Santé : Le Maire "ouvert" à une reprise de la dette des hôpitaux

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est dit dimanche "ouvert" à une éventuelle reprise de la dette des hôpitaux, soulignant la "nécessité (...) de leur donner les moyens de fonctionner bien".
(Crédits : Regis Duvignau)

"Tout est ouvert", a déclaré M. Le Maire lors de l'émission BFM Politique de BFM-Le Parisien, en réponse à une question sur la dette des hôpitaux. "Je suis ouvert à toutes les solutions du moment qu'elles sont rapides, efficaces et qu'elles concernent les personnels hospitaliers en priorité", a-t-il développé. "Il faut mettre le paquet sur l'hôpital" et "nous ne compterons pas notre effort", a-t-il lancé.

"Le ministère de l'Economie et des Finances est parfaitement lucide sur la nécessité qu'il y a (...) de leur donner les moyens de fonctionner bien", a dit M. Le Maire. Interrogé d'autre part sur la réforme des retraites, il a insisté sur la nécessité d'avoir un système "à l'équilibre". Il faut aussi un système qui "soit simple et juste", a-t-il ajouté.

Assurant avoir entendu "la colère" et "l'indignation" des personnels hospitaliers, Emmanuel Macron a annoncé jeudi que le plan promis par la ministre de la Santé Agnès Buzyn serait dévoilé mercredi prochain par le Premier ministre Edouard Philippe qui en précisera l'"ampleur, les montants, le calendrier et les modalités techniques"

La réforme du travail de nuit "nécessaire"

M. Le Maire n'a pas souhaité se prononcer sur l'introduction éventuelle d'une "clause du grand-père" (permettant d'appliquer le système de retraite à points uniquement aux nouveaux entrants sur le marché du travail,ndlr). "Laissons le débat", a-t-il dit, en notant que "ça vaut le coup de prendre le temps" pour une réforme qui concerne la "solidarité".

Il a d'autre part jugé nécessaire la réforme du travail de nuit. "Mais il faut avoir l'humilité de prendre le temps pour discuter, dialoguer (...) pour trouver les justes compensations", a-t-il estimé. "Le statu quo n'est pas une option pour le gouvernement", a affirmé Bruno Le Maire. "Notre responsabilité" est "d'aller au bout de la transformation économique et sociale pour laquelle nous avons été élus", a-t-il déclaré.

Commentaires 14
à écrit le 18/11/2019 à 17:51
Signaler
En parlant de santé : C'est un chiffre choc. Selon un sondage BVA lancé par France Assos santé, qui regroupe 85 associations de malades, plus de six Français sur dix (63%) ont déjà dû renoncer à se faire soigner, à cause notamment de délais d'atte...

à écrit le 18/11/2019 à 9:39
Signaler
La dictature financière c'est l'économie de la dette. Que nos politiciens sont faibles c'est désespérant...

à écrit le 18/11/2019 à 8:16
Signaler
CERTAINS hôpitaux bien gérés s'en sortent pourquoi encourager les autres à en encore dépenser plus ,,,,,???Pourquoi la meme operation dans un hôpital coute plus cher que dans une clinique ,,,,??

à écrit le 17/11/2019 à 21:16
Signaler
"leur donner les moyens de fonctionner bien" (quid des PPP pour construire des murs ? Souvent défavorables, ça grève notablement le budget pour longtemps). La facturation à l'acte et non un budget général comme avant, ça n'est pas pernicieux ? On dit...

à écrit le 17/11/2019 à 20:55
Signaler
C'est marrant, cela sent la privatisation. A chaque fois la technique de reprendre la dette, c'est pour mieux privatiser par la suite. Cela a été fait pour la sncf, les cotisations assedics, pour ensuite faire de l'injonction de droit en expliquan...

à écrit le 17/11/2019 à 20:36
Signaler
Les hôpitaux sont incapables de rembourser quelque dette que ce soit Et ce n'est pas le projet de budget 2020 concocté par Bercy qui va les y aider puisqu'il prévoit encore 800 millions d'économie en plus pour les hôpitaux. Comme d'habitude Mr ...

à écrit le 17/11/2019 à 19:30
Signaler
Des comptables ça fait pas des dirigeants, dette ou pas dette telle est leur seule question.

à écrit le 17/11/2019 à 17:49
Signaler
Bien fonctionner c'est de ne pas mettre à la porte (pour récupérer les lits) après une intervention les patients qui payent sécurité sociale et mutuelle hors de prix. Bien fonctionner c'est de ne pas accueillir pour plusieurs jours et pour convenanc...

à écrit le 17/11/2019 à 17:47
Signaler
Les ministres et les élus ne peuvent pas comprendre : ils se font soigner à l’hôpital Américain à Paris ... Ce n’est pas leur santé qui est concerné , comme ci l’argent va résoudre le problème de manque d’humanité dans les hiérarchies d’hôpitaux pub...

le 17/11/2019 à 18:49
Signaler
D'où sortez-vous ces infos ? Le coup de l'hôpital américain par exemple, ça sort d'où ? Vous êtes allez faire le poirier pour vérifier ? Et vos 300k€/an pour les cadres (quels cadres ?), ça sort d'où ? Vous aurez l'air fin une fois que vous n'aurez ...

le 17/11/2019 à 21:22
Signaler
C'est pas le Val de Grace (hôpital militaire) qui s'occupe du personnel du Gvt ? Les élus de région vont dans leur hôpital de région, non, pas à Paris sauf IGR en oncologie (joli nom pour traitement des cancers) ? Ma mère est allée à l'hôpital améri...

à écrit le 17/11/2019 à 17:20
Signaler
Ouvert a quoi?? A rendre l'argent que l'on confisque au français, pour payer notre appartenance a l'UE de Bruxelles, afin qu'elle subventionne les pays qui nous font concurrence?

le 17/11/2019 à 18:46
Signaler
Votre commentaire me fait penser à la campagne pro-brexit, suite à laquelle les brexiters qui tenaient ce même discours ont avoué publiquement qu'il s'agissait d'une vaste supercherie (pour ne pas dire mensonge). Ce qui est marrant avec l'humanité, ...

le 18/11/2019 à 15:42
Signaler
@Fabien "suite à laquelle les brexiters qui tenaient ce même discours ont avoué publiquement qu'il s'agissait d'une vaste supercherie (pour ne pas dire mensonge". Dans ce cas faudra le dire à franceinfo ou au Monde mon petit Fabien,voici un art...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.