22 millions d'assurés en moins si l'Obamacare est abrogée

Donald Trump veut abroger plusieurs éléments de la grande loi démocrate de 2010. SI cette mesure passe, le nombre d'Américains assurés diminuera de 22 millions d'ici à 2026, selon un rapport du Bureau du budget du Congrès.
L'abrogation de plusieurs éléments de la grande loi démocrate de 2010, promise par la majorité républicaine et le président Donald Trump, ferait monter le nombre de personnes sans couverture maladie à 49 millions en 2026.

Le nouveau projet républicain de réforme du système de santé américain conduirait à une réduction du nombre d'assurés de 15 millions en 2018 et 22 millions en 2026, par rapport au statu quo "Obamacare", selon le Bureau du budget du Congrès (CBO) lundi.

L'abrogation de plusieurs éléments de la grande loi démocrate de 2010, promise par la majorité républicaine et le président Donald Trump, ferait monter le nombre de personnes sans couverture maladie à 49 millions en 2026, soit 18% de la population de moins de 65 ans contre 10% aujourd'hui, prédit le CBO, dont les analyses font référence.

Le plan républicain effacerait une large part des progrès accomplis par Obamacare, loi emblématique du mandat de Barack Obama, grâce à laquelle plus de 20 millions de personnes supplémentaires ont pu s'assurer.

Vote en fin de semaine

Selon les experts du CBO, certains assurés actuels, en bonne santé choisiraient de ne plus s'assurer, car le plan républicain supprimerait l'obligation de couverture instaurée par Obamacare. Mais la plupart serait forcée d'abandonner leur assurance, devenue trop onéreuse en raison de la réduction ou de la disparition de certaines aides publiques.

Les sénateurs doivent voter en fin de semaine une législation qui, entre autres mesures, abrogerait des impôts et taxes créés par Obamacare, et réduirait fortement les crédits au système de santé, notamment au programme public Medicaid, destiné aux plus pauvres et qui assure une personne sur cinq aux Etats-Unis.

L'issue du vote est incertaine. Les républicains disposent d'une majorité de 52 sièges sur 100, or au moins cinq d'entre eux ont pris position contre le texte, tel qu'il est actuellement rédigé. Les ultra-conservateurs le jugent trop dispendieux, tandis que les modérés s'inquiètent des conséquences pour les plus vulnérables.

Une première mouture de la réforme a été adoptée par la Chambre des représentants en mai. Les chefs républicains du Sénat ont cherché à l'adoucir, mais aucun compromis ne semble exister à l'heure actuelle.

(Avec AFP)

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