Corée du Sud : perquisitions dans les bureaux de Samsung

Les enquêteurs sud-coréens cherchent des éléments dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence. Dans le viseur, la présidente du pays et une amie, soupçonnées d'avoir fait pression sur les conglomérats du pays.
Selon l'agence Yonhap, les enquêteurs veulent vérifier la décision de la caisse d'approuver la fusion l'an dernier de Samsung C&T et de Cheil Industries.

Samsung ne s'en sort pas. Après l'échec cuisant du Galaxy Note 7, les bureaux du groupe sud-coréen ont fait l'objet d'une nouvelle perquisition mercredi dans le cadre de l'enquête pour trafic d'influence autour d'une amie de la présidente sud-coréenne, annonce l'agence de presse Yonhap.

Pour plus de précisions : Les déboires de Samsung continuent avec une affaire de corruption

Le bureaux de la caisse de retraite la plus importante du pays, la NPS, ont également été fouillés dans la ville de Jeonju où elle a son siège, a indiqué une porte-parole. Selon l'agence Yonhap, les enquêteurs veulent vérifier la décision de la caisse d'approuver la fusion l'an dernier de Samsung C&T et de Cheil Industries. La NPS a des participations dans les deux sociétés.

Des pressions sur les grands groupes ?

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et son amie Choi Soon-sil sont soupçonnées d'avoir fait pression sur de grands conglomérats du pays, dont le groupe Samsung, pour qu'ils contribuent financièrement à des fondations favorables à la politique de la présidente Park de promotion des activités culturelles et sportives. Choi Soon-sil a été inculpée dans ce cadre pour abus de pouvoir.

(Avce Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 23/11/2016 à 10:01
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"Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtit."

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