Cuba et l'Union européenne vont normaliser leurs relations

Federica Mogherini s'est rendue à la Havane pour signer un accord qui normalise les relations entre l'île communiste et l'Union européenne. Entamées il y a deux ans, les négociations ont été ralenties en raison du volet sur les droits de l'homme.
Cuba et l'Union Européenne négociaient depuis deux ans maintenant un accord politique.

Cuba et l'Union européenne ont signé vendredi à La Havane un accord de dialogue politique, comprenant la délicate question des droits de l'Homme, qui consacre la normalisation de leurs relations, a constaté l'AFP.

La signature de ce texte intervient après près de deux ans d'intenses négociations entre l'UE et Cuba, seul pays latino-américain sans accord de coopération avec l'UE. La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, a fait le déplacement pour l'occasion.

"C'est un pas historique pour notre relation", a déclaré Mme Mogherini durant la cérémonie, au côté du ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez.

Pour sceller leur rapprochement, Bruxelles et la Havane négocient depuis avril 2014 un "cadre de dialogue politique" en trois chapitres: dialogue politique, coopération et commerce.

La question des droits de l'homme

Si le dernier volet fait déjà l'objet d'un accord, celui du dialogue politique, qui comprend la délicate question des droits de l'Homme, était encore en attente de consensus.

Dans le cadre de ce dialogue, Cuba souhaitait notamment que l'UE abandonne sa "position commune" qui, depuis 1996, conditionne la coopération européenne avec le régime communiste à des avancées démocratiques.

De son côté, Bruxelles disait vouloir être en mesure de dialoguer de manière plus fluide avec La Havane et demande que Cuba signe ou ratifie enfin plusieurs traités internationaux sur les droits de l'Homme.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 12/03/2016 à 9:31
Signaler
On aimerait la voir davantage à l'œuvre sur le dossier des migrants qui submergent l'Europe de l'Ouest et du Nord sans que l'on voit apparaître une politique unifiée d'accueil entre les Pays conduite par Mme Mogherini. Pour l'instant, l'impression es...

à écrit le 11/03/2016 à 18:17
Signaler
Ayant reçu l'aval de Washington, on peut aller vendre ce que les Américains ne fournissent pas. Mais non, pas de mauvais esprit ! On est pas vassalisés :-)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.