"Un rejet de l'accord par le Congrès laisserait toute l'administration américaine - absolument déterminée à empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire - face à une seule option : une autre guerre au Moyen-Orient. Je ne dis pas cela pour être provocateur. C'est un fait".
C'est l'argument fort utilisé par le président des Etats-Unis, Barack Obama, afin de persuader les députés américains de ne pas rejeter l'accord nucléaire conclu en juillet entre l'Iran et les grandes puissances.
Et d'ajouter à l'adresse de certains Républicains:
"Beaucoup de ceux qui ont milité pour la guerre en Irak font désormais campagne contre l'accord sur le nucléaire iranien."
Israël seul détracteur
Dans un discours prononcé à Washington, à l'American University, le président américain a par ailleurs souligné qu'un seul pays a jusqu'à présent déclaré être contraire à l'accord: Israël. "Tous les nations du monde qui se sont publiquement exprimées, à l'exception du gouvernement israélien, ont apporté leur soutien", a insisté Barack Obama, dont le discours était retransmis et traduit en hébreu à la radio publique israélienne.
>>Lire: "L'accord sur le nucléaire iranien ne changera pas la nature du régime" (Uzi Rabi)
Le président a toutefois tenu à rassurer : si les Iraniens trichent sur le nucléaire, "nous pourrons les attraper et nous le ferons", a-t-il mis en garde.