Primaire de la droite : Nathalie Kosciusko-Morizet manque de soutiens

A quelques jours du dépôt des parrainages pour les candidats à la primaire de la droite et du centre, Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé un appel aux soutiens lors d'une conférence de presse ce jeudi.
Grégoire Normand
La candidate à la primaire de la droite et du centre a lancé un appel aux parrainages.

La dernière ligne droite pour la course aux parrainages risque d'être difficile pour l'ancienne ministre de l'Ecologie. Lors d'une conférence de presse ce jeudi 25 août, la députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé un appel aux élus et adhérents du parti Les Républicains pour atteindre le nombre minimum de parrainages.

Il y a quelques jours, Alain Juppé avait invité ses amis à parrainer l'élue de l'Essonne. Sur les 11 candidats officiellement déclarés à la primaire, Nadine Morano et NKM sont les deux seules femmes en lice.  Pour pouvoir candidater à la primaire ouverte de la droite et du centre, chaque candidat doit être parrainé par 250 élus, dont au moins 20 parlementaires, répartis sur au moins 30 départements sans que plus d'un dixième des signataires puissent être issus d'un même département comme le rappelle le guide électoral de la primaire.

Pour apporter leur parrainage, les élus doivent signer une charte d'adhésion aux valeurs de la droite. Ce qui a suscité une vive opposition de NKM qui espérait obtenir le soutien d'élus de gauche. Elle s'est montrée néanmoins confiante pour obtenir le nombre de parrainages nécessaires à quelques jours du dépôt de sa liste de soutiens.

Une course aux parrainages difficile

L'échéance pour remettre les parrainages est prévue pour le 9 septembre prochain. A l'heure qu'il est, peu de candidats de la droite et du centre ont obtenu le nombre de soutiens requis pour pouvoir se présenter. De son côté, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il aurait "une centaine de parrainages de parlementaires".  Alain Juppé et François Fillon ne devraient pas avoir de difficultés pour récolter les soutiens nécessaires. En revanche, pour Jean-François Copé, Hervé Mariton, Bruno Lemaire ou Nathalie Kosciusko-Morizet la pêche aux soutiens risque d'être ardue jusqu'au 9 septembre et pourrait compromettre leurs chances de pouvoir se présenter.

Grégoire Normand
Commentaires 10
à écrit le 27/08/2016 à 14:59
Signaler
Dommage, elle a un discours plus réfléchi et ne semble pas donner dans le «tout sécuritaire», ou dans la stigmatisation. Certes le risque qu’elle travaille en « sous-traitance », ou qu’elle se rallie existe, mais elle a déjà tenu tête à Sarkozy et ...

à écrit le 26/08/2016 à 13:04
Signaler
Pas très attirante la guêpe apparemment. Mais il est vrai qu'on n'attire pas les mouches avec du vinaigre.

à écrit le 25/08/2016 à 22:01
Signaler
comment dire..? cela me fait une belle jambe au bout de mon bras.... AhAhAh

à écrit le 25/08/2016 à 19:12
Signaler
Je croyais qu'elle était chez EELV?

à écrit le 25/08/2016 à 19:10
Signaler
Perso, je n'y crois pas du tout à sa candidature. Elle est là pour ramasser les voix différentes et finalement va se rallier à Sarkozy, qui fera semblant de mettre de l'eau dans son vin et de reprendre quelques idées originales pour élargir son offre...

à écrit le 25/08/2016 à 18:18
Signaler
On voit dans cette course aux parrainages que certains sont en surcapacité et que d'autres courent. Cette course est due à certains ténors qui verrouillent comment???? par la menace d'exclure d'élections ceux qui parraineraient un concurrent . Je no...

à écrit le 25/08/2016 à 17:27
Signaler
Ils n'en veulent pas au PS ? Elle a pourtant servi de marche-pied à Hidalgo pour conquérir la Mairie de Paris !

à écrit le 25/08/2016 à 16:53
Signaler
Pas de femmes a la primaire LR, ce parti primaire est en très mauvaise état !

le 25/08/2016 à 20:07
Signaler
@dilembue: cette histoire de parité hommes-femmes est un truc populiste socialiste. On voit bien, par exemple, le rôle de pantin joué par El Khomry récemment. Ce qu'il faut, ce sont des gens honnêtes et compétents et ça, en politique, ce n'est pas év...

le 25/08/2016 à 21:47
Signaler
Un peu d"histoire: C’est en 1999 qu’est adoptée une réforme constitutionnelle qui permet l’établissement de quotas en faveur des femmes. Deux lois en 2000 et 2007 complètent ce dispositif. Donc la parité sous la présidence de notre bon roi fainéant ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.