Climat : Londres tiendra ses engagements malgré le Brexit

La promesse a été formulée par la secrétaire d'Etat britannique à l'Energie et au changement climatique, Amber Rudd, devant un parterre de responsables économiques et financiers réunis à Londres pour un "Climate and Business Summit".
Le secrétariat d'Etat à l'Energie britannique doit publier jeudi de nouveaux objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l'origine des dérèglements climatiques.

Londres rassure les environnementalistes inquiets. La Grande-Bretagne tiendra ses engagements contre le réchauffement mondial malgré le Brexit, a promis mercredi 29 juin la secrétaire d'Etat britannique à l'Energie et au changement climatique Amber Rudd.

"Même si je pense que le rôle du Royaume-Uni face au réchauffement planétaire peut s'en trouver compliqué... notre engagement à y faire face reste intact", a-t-elle déclaré devant un parterre de responsables économiques et financiers réunis à Londres pour un "Climate and Business Summit". Elle a ainsi répondu à la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, qui mardi avait mis en garde cette même assistance: il y aura "un peu d'incertitude, de transition et de la volatilité pendant au moins deux ans" après le Brexit sur le dossier climat au sein de l'UE, avait-elle déclaré.

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Amber Rudd a réaffirmé l'engagement de son pays à encourager les énergies "propres", incluant jusqu'à quatre gigawatts d'éolien offshore et la construction d'une flotte de petits réacteurs nucléaires.

Boris Johnson appelé à s'expliquer

Amber Rudd, qui avait fait campagne pour le maintien dans l'UE, a appelé Boris Johnson, conservateur comme elle et considéré comme l'un des deux favoris pour succéder à David Cameron au poste de Premier ministre, à bien affirmer qu'il n'était pas climato-sceptique. Le positionnement des candidats sur cette question sera "un élément déterminant de mon choix", a-t-elle observé, générant un tonnerre d'applaudissements. Dans le passé, Boris Johnson avait remis en question le rôle de l'homme dans le réchauffement planétaire.

Le secrétariat d'Etat à l'Energie doit publier jeudi de nouveaux objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l'origine des dérèglements climatiques. Un bloc de députés de toutes obédiences politiques a appelé le gouvernement à accepter un objectif de -57% d'ici 2032 par rapport au niveau de 1990, ce qui ferait du pays l'un des plus ambitieux au monde. L'objectif actuel de l'UE est de réduire les émissions de 40% d'ici 2030 par rapport à 1990.

(Avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 30/06/2016 à 4:40
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Ah, le smog a Londres, sur ma BSA, vers 17 heures en hiver du cote de With Chapell, on n'y voyait qu'a peine dix metres, quel plaisir, no comment.

à écrit le 30/06/2016 à 4:25
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Ouf! Nous somme rassurés. C'est un peu comme si Mme Cosse nous donnait des assurances sur la politique future de la France..

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