est ingénieux car il incite les demandeurs d'emploi à reprendre une activité. Mais il a un effet pervers : il pousse les employeurs à multiplier les contrats courts. De fait, les entreprises, avec la complicité en général subie des salariés, ont très bien compris qu'elles pouvaient optimiser leur gestion du personnel peu qualifié en se défaussant sur l'assurance chômage. En d'autres termes, elles utilisent cette main d'œuvre sur des plages horaires les plus courtes possibles, via des CDD très courts puis s'en délestent... puis réembauchent en CDD court quand elles en ont de nouveau le besoin. Pour preuve, selon une note du Conseil d'analyse économique, 70% des embauches en contrat court... sont des réembauches chez un ancien employeur.

Du côté des salariés, certains peuvent trouver un avantage à ce système en alternant de courts épisodes d'emploi et d'inactivité pour prolonger l'indemnisation, puisque chaque nouvelle période de travail donne droit à une nouvelle période d'indemnisation. Or, en période de crise où l'emploi stable est rare, c'est un mode de survie... Mais tout ceci conduit à un paradoxe redoutable : l'indemnisation du chômage, initialement destinée à accompagner des périodes de transition entre deux emplois durables, génère, en réalité, une instabilité constante de l'emploi !

La question de la dégressivité des allocations

Plusieurs pays européens ont institué une dégressivité des allocations. Ainsi, en Espagne, une réduction du montant de l'allocation de 10 points (de 60% à 50%) du salaire de référence a été instituée à partir du 7e mois. La Belgique sert une allocation dégressive par paliers correspondant aux périodes d'indemnisation. Et le Portugal sert une allocation réduite de 10% à partir du 181e jour d'indemnisation depuis le 1er avril 2012. En France, la question de l'instauration de la dégressivité des allocations est également mise régulièrement sur la table. Là aussi, quelques données statistiques s'imposent. En 2014, la durée moyenne d'indemnisation était de onze mois. Et seuls 44% des allocataires sortant de l'indemnisation sont arrivés à la fin de leur droit. En outre, 69% des allocataires ont été indemnisés moins d'un an. Dès lors, on peut s'interroger sur l'utilité de la dégressivité des allocations ? A quel moment devra t-elle intervenir? Sera-t-elle vraiment incitative à la reprise d'un travail ?... Surtout en période de chômage de masse.

On le voit, les règles de l'assurance chômage sont complexes. Il y a certainement des économies à faire et des moyens de rendre le système plus efficient. Cependant, le « y a qu'à - faut qu'on » n'est pas de mise. La modification de certains paramètres peut avoir des conséquences sérieuses. Il faut donc vraiment bien connaître le système pour avancer des propositions sérieuses. Ce qui n'est pas toujours l'apanage du monde politique qui a plutôt tendance à délivrer des lieux communs sur les « abus » afin de caresser l'électeur dans le sens du poil.

Jean-Christophe Chanut
Commentaires 57
à écrit le 02/02/2016 à 18:00
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Combien de politiciens on connus le chômage ? ... la claque en revanche ils la redoutent..

à écrit le 02/02/2016 à 15:40
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est si on parle des personnes qui ont des comptes a l'étranger, les personnes qui cummulent les mandats, on les touches pas les premieres visé c est les chomeurs qui gagnent une indemnité de misére (les cadres) un gouvernement qui est mole aucune sol...

à écrit le 02/02/2016 à 15:22
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Avant de se "servir" toujours sur les mêmes, il serait judicieux de commencer par le plus haut de l'état puis tous les élus et anciens présidents ; là, il y a des économies à faire ! Ces "bons messieurs et dames" devraient donner l'exemple en commenç...

à écrit le 02/02/2016 à 13:59
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Ramener en 2017 son déficit public sous la barre des 3% du PIB, comme le prévoit les critères de Maastricht fait que nous allons réduire les indemnités pour lesquelles chacun de nous avons cotisé! Jolie votre assurance et merci les contraintes de l'...

le 04/02/2016 à 8:07
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Le déficit ne sera pas ramené à 3% en 2017, celà fait 3 ans que Hollande repousse l'échéance...pour le reste, oui pour les droits rechargeables et enfin pourvoir les 600000 emplois aujourd'hui qui sont proposés et ne trouvent pas de candidats.

à écrit le 02/02/2016 à 13:58
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Si les politiques me coule,alors que cela fait que 3 mois que je suis au chômage après un licenciement avec 20 ans de carrière et de cotisation,j'ai passé déja 5 entretiens sans l'aide de pole emploi,sois trop qualifié ou pas assez,je dois régler 120...

à écrit le 02/02/2016 à 13:43
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Et si on part dans le cadre d'un CSP (Contrat de Securisation Professionnelle), c'est 80% du net pendant 12 mois, de quoi partir aux Antilles.

à écrit le 02/02/2016 à 13:33
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Plus de 300 000 ruptures conventionnelles par an...il faudrait peut-être regarder de ce côté là aussi. Combien de licenciements déguisés ? Combien de pré-retraites déguisés ?

à écrit le 02/02/2016 à 12:55
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Si je comprend bien le problème de l'Unedic, sont les 3% de déficits de l'état. Pourtant je ne vois aucune réforme structurel de l'état, des régions, etc. Nous continuons à financer des guerres " pour la SECURITE de l'Europe". Un problème. En Tunisie...

le 02/02/2016 à 17:38
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+1 ; on pourrait également revoir le régime des intermittents (tout aligner sur le nôtre), demander aux fonctionnaires de cotiser au chomdu eux aussi (ils ont le privilège de la sécurité de l'emploi) et tout serait réglé. On pourrait aussi abaisser l...

à écrit le 02/02/2016 à 12:27
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Ce tour d'horizon désespérant ne fait que rabâcher ce que l'on sait depuis longtemps et dont les politiques se repaissent pour faire semblant d'agir. Le rabotage, le lissage, le tripatouillage ne sont qu'un refus ou/et une incapacité de traiter le su...

à écrit le 02/02/2016 à 12:16
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Selon Bruno Coquet, auteur d'un rapport de l'Institut de l'entreprise sur l'assurance chômage, les déficits et la dette de l'Unedic ont été créés par un jeu de défausse de l'État. Le droit commun, qui concerne 95 % des salariés affiliés à l'Unedic,...

à écrit le 02/02/2016 à 12:04
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Augmenter encore la dépense publique et passer à 100% dans 5 ans pour maintenir la paix sociale c'est à dire : - maintenir des millions de gens au chômage en distribuant des carambars de temps en temps - presser les smicards et ceux qui gagnent un ...

le 04/02/2016 à 8:12
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Vous êtes un peu en retard, la dette publique est passée à 100 % mais curieusement tue par les médias.

à écrit le 02/02/2016 à 11:44
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En quoi la degressivite des allocations chômage va t elle favoriser la création d emplois si dans le même temps l économie française ne permet pas d en créer ? Faut m expliquer la...

le 02/02/2016 à 12:57
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Avec de l'apartheid évidemment. On ne peut pas payer 40000€ de taxis et accueillir toute la noblesse du monde entier (la noblesse communiste en ce moment d'ailleurs) sans faire les poches des sans dents. Diminution pour tous les sans dents : Les ...

à écrit le 02/02/2016 à 11:44
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Tous les clignotants sont au rouge pour dire qu'il est temps de changer de système économique. La théorie du "quart" est a essayer maintenant. Un quart pour les actionnaires, 1/4 pour l'investissement, 1/4 pour la recherche et le développement et le ...

à écrit le 23/01/2016 à 19:01
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Ce qui parait assez clair, c'est que l'on ne saurait laisser déraper le système. Bien sûr, il y a les périodes plus ou moins fastes, mais on devrait probablement essayer de mieux lisser. En cas de déficit, réduire les prestations de quelques %, et au...

à écrit le 23/01/2016 à 17:28
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Encore et toujours le même discours relayé par tous les médias aux ordres. 90 pour cent des embauches se font actuellement en cdd mais ce n est pas assez, il faut précariser un peu plus les salariés !!! Quel sera le résultat ? Plus d embauches ? Je n...

le 23/01/2016 à 20:48
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c'est tout à fait ça ! augmenter les dividendes des actionnaires ! si pour un salarié le chômage est une galère au niveau financier le licenciement est considéré comme un investissement qui allège les charges des entreprises dans la logique libérale...

le 02/02/2016 à 11:36
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Si ceux qui demandent cette dégressivité à la TV pour les chômeurs avaient un panneau devant eux annoncant ce qu'ils gagnent par mois ,cela décredibiliserait très rapidement leur discours d'effort à faire ...pour les autres bien sur .

à écrit le 23/01/2016 à 11:14
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tout à fait d'accord avec les commentaires ayant travaillé pour la défense , l'état abusait des contrats précaires ( CDD et intérim ) ce qui revient à dire que se sont de potentiels emplois perdus on ne peut pas demander aux chômeurs de faire des ...

à écrit le 23/01/2016 à 8:11
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C'est un article explicatif qui permet de se rendre compte des positions ou non positions des acteurs sociaux, des difficultés pour les non concernés d'arriver à ébaucher des idées sur des passages du monde de l'emploi sans s'agripper bec et ongles à...

à écrit le 22/01/2016 à 20:04
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Faute d'avoir su créer les conditions d'une reprise économique et de création de valeur ajoutée, le pouvoir socialiste en est réduit, comme chaque fois là où il passe, à diminuer les prestations afin de partager un gâteau dont les parts s'amenuisent ...

le 04/02/2016 à 8:18
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Et oui, depuis 1981 ou Mitterrand a creusé le déficit de la France (qui était à 20% seulement), la descente aux enfers a commencé pour arriver aujourd'hui à une dette abyssale de pratiquement 100 % du PIB. D'ailleurs, les médias sont très silencieux...

à écrit le 22/01/2016 à 14:55
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Pour les politiciens c'est plus facile de réformer l'assurance chômage que de réformer la fonction publique avec son sureffectif, administrations en doublons ou sans utilités qui demandent du courage de s'attaquer au dogmatisme et corporatisme d'une ...

le 22/01/2016 à 15:39
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Vous voulez dire que la crise mondiale que nous subissons vient en fait du corporatisme des fonctionnaires sans rire ?

le 02/02/2016 à 11:29
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En partie et en raccourcie c'est vrai.

à écrit le 22/01/2016 à 13:40
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Et si le chômage était la résultante de l incompétence globale de nos patrons incapables de gagner des PDM à l export?! On parle de compétitivité mais on exclut les salaires démesurés de nos dirigeants...

le 22/01/2016 à 15:17
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Ok, alors à ce moment là, on donne de vrais droits aux patrons au lieu de nouvelles coûteuses réglementations. Mais bon, quand on est au delà des 20 premières places en terme de compétitivité et que certains internautes se permettent de dire de telle...

le 22/01/2016 à 16:02
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De quels droits parlez vous? De licencier? La rupture conventionnelle existe De flexibilite? 80% des embauches se font en cdd Pour vous, un patron est 1000 fois plus efficace que ses salariés? Des salaires à 1M/mois sont défendables?! Lol

le 22/01/2016 à 18:52
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Quand vous avez votre concurent qui a des cout moindre ,pas de bazar syndicales , de la flexibilité Et surtout quand a l étranger votre marché s'écroule vous pouvez licencier Il faut être fou pour ouvrir une grosse unité en France mieux vaut alle...

le 23/01/2016 à 14:13
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Il serait temps de raisonner à long terme. Pk le marché s écroulerait? Le patron n est il pas justement le top manager à même d anticiper pour se diversifier? A moins qu on ne parle ici de bulles spéculatives qui explosent? L argent doit reprendre sa...

à écrit le 22/01/2016 à 13:21
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Les politiques sont intéressés surtout a ne pas s'attaquer au problème de la ré-industrialisation de la France! Alors ils tournent autour du pot et se chamaillent pour décider de la couleur du pansement a appliquer.....Ou ils sont tous incompétents o...

à écrit le 22/01/2016 à 13:02
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L'indemnisation n'est pas de 57% comme beaucoup l'affirment mais de 80% pendant 12 mois si on part en CSP (Contrat se Securisation Professionnelle), qui veut bosser dans ces conditions. 4 de mes salaries sont partis dans ces conditions et au moment ...

le 22/01/2016 à 15:45
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Et aujourd'hui, pendant que vous bossez 16 heures par jour vos anciens salariés, ces feignants gavés de subventions sociales aux frais du contribuable, viennent vous narguer avec leurs Jaguar et leurs villas à St Bart. Incroyable l'enfer que vous...

le 23/01/2016 à 12:09
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effectivement mais ne croyez vous pas que vos salariés ne préféreraient pas travailler qu'être licenciés économiques avec un contrat de sécurisation professionnel ????? mon fils qui est maçon est dans ce cas ! et soyez en sûr qu'il préférerait gag...

à écrit le 22/01/2016 à 12:11
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Les système d'allocations et assurances chômages sont de vrais usine à gaz! Elles sont dissuasive, chronophage et irrationnel... Monsieur Hollande voulait un choc de simplification. Il a qu'à faire un revenu de base inconditionnel en fusionnant to...

le 22/01/2016 à 13:26
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Je vais vous aider, n’écrivez pas "Aillant" mais "ayant". En plus il y a moins de lettres...

à écrit le 22/01/2016 à 11:01
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La vraie question est de savoir si on conserve une notion d'assurance-chômage publique ou si on l'abandonne complètement en lui substituant plutôt de l'activation d'emploi par subvention assurant à chaque personne au moins un emploi rémunéré au SMIC ...

le 22/01/2016 à 12:49
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une assurance privée pourrait parfaitement fonctionner , elle serait forcément moins généreuse et beaucoup plus exigeante sur les contrôles, donc ça marcherait, mais il serait peut-être plus judicieux d'économiser les sommes consacrées à cette assura...

à écrit le 22/01/2016 à 10:55
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le modèle social français est basé sur un niveau de chômage élevé et des salaires réels faibles , les français doivent seulement en tenir compte et l'assumer puisqu'ils l'ont choisi.

à écrit le 22/01/2016 à 10:50
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Je rêve d une presse au service du peuple. Une presse qui serait vraiment critique envers les abus d une classe politique au sens large, d une cour qui gravite autour, et de certains grands patrons et medef qui crient au scandale du SMIC, arguant sur...

à écrit le 22/01/2016 à 10:44
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Ce que l'on appelle chomage est en fait du temps de travail libéré par les gains de productivité. C'est un progrès. Il faut financer ce temps libéré par une contribution de l'énergie. Est ce vraiment difficile à comprendre?

à écrit le 22/01/2016 à 10:40
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Parce que les politiciens étant au service officiel de la finance n'iront jamais s'attaquer aux paradis fiscaux, ces institutions qui étouffent littéralement l'économie mondiale et donc les peuples de ce monde. Du coup ils cherchent des solutions...

le 23/01/2016 à 12:54
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tout est dit dans votre commentaire si les politiciens s'intéressaient à l'harmonisation des charges et de la fiscalité des entreprises en europe , le problème social disparaitrait de lui même car c'est sûr que nos entreprises françaises ne peuve...

le 23/01/2016 à 17:24
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Voilà, les classes moyennes et les PME ne peuvent pas compenser le manque à gagner des milliardaires et des multinationales dédouanés de 90% de leurs impôts au minimum c'est de la pure folie. Du coup oui les classes moyennes payent trop d'impôts ...

à écrit le 22/01/2016 à 10:23
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Quel est le coût annuel (avantage inclus) Des hauts fonctionnaires (amis des politiques) en attente de fonction ? Quel est le coût de l' Europe non fédérale pour la classe moyenne, sachant que cette classe ne perçoit pas l intérêt qu à pour celle-ci ...

le 23/01/2016 à 13:21
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là vous touchez au " panthéon " !! oui des chiffres qui dérangent ! enfin qui dérangent le lambda comme nous car ces messieurs , eux , trouvent ça normal ! évidemment qu'ils trouvent ça normal puisqu'ils vivent au dessus de la mêlée ! sauf que c'e...

à écrit le 22/01/2016 à 10:01
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Bravo pour votre article qui évite les simplifications pour une fois ! et parle des paramètres de cotisation que tout le monde oublie. Vous rappelez notamment que les haut revenus sont des contributeurs au régime (ils cotisent beaucoup plus qu'ils ne...

à écrit le 22/01/2016 à 9:55
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On ne peut redistribuer que l'argent qu'on a, s'endetter pour ça c'est refiler la note aux jeunes génération...pas très courageux.

à écrit le 22/01/2016 à 9:51
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l'effet ciseau ne fait pleurer personne! quand ca va bien, on ne remplit pas les caisses, on distribue plus; et quand ca va mal on explique qu'on ne comprend pas que les caisses soient vides pour remplir les caisses, je suggere la confiscation des ...

le 22/01/2016 à 10:51
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Je suis d'accord avec vous sur la cotisation que devraient payer les fonctionnaires en solidarité, du moins pour aider dans une période transitoire ! Mais tout a été fait en France pour séparer la fonction publique de la société civile, entrainant...

le 22/01/2016 à 13:56
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je ne sais pas pour les fonctionnaires, mais les salariés des entreprises publiques paient une cotisation de solidarité de 1% de leur salaire et ce depuis le premier septennat de Mitterrand. Il y a de grandes chances que cela soit pareil pour les fon...

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