Valls dénonce la prise "en otage" de Gattaz

Le patron du Medef se dit prêt à suspendre les négociations sur le renouvellement de la convention d'assurance chômage si le texte sur la Loi Travail n'est pas "corrigé" rapidement. Manuel Valls "regrette cette méthode".
"Je regrette cette méthode qui consiste à poser des ultimatums, à prendre en otage la négociation de l'assurance chômage (...), c'est je crois honnêtement ne pas être à la hauteur de la responsabilité en tant que partenaire social", a souligné le Premier ministre.

Interrogé sur France Info, mercredi matin, Manuel Valls a dénoncé l'ultimatum de Pierre Gattaz, prêt à suspendre les négociations d'assurance chômage si le texte de la loi El Khomri "n'était pas profondément corrigé".

"Je regrette cette méthode qui consiste à poser des ultimatums, à prendre en otage la négociation de l'assurance chômage (...), c'est je crois honnêtement ne pas être à la hauteur de la responsabilité en tant que partenaire social", a souligné le Premier ministre.

"Il faut respecter le Parlement qui aujourd'hui s'est saisi de cette loi, qui l'enrichit, l'amende et est à l'écoute de l'ensemble de partenaires sociaux."

Lors de la conférence mensuelle du Medef, mardi 19 avril, Pierre Gattaz avait lancé:

"Si rien ne bouge rapidement sur ce texte, dans les trois semaines, nous en tirerons les conséquences [...] Nous demanderons sans doute la suspension des négociations d'assurance chômage."

Organisations patronales et syndicales ont entamé la négociation sur le renouvellement de la convention d'assurance chômage qui fixe les droits des demandeurs d'emploi à une indemnisation, le 22 février.

Suppression de l'ISF: Valls se démarque de Macron

La suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) serait "une faute", a également lancé Manuel Valls, mercredi.

Il a réagi à une information du Figaro, qui rapporte des propos du ministre de l'Economie dans la revue "Risques", publication de référence du secteur de l'assurance en France. Ce dernier suggère d'en finir avec l'ISF et "préférer la taxation sur la succession".

Commentaires 18
à écrit le 21/04/2016 à 18:19
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ah boçn ? et les syndicats on été trés coopératifs ? il me semble qu'ils on t fait un sacré chantage, yc avec la complicité du gouvernement qui a donc traité avec les 5% de représentés !!! sans compter la prime donnée aux 5% d'étudiants dans la rue ...

à écrit le 21/04/2016 à 8:59
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En même temps si l'état pouvait reprendre la main sur l'UNEDIC (comme sur la sécurité sociale et les retraites complémentaires) en mettant définitivement fin à la gestion paritaire, ce ne serait pas une mauvaise chose...

à écrit le 21/04/2016 à 8:04
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Conserver l'ISF est un suicide. La solution consiste à établir une réforme fiscale cohérente qui permette de basculer la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique. On en reparlera au cours de la campagne présidentielle.

à écrit le 21/04/2016 à 7:47
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C'est toute la politique présidentielle qui est en jeu, basée sur le fameux "dialogue social", qui ne marche tout simplement pas. Personne, évidemment, ne peut être contre le dialogue, mais ce n'est qu'un préalable à la décision, qui elle ne peut se ...

à écrit le 21/04/2016 à 7:23
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Valls aura fait beaucoup de bruit et aura stressé beaucoup de monde mais au fond c'est du vent comme Hollande. Ces deux là en ajoutant Ayrault le sinistre doctrinaire, auront fait un mal fou au pays.

à écrit le 20/04/2016 à 19:18
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Et hop, un coup de menton de la part de Valls, puis il dit: je n'accepte pas, et voilà !

à écrit le 20/04/2016 à 18:01
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si de voir les négociations comme une prise d'otages quand ça n'aboutit pas? Ce monsieur ne doit pas être un fervent démocrate.

à écrit le 20/04/2016 à 17:36
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Pour tout dialogue, la CGT déclenché une grève même par ceux qui ne sont pas concerné. Et ils appelle cela dialogue ?

à écrit le 20/04/2016 à 16:43
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Les indemnités de licenciement et les allocations chômage font partie du même package pour les entreprises. Celui de se séparer d'un employé. Sauf que le coût des premières sont supportés par les salariés d'une seule entreprise, c'est dur si elle est...

à écrit le 20/04/2016 à 15:43
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@ BONJOUR TOUS : IL Faut comprendre M. GATTAZ le gentil caniche n'obéit plus à son maître.....

à écrit le 20/04/2016 à 15:25
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Nous sommes otages des socialos qui usurpent le pouvoir . Nous voulons des élections libres !

à écrit le 20/04/2016 à 14:46
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vivement 2017

à écrit le 20/04/2016 à 12:09
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les FRANCAIS ne sont pas les otages de la politique qu ils rejettent

à écrit le 20/04/2016 à 11:58
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Si Vals ne changeait pas d'avis à chaque fois et qu'il réduit à zéro cette loi je comprends Gattaz qui change d'avis en fonction des manifs si ce n'est le gouvernement de Vals INCAPABLE de faire passer une loi dans sa propre majorité ! aff...

à écrit le 20/04/2016 à 11:44
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Gattaz ne se pose pas en représentant syndical l du patronat mais en opposant politique uniquement animé par la volonté de se payer un ministre les intérêts des uns des des autres sont secondaires à ses yeux il veut rentrer dans l'histoire avec ce ...

à écrit le 20/04/2016 à 9:55
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Quand les étudiants et autres faisaient grève c'était du dialogue pour lui ? Deux poids deux mesures ?

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