Ce n'est pas le premier remaniement ministériel de ce jeune gouvernement : en juin, déjà, Bayrou, Ferrand, Sarnez, Goulard avaient été remerciés. Mais il s'agissait alors de démissions sur fond d'enquêtes préliminaires (affaire des emplois fictifs au Modem, et conflit d'intérêts pour Ferrand).

Aujourd'hui, nous allons assister au très classique jeu de chaises musicales, attendu après la nomination, samedi, de Christophe Castaner, à la tête du parti du président "La République en marche" (LREM). Mais, qui dit classique ne dit pas sans suspense.

"Je suis comme vous, dans l'attente"

Selon 20 Minutes, il y aurait bataille en coulisses pour le poste laissé vacant par Castaner, les deux prétendants - Benjamin Griveaux et Julien Denormandie - proches d'Emmanuel Macron et néanmoins soutenus par des factions différentes.

Le remaniement du gouvernement devrait être annoncé mardi dans la journée par l'Elysée, a annoncé lundi soir le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, sur LCI.

"Je suis comme vous, dans l'attente, dans l'impatience de cette information que le président de la République, que l'Elysée comme le veut l'usage, présentera demain (mardi) dans la journée", a-t-il répondu, sybillin, aux journalistes qui l'interrogeaient sur la date à laquelle se tiendrait le remaniement.

Qui va entrer... qui va sortir ?

La question n'est cependant pas seulement de savoir qui sera le prochain porte-parole de l'Elysée  mais bien sûr qui va rester ou sauter dans ce jeune gouvernement déjà remanié en juin.

Lundi, Quotidien, l'émission de Yann Barthès, présentait un sujet, monté sur le mode humoristique, qui s'efforçait de montrer un Bruno Le Maire, l'actuel ministre de l'Economie et des Finances, inquiet de perdre son poste.

De fait, rumeurs et spéculations courent sur les ministres qui auraient déçu le président de la République comme sur ceux qui s'en seraient fait remarquer favorablement (Amélie de Montchalin, notamment).

(Avec Reuters)