Voilà qui pourrait freiner l'inexorable ascension vers la Maison Blanche de l'incontournable Donald Trump. Selon un sondage Reuters-Ipsos publié jeudi et réalisé aux Etats-Unis auprès de 5.400 personnes, une Américaine sur deux déclare avoir une opinion « très défavorable » du milliardaire new-yorkais. Une augmentation sensible puisque ce chiffre n'était "que" de 40% en octobre. Trump agace donc les Américaines, ce qui pourrait l'empêcher de succéder à Barack Obama lors de l'élection présidentielle, en novembre prochain.
« Si l'élection présidentielle avait lieu demain, les femmes seraient un gros problème pour Trump. Mais il a encore le temps de régler ça », a estimé le stratège républicain David Carney.
Il faut dire que Donald Trump s'est illustré par des propos plutôt équivoques à l'endroit des femmes. Il n'a pas hésité à lancer, au sujet de Carly Fiorina, ex-femme d'affaires et candidate à l'investiture républicaine (elle s'est désistée depuis): "Regardez-moi cette tête ! Est-ce que quelqu'un pourrait voter pour elle ?" Les médias prêtent également à Donald Trump cette phrase: "Peu importe ce qu'elles écrivent, du moment qu'elles ont un beau petit cul bien ferme."
Les hommes plus indulgents
Le flamboyant milliardaire bénéfice toutefois d'une cote plus favorable auprès des hommes. Selon la même étude, ils seraient seulement 36% à avoir une mauvaise opinion de lui.
Car pour l'instant, Donald Trump est bien parti pour représenter le parti républicain lors des présidentielles. Des primaires étaient organisées mardi soir dans cinq états du pays : le Missouri, la Floride, la Caroline du Nord, l'Ohio et l'Illinois. Sur l'ensemble de ces élections, Trump s'est imposé quatre fois. Seul John Kasich est parvenu à le devancer dans l'Ohio... Il consolide donc encore un peu plus son avance sur les deux autres représentants du parti républicain (Ted Cruz et John Kasich donc).
Un duel épique en perspective
Il lui restera toutefois à affronter Hillary Clinton qui remporte elle aussi d'importants succès dans sa course à la primaire côté démocrate. Le duel s'annonce aussi acharné qu'il parait serré...