Quel est le bilan économique d'Hollande an III ?

Trois ans après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, l'économie française peine toujours à sortir définitivement de la crise. Malgré un certain nombre de réformes.
Fabien Piliu
Il reste deux ans à François Hollande pour sortir l'économie française de l'ornière

Il y a trois ans, les Français élisaient François Hollande, le champion du Parti socialiste, à la présidence de l'Etat. En attendant la fin du quinquennat, quel bilan peut-on tirer de cette période ? L'économie se porte-t-elle mieux ? Si l'on observe le niveau de demandeurs d'emplois, la réponse est clairement non !

Mais le propos doit être nuancé, même si la déception des électeurs de François Hollande peut être forte. Et leurs griefs nombreux.

On peut les comprendre. Comme tous les candidats à l'élection présidentielle, François Hollande a eu la main lourde en termes de promesses. En cas de victoire, les lendemains allaient chanter. L'activité repartirait et le carcan des finances publiques allait se desserrer, tout simplement parce que la France n'aurait plus à se soumettre aux injonctions de Bruxelles. La France allait certes poursuivre le redressement de ses finances publiques, mais à la condition que l'Union européenne mène enfin une politique de relance.

Après le temps de l'espoir vint rapidement celui des désillusions. En 2012, l'activité économique s'effondre, le PIB stagne et le nombre de chômeurs explose. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre ayant décidé d'épargner les ménages les plus modestes, ce sont les entreprises qui financent la réduction engagée du déficit public. Elles subissent un choc fiscal évalué à plus de trente milliards d'euros qui vient plomber un tissu productif déjà saigné à blanc par la crise de 2008-2009 et les années de croissance molle qui ont suivi.

Les restructurations et les fermetures de sites animent l'actualité. Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, multiplie les dispositifs comme l'instauration de commissaires régionaux au redressement productif pour sauver les meubles.

Faute avouée...

Un an après son arrivée à l'Elysée, François Hollande confesse son "erreur" de diagnostic. Lors de la campagne, lui et son entourage d'experts ont sous-estimé les dégâts de la crise. Une "erreur" volontaire ou involontaire? Dans le premier cas, cette faute est compréhensible. Peu de candidats pourraient crânement jouer leur chance en proposant du « sang, de la sueur et des larmes ». Dans le second cas, l'erreur est plus grave. Elle signifierait que les conseillers de François Hollande étaient incompétents, ou qu'ils n'ont pas assez travaillé leurs dossiers.

Toujours est-il que les premières mesures fiscales prises par son gouvernement, parce qu'elles étaient inadaptées, ont précipité la chute de l'économie française. A cette erreur se sont ajoutées quelques maladresses, comme la surtaxation des plus-values de cession - qui a conduit à la révolte des Pigeons -, ou la polémique sur le régime de l'autoentrepreneur qui ont durablement détérioré les relations entre le gouvernement et le monde des entreprises sans, pour autant, convaincre les ménages.

Dès novembre 2012, l'exécutif fait en partie machine arrière. Dans la foulée du rapport Gallois est lancé le Pacte national pour la croissance et l'emploi qui sanctuarise certains dispositifs jugés essentiels pour l'activité (ISF PME, dispositif Madelin, crédit impôt recherche...) et crée le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui, austérité oblige, n'entre en vigueur qu'en 2013. Proche de celle menée lors du quinquennat précédent, une politique de l'offre est lancée, que désapprouve l'aile gauche de la majorité. La Banque publique d'investissement, fruit de la fusion d'Oseo, CDC Entreprises et du Fonds stratégique d'investissement, voit le jour avec une force de frappe estimée à 42 milliards d'euros en faveur des entreprises

La reprise est-elle de retour en 2013 ? Le PIB progresse de 0,4% seulement, rendant impossible l'inversion de la courbe du chômage pourtant promise par le chef de l'Etat et son ministre du Travail, Michel Sapin. Tous les dispositifs en vigueur, qui auraient probablement été suffisamment puissants pour favoriser une accélération de l'activité dans un environnement normal, n'ont pas permis de relancer ce qui reste du made in France. Le traumatisme est trop profond.

Valse des ministres à Bercy

A partir de 2013, cette politique de l'offre devient le fil rouge du gouvernement, en dépit de l'instabilité ministérielle. Bercy tangue en effet. François Hollande use trois ministres de l'Economie en trois ans : Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron.

Après le Pacte pour la croissance, c'est un nouveau Pacte de responsabilité que le chef de l'Etat propose en 2014 aux partenaires sociaux et organisations patronales. En échange d'une quarantaine de milliards d'euros d'allégements de cotisations étalés sur trois ans et à compter de 2015, les entreprises doivent promettre de nouvelles embauches. Là encore, l'aile gauche de la majorité gronde.

En attendant l'entrée en vigueur de ce que les « frondeurs » socialistes considèrent comme de nouveaux cadeaux faits aux entreprises, l'activité ne décolle toujours pas. En 2014, le PIB n'augmente que de 0,4%. Et le chômage continue de progresser. En cause ? L'investissement est en berne, le taux de marge des entreprises ayant touché un plancher inédit depuis 1985 à 29,7% de l'excédent brut d'exploitation selon l'Insee, le commerce extérieur peine et les défaillances se maintiennent à un niveau élevé. Selon le cabinet Altares, elles se sont élevées à 62.586, dépassant le nombre observé en 2012 et tutoyant le record de de 63.700 faillites établi en 2009. L'austérité pèse. Selon les calculs de l'OFCE, l'impulsion négative de cette politique à été de 1,1 point de PIB en 2011, 1,3 point en 2012 et à de 1,6 point en 2013. " Au total, durant les quatre dernières années, la restriction a atteint un niveau inégalé sur les quarante dernières années, soit près de 5 points de PIB. Ces tours de vis budgétaires à partir de 2010 ont exercé des effets d'autant plus récessifs qu'ils ont été appliqués alors que les économies étaient loin d'avoir récupéré de la récession ", explique l'OFCE qui estime à 1,2 point de PIB le choc budgétaire négatif subi par l'économie française.

La prévision de croissance du gouvernement devrait être atteinte

Et en 2015 ? Pour l'instant, le gouvernement vise assez sagement une hausse de 1% du PIB, prévision à laquelle souscrit la plupart des experts. Avec la dépréciation de l'euro face au dollar et le recul très marqué des cours des matières premières, notamment du brut, l'économie française bénéficie d'un environnement conjoncturel favorable. Point positif, la consommation des ménages résiste. Et l'investissement ? Le redressement observé du taux de marge des entreprises laisse-t-il augurer d'une augmentation de la formation brute de capital fixe ?

C'est la nouvelle obsession du gouvernement. En avril, Manuel Valls, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures pour relancer l'investissement, la principale étant une accélération du suramortissement.

L'investissement peut-il prendre le relais de la consommation ?

Selon l'enquête dévoilée ce mercredi 6 mai par l'Insee, l'investissement augmenterait de 7% cette année ! C'est encourageant. Il ne reste plus qu'à attendre que cette prévision se réalise. Or, les résultats de cette enquête, qui est une photographie à "instant T" du sentiment des chefs d'entreprises, sont très souvent corrigés et le plus souvent à la baisse. Une remontée brutale des cours du brut et/ou une mesure fiscale alourdissant le poids de l'impôt pourraient par exemple mettre à mal cet optimisme.

Un optimisme qui, par ailleurs, interroge. Alors que le taux d'utilisation des capacités de production reste très faible - il s'élève à 81,8% selon l'Insee contre 85% en moyenne sur la période 1994-2007 -, pour quelles raisons les entreprises investissaient massivement, notamment dans le secteur manufacturier et la construction ? Si la consommation résiste, elle est bien loin d'exploser. Par ailleurs, la politique d'austérité menée par le gouvernement a réduit les marges de manœuvre budgétaires des collectivités locales, plongeant, par ricochet, de nombreux secteurs dans de sérieuses difficultés. C'est par exemple le cas du bâtiment et des travaux publics.

L'Union européenne arrive-t-elle à la rescousse ? Dans le compte-rendu du Conseil des ministres du jour, Matignon déclare que la France a " milité depuis 2012 pour faire de l'investissement une priorité en Europe. L'objectif est à présent de mettre en oeuvre au plus vite le plan Juncker de 315 milliards d'euros ". Il faut rappeler que cette somme ne représente que 2,3 du PIB de l'Union européenne... Dans un sursaut de clairvoyance, le gouvernement explique que " l'Union devra ensuite aller plus loin et examiner tous les moyens d'amplifier le plan Juncker ".

Dans ce contexte toujours délicat, les lendemains qui chantent ne sont pas encore pour... demain. Il reste deux ans à François Hollande pour renverser la situation. Le compte à rebours est lancé.

Fabien Piliu
Commentaires 55
à écrit le 07/05/2015 à 21:25
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La meilleur analyse de ces trois ans de FH à la tête du gouvernement se trouve à cette adresse : www.comite-valmy.org/spip.php?article5938 D'ailleurs, l'auteur explique en détails les enjeux de la vente de Rafale au Qatar, des détails croustillant...

à écrit le 07/05/2015 à 19:51
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N'oubliez pas que cette personne a fait le plus beau cadeau aux citoyens français en éliminant la réélection de Sarkozy. Maintenant qu'on a une idée de l'état des finance après seulement 5 ans, imaginez l'état où serait notre pays dans 2 ans...

à écrit le 07/05/2015 à 15:54
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une banque ne peut pas servir l'économie réelle. le medef a empoché le CICE sans créer d'emplois la finance est un repaire pour les riches, les bien nés les pauvres sont exploités ou au chômage les rentiers vivent sur le dos des salariés pauvre...

à écrit le 07/05/2015 à 12:35
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C'est un bilan mystérieux ! il nous fait des cachotteries le François, et si on le vexe , il dira rien .

à écrit le 07/05/2015 à 9:00
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La France se paupérise et attire les pauvres toujours plus nombreux merci à 'moi président'

à écrit le 07/05/2015 à 8:58
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Quand il a dit "oui" au poste proposé, il pensait, naïvement, être au service des français et c'est "vite" aperçu qu'il n'était qu'un rouage de la commission de Bruxelles et des maîtres de Washington!

à écrit le 07/05/2015 à 6:12
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Il nous a menti surtout que l'on apprend que le lendemain de son élection son ennemi n'étant pas la finançe il envoie Macron rassurer la City drole de façon de faire surtout que la politique est dictée par Bruxelles. il le savait très bien....

à écrit le 06/05/2015 à 19:37
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Rien qu'en trois ans, on se rend compte que l'on a affaire à un des meilleurs présidents de la république. Une vision claire, des réformes intelligentes, un pays sur le chemin de la croissance, un chômage qui donne des signes de baisse, tout démontre...

le 06/05/2015 à 21:07
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Vous devriez faire conseil en communication de Kim Jong-un.

le 06/05/2015 à 21:38
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@élu Poil au biloué...!

le 06/05/2015 à 22:43
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Vous avez de l'humour !

le 07/05/2015 à 12:52
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Merci de m'avoir fait rire, j'étais vraiment de mauvais poil en achevant ma télédéclaration d'impôts.

à écrit le 06/05/2015 à 19:01
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les resultats sont a l'avenant de ce qu'il avait annonce, il a fait rendre gorge aux patrons mis dehors les investisseurs et decourage toute initiative tout va bien donc, les objectifs ont ete tenus! personne n'a oublie qu'il a ete elu avec ses amis...

à écrit le 06/05/2015 à 17:59
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chaque fois que je pense au bilan de ce type j'ai envie d'aller aux toilettes pour réaliser le même bilan que le sien.

à écrit le 06/05/2015 à 17:48
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Nul comme le bonhomme....

à écrit le 06/05/2015 à 17:04
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quand on sort avbec une actrice de soap opera il faut pas s'attendre des performance surhumaines

à écrit le 06/05/2015 à 16:32
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Eh ben, voyons.....le bilan est inexistant sur tous les plans et vendre quelques Rafale ne changera rien. Nada sur l'EU, nada sur l'économie....d'ailleurs la GB vient à nouveau de nous dépasser en PIB, PNB et PP achat, cela en dit long sur l'état de...

à écrit le 06/05/2015 à 16:24
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Hollande a fait des le premier jour ce pourquoi il a ete elu : virer Sarkozy. Apres evidement ca c est gaté car il est visiblement pas a la hauteur (et il faut dire pas aide par un PS dont une parti est resté en 1981 (enfin dans les discours, dans le...

le 06/05/2015 à 19:59
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"alors qu il avait tout pour reussir en 2007)" c'est à dire?? crise systémique et plantage mondial, non?? alors renseignez vous, la France ne s'en est pas sortie si mal, voyez les propos de Migaud qui ne disait pas autre chose à savoir que la France ...

à écrit le 06/05/2015 à 15:16
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Hollande a le même bilan que Sarkozy, un piètre bilan. Pour avoir un bon bilan, il faut choisir de bons ministres, en se trompant sur le 1er Ministre, Valls incompétent colérique notoire, Hollande s'est lourdement trompé.

le 06/05/2015 à 17:08
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quand on a un 1er ministre complètement sous influence juive Alors la boucle est bouclée il ne faut pas chercher midi à quartoze heures.

le 07/05/2015 à 12:14
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Bonjour, je partage tout à fait votre avis mais si c'était moi qui l'avait écrit, la rédaction me l'aurait très certainement "modéré". Cherchons l'erreur.

à écrit le 06/05/2015 à 15:01
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Vivement la fin du mandat de Hollande, vivement 2017 : pas de réforme du pays, des vraies réformes sérieuses, pas le mariage pour tous, qui ne concernent que quelques milliers d' homosexuels, aucune baisse du nombre de fonctionnaires dans notre pays ...

le 06/05/2015 à 19:09
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C'est beau l'optimisme ! Tout sera tellement mieux sans Hollande, ben voyons...

à écrit le 06/05/2015 à 14:54
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Rien, sauf des taxes supplémentaires, des chômeurs en masse, des déficits aggravés, des dettes en plus, et un pays ravagé.

à écrit le 06/05/2015 à 14:54
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Son bilan est mauvais, avec 600 000 chômeurs de plus en 3 ans, l'élève de Mitterrand a fait mieux que son maître. Le socialisme cela ne marche pas avec ou sans Hollande, d'ailleurs.

à écrit le 06/05/2015 à 14:45
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Il est catastrophique, le chômage explose, l'argent produit dans ce pays nourrit les banques privées américaines dans le remboursement/racket d'une dette accepté servilement à travers la mise en place d' un mécanisme de préemption sans qu'aucun homm...

à écrit le 06/05/2015 à 14:29
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Hollande a fait plus de réformes en 3 ans, qui n'auront d'impacte que plus tard, que l'UMP en 10 ans qui n'étant intéressé que par la baisse des impôts de ses amis les plus riches, tant pis pour la classe moyenne, et ainsi l'explosion de la dette et ...

le 06/05/2015 à 20:01
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curieux de connaître, lesquelles réformes??? ah cahuzac, gueirin, thevenoud eux savent tout comme la directrice de l'INA à savoir se sucrer sur le dos des sans-dents. sinon à part ça R I E N, du flan socailo. allez fendez vous d'UNE réforme, et évite...

à écrit le 06/05/2015 à 14:19
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J'adore ce genre de phrases : "Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre ayant décidé d'épargner les ménages ..." J'ai du me tromper en recevant mes feuilles d'impots depuis 3 ans, je n'avais pas remarqué que j'avais été épargné par les gouvernements ...

le 07/05/2015 à 9:45
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Entre 2019 et 2013 : - Augmentation du revenu imposable de 4% - Augmentation des impôts de 52%. Merci Jean-Marc de m'avoir épargné.

le 07/05/2015 à 9:52
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Oups .. Faute de frappe .. Fallait lire entre 2012 et 2013...

à écrit le 06/05/2015 à 13:49
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La politique de l'offre était déjà celle suivie par Nicolas Sarkozy... et ses prédécesseurs. En la poursuivant sans faire d'analyse des résultats obtenus -et la durée d'expérimentation est longue- François Hollande a purement et simplement poursuivi ...

le 06/05/2015 à 16:43
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On n a jamais vraiment fait une politique de l offre Ça compense a peine les prélèvements supplémentaire sans parler des boulets que l on ajoute compte de pénibilité contrat apprentissage et tous ce bazard de norme Faire de la demande est une folie ...

à écrit le 06/05/2015 à 13:46
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Demander un bilan au bout de trois ans à ce gouvernement, pourquoi pas , mais ou en est-on du bilan de la mandature précedente , toujours pas d'actualité en 2015 ? , qu'attendent nos umpistes , leur changement de nom ?

le 06/05/2015 à 15:21
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La réponse est que tous les politiciens ont un langage pour nous tromper que ce soit l'actuel gouvernement ou le précédent. Il nous faut trouver des politiciens qui arrêtent de mentir pour être au pouvoir et ensuite ne rien faire que des actions pour...

le 06/05/2015 à 15:42
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Comment voulez vous établir un bilan des Républicains alors qu'ils n'ont jamais été au pouvoir? Soyez de bonne foi de temps en temps...

le 06/05/2015 à 15:55
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Sarkozy a eu à affronter une vraie crise: la crise mondiale des "subprimes" en 2008/2009. Cete crise a été terrible, et Sarkozy a bien protégé les français, dont une grande partie ne s'est rendue compte de rien...Hollande lui n'a eu à affronter que c...

à écrit le 06/05/2015 à 13:45
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Croissance : en 2012 0% en 2014 0,4%, Dépenses publiques sur PIB: en 2012 56,4%, en 2014 57,2% Déficit : en 2012 4,5% en 2014 4,0% Dette publique : en 2012 90,6 % du PIB en 2014 95%PIB Chômage : en juin 2012 9,7% en avril 2015 10,2% ...

le 06/05/2015 à 15:06
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tissu de mensonges mais chez les socialos c'est coutumier. Bon avant mai 2012 TOUS LES PAYS européens étaient dans la crise le chômage était on=séquent, dette explosive, déficits colossaux, etc...depuis mai 2012 TOUS LES PAYS européens excepté l'Ital...

à écrit le 06/05/2015 à 13:41
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Moi j'ai un autre bilan : c'était Jacques Chirac le dernier Président franco-français, celui qui tant bien que mal mettait les intérêts de son pays avant ceux des autres. Sarkozy et Hollande sont des vrais "chevaux de Troie" des intérêts atlantistes...

à écrit le 06/05/2015 à 13:41
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a tous ceux qui doutent:regardez l'indice cac 40 au début du mandat,et trois ans après.sans doute un désastre économique!

le 06/05/2015 à 13:55
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Le CAC40? La plus grande supercherie en terme de valeurs boursières...Elu ps vous nous prenez vraiment pour des lapins de 3 semaines...Remarquez vu votre couleur politique rien ne nous sera épargné décidément...

le 06/05/2015 à 15:06
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Le CAC 40 est le reflet des anticipations concernant des entreprises qui réalisent la plus grosse partie de leur CA hors de France. Par ailleurs, quand le CAC 40 fait en 3 mois l'équivalent d'une année, c'est plus lié aux manipulations monétaires de...

le 06/05/2015 à 15:56
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La plupart des entreprises au CAC 40 ont une majorité de leur activité (et de leur personnel) ailleurs qu'en France !

à écrit le 06/05/2015 à 13:40
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Hollande , le président préféré des Médias et journalistes . je viens de l'étranger et ils me demandent comment peut on élire un président aussi nul comme çà !! vous croyez que cela m’enchante ??

le 06/05/2015 à 13:49
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@ludo : "je viens de l'étranger et ils me demandent comment peut on élire un président aussi nul comme çà !!" En même temps, c'est vaste l'étranger.

le 06/05/2015 à 15:13
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@ludo. Quand vous n'avez d'autre choix depuis 30 ans sauf une fois en 2002 qu'un socialiste de droite ou un socialiste de gauche, vous votez comme moi ou vous vous abstenez. Le PS et l'UMP c'est 260 000 adhérents, la CDU d'Angela Merkel c'est 600 00...

à écrit le 06/05/2015 à 13:16
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Nombreuses réformes ? quelle crédibilité accorder à un tel article ? honteux ...

à écrit le 06/05/2015 à 12:41
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Sa politique fut un sabotage en règle de l'économie. Sa stratégie inavouée est de protéger le secteur public en envoyant la facture au privé. Le secteur productif est ratatiné donc, malgré une conjoncture plus favorable, la France ne redémarre pas. I...

le 06/05/2015 à 13:06
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ne pas se tromper de cible! la vraie c'est la droite et surtout l'extrême droite hyper dangereuse !!! alors oui hollande c'est pas brillant mais qu'aurait fait la droite ?

le 06/05/2015 à 13:13
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Comment peut-on dire des âneries pareilles ? Donc si l'on vous suit bien, sa stratégie est de mettre le pays par terre, sans doute pour favoriser le retour de la droite ou pourquoi pas l'accession du FN au pouvoir ? Ainsi il permettra à ses troupes d...

le 06/05/2015 à 13:52
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@Mac2 Pour résumer, tu votes à droite.

le 06/05/2015 à 15:58
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Hollande soigne sa clientèle, principalement des fonctionnaires, sur le dos des travailleurs et des entrepreneurs. Et son avidité personnelle remplace la vision que devrait avoir un vrai président de la république.

le 06/05/2015 à 22:25
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Très bien vu ! F. Hollande est le président des fonctionnaires (surtout les hauts !).

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