Un pacte national pour le développement des métropoles

L'Etat français réfléchit à un partenariat renforcé avec les métropoles de l'hexagone. Le but serait de développer les réseaux numériques, lutter contre la pollution et mieux concevoir l'urbanisme dans ces territoires.
Mathias Thépot
Nice est l'une des métropoles que l'Etat souhaite soutenir.

La montée en puissance des métropoles françaises est indéniablement un enjeu majeur pour le développement économique du pays. Elle permettrait aussi de rééquilibrer l'attractivité des territoires dans un pays encore considéré comme très centralisé sur la métropole capitale. Et alors que le Grand Paris lance des projets tous azimuts, les autres métropoles régionales doivent suivre le rythme.

Conscient de la situation, le gouvernement a annoncé lors du Conseil des ministres du 24 mars qu'il allait engager des discussions avec toutes les métropoles françaises afin d'aboutir à un pacte national d'ici juin 2016 visant à accélérer leur développement. Le but est notamment de reproduire à l'échelle nationale ce qui se fait déjà notamment avec le Grand Paris, où l'Etat intervient directement en partenariat avec les collectivités locales pour mettre en œuvre les projets d'aménagements.

Apporter des financements

Plus concrètement, il a été dit au Conseil des ministres que le contenu du pacte Etat-métropoles pourrait notamment porter « sur des synergies entre les grands opérateurs de réseau (numérique, énergétiques et environnementaux) et les collectivités ». Mais aussi sur « la lutte pour la qualité de l'air », et sur « l'architecture et l'urbanisme ». Pour « structurer » ce pacte national, l'Etat va mobiliser « l'ensemble de ses réseaux », « apportera des financements adaptés », et « facilitera les réponses des métropoles aux appels à projet européens et internationaux ».

Quelles seront les métropoles concernées ? Outre Paris, Lyon et Marseille, qui bénéficient de statuts spécifiques, les métropoles de Nice, Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Montpellier, Nantes, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse, qui ont pu accéder au statut de métropole de droit commun, seront également incluses dans les discussions. Une nécessité car tous ces territoires représentent au total « près de 25 millions d'habitants et concentrent plus de la moitié du produit intérieur brut », indique le gouvernement.

Mathias Thépot
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