PSG, FMI... : les mille et un avenirs de Sarkozy

Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre, les spéculations vont bon train sur son avenir professionnel.
Jean-Christophe Catalon
Après avoir consacré sa vie à la politique, Nicolas Sarkozy aurait confié à un élu : "je vais faire autre chose" après sa défaite dimanche, relate Le Figaro.

Nicolas Sarkozy n'a pas échappé au syndrome Giscard. À la surprise générale dimanche, l'ancien chef de l'Etat n'a récolté que 20,8% des voix au premier tour de la primaire de la droite et du centre. Fini ses espoirs de revanche, ceux d'un retour triomphant au palais de l'Elysée. La chance est laissée à ses anciens ministres François Fillon et Alain Juppé.

Dimanche soir, Nicolas Sarkozy a accepté sa défaite sobrement, appelant à soutenir son ancien Premier ministre au second tour avant de se retirer de la scène. Après avoir consacré sa vie à la politique, le candidat aurait confié à un élu : "je vais faire autre chose", relate Le Figaro. Certes, il avait déjà fait le coup en 2012, mais imaginons que cette fois ce soit la bonne, que va-t-il devenir ? La question agite les médias, comme les réseaux sociaux, voici à quoi pourrait ressembler (ou presque) la nouvelle vie de Nicolas Sarkozy.

■ Président du Paris Saint-Germain ?

Désormais écarté de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy veut privilégier une vie avec "plus de passion privée", selon ses propres mots. Sa passion pour le football, en particulier pour le Paris Saint-Germain n'a échappé à personne. Il n'est pas rare de le voir dans les tribunes du Parc des Princes en compagnie de l'actuel président du club : Nasser Al-Khelaïfi. Convoiterait-il la place du Qatari ?

Il faut dire que lorsqu'il était aux commandes, l'ex-chef de l'Etat avait œuvré pour le rachat du PSG par le Qatar et pour que ce dernier rafle l'organisation du Mondial 2022. Le propulser à la tête de son club préféré ne serait qu'un simple renvoi d'ascenseur de la part de l'Émirat. Quoi qu'il en soit, la rumeur ne date pas d'hier, comme le rappelle LCI, le magazine France Football avait même publié une enquête à ce sujet l'année passée. Pour rappel, en 2013, selon Paris Match, Nicolas Sarkozy aurait confié à son fils Louis : "Si je ne suis pas réélu en 2017, je deviens président du PSG."

■ Un poste au FMI ?

L'avenir du leader des Républicains fait aussi naître des spéculations dans son camp. Indiquant que "l'international, c'est son truc !", un de ses fidèles le voit déjà à la tête d'une institution onusienne, voire carrément du FMI relate Le Parisien. François Fillon, reconnaissant du soutien de l'ex-chef de l'Etat pour le second tour de la primaire, appuierait sa nomination...

Après Dominique Strauss-Khan et Christine Lagarde, difficile de croire que les Etats membres accorderont de nouveau la direction générale de l'institution à un-e Français-e. Si sa passion pour la géopolitique se confirme, pourquoi ne pas l'imaginer professeur de relations internationales à Sciences Po ? Il pourrait enseigner l'histoire de la Libye au XXIe siècle, ou les relations franco-russes et apprendre aux étudiants comment se préparer à consommer de la vodka avec modération lors d'un entretien avec Vladimir Poutine.

■ #TrouveUnJobASarkozy

Ce petit jeu des spéculations a plu aux réseaux sociaux lundi. Parmi les "trend topics" (sujets tendance en français) sur Twitter se trouvait le hashtag : "Trouve un job à Sarkozy". Streameur de jeux vidéos, vendeur de vélos - une autre de ses passions - ou encore employé dans un fast food - pour servir sa "double ration de frites" en référence à ses déclarations sur les repas de substitution à l'école -, les internautes s'en sont donnés à cœur joie.

■ Retraite de président et de parlementaire

En attendant de trouver le job de ses rêves, Nicolas Sarkozy peut profiter d'un peu de repos grâce à sa retraite d'ancien président. Tout comme ses prédécesseurs Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing, il touche une indemnité à vie de 6.000 euros par mois. Somme à laquelle on ajoute les avantages en nature, la protection policière et ses indemnités de parlementaire. À 61 ans, l'ex-député des Hauts-de-Seine perçoit environ 1.900 euros par mois au titre de sa retraite.

Jean-Christophe Catalon
Commentaires 6
à écrit le 24/11/2016 à 7:05
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va t'il rendre les sommes percu pour sa tentative de retour celle de son voyage au maroc pour faire allegence au prince ou roi des pays du golfe ou a t'il remis cette somme sur le compte de celui au quel il recommande ses electeurs

à écrit le 23/11/2016 à 5:40
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Moi on m'a dit qu'il était pressentit pour prendre les commandes de Karsher et qu'il est attendu comme le Messi a Winnenden Jamais un homme n'avait pu booster leurs ventes comme il l'a fait Quand on connait son attachement pour la marque on sait ...

le 23/11/2016 à 12:42
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Ah ah ah vous bous croyez éminemment drôle! !!! .....vous êtes qui vous???? Vous ne lui arrivez pas à la chaussette!!!!

à écrit le 22/11/2016 à 21:39
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Je verrais bien l'ancien président comme patron par exemple de l'économie européenne ! A lui de trouver les idées pour les développements européens ainsi que les moyens qui vont avec ! Et par la suite la même chose pour l'Afrique. Il a les capacités...

à écrit le 22/11/2016 à 15:37
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Franchement, après DSK et Lagarde Sarkozy semble être parfaitement adapté, en tout cas avoir toutes les qualités indispensables inhérents à ce poste (avoir plein de casseroles pour faire tout ce qu'on vous dit de faire et se taire) pour le FMI.

à écrit le 22/11/2016 à 15:18
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Vivement la fin des régimes spéciaux promis par son camp......... non, ce n'est pas ces régimes là qu'ils dénoncent ?......

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