Travail, avion, urgence médicale... Les motifs valables pour se déplacer pendant le couvre-feu

Si les déplacements sont interdits à partir de samedi entre 21h et 6h dans les métropoles où s'appliquera le couvre-feu, des dérogations seront possibles. À condition d'être muni d'une attestation à se procurer sur le site du gouvernement.
(Crédits : © Gonzalo Fuentes / Reuters)

« Chacun chez soi de 21h à 06h » dans les neufs territoires concernés par le couvre-feu (l'ensemble de l'Île-de-France et les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne), a indiqué le Premier ministre Jean Castex jeudi 15 octobre. Une règle soumise à de petites exceptions comme l'a détaillé à sa suite le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

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Que peut-on faire pendant le couvre-feu ?

Seules quelques dérogations seront autorisées : pour les personnes qui rentrent du travail ou s'y rendent, font valoir un impératif de santé (aller à l'hôpital ou à la pharmacie de garde par exemple), doivent rendre visite à un proche en situation de dépendance, promener leur animal de compagnie ou prendre un moyen de transport (train ou avion par exemple en montrant le billet lors d'un éventuel contrôle). Il faudra pour cela être muni d'une attestation.

Où trouver l'attestation ?

Cette attestation « vaut pour une heure quand les déplacements n'auraient pas de lien avec le travail », a précisé Gérald Darmanin. Pour les personnes travaillant, « un justificatif de l'entreprise ou une carte professionnelle » sera nécessaire en plus de l'attestation, a-t-il ajouté.

L'attestation est à retrouver dès ce vendredi sur le site du gouvernement (gouvernement.fr). Comme pendant le confinement, elle pourra être téléchargée sur son téléphone et stockée dessus. « Bien sûr on pourra toujours continuer à écrire (le motif de déplacement, Ndlr) sur papier libre, notamment pour les personnes plus âgées ou les gens qui n'auraient pas d'imprimante ou de photocopieuse à disposition immédiatement », a indiqué le ministre de l'Intérieur.

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Quelle sanction possible ?

Tout contrevenant s'exposera à une amende de 135 euros puis, en cas de double récidive (à savoir trois fraudes au total), à « 6 mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende », a rappelé Gérald Darmanin. Par ailleurs, 12.000 policiers et gendarmes seront « chaque nuit entre 21h et 6h spécialement chargés de faire vérifier les interdictions » dans les zones concernées par le couvre-feu.

(Avec AFP)

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