Fed : jugée épatante par Trump, Janet Yellen devrait être... écartée

"Impressionnante", "formidable"... le président américain Donald Trump n'a pas tari d'éloges sur l'actuelle présidente de la banque centrale américaine, actuellement dans la course pour un second mandat. Pourtant, selon le site Politico, Janet Yellen serait hors course... pour le moment.
"Elle était dans mon bureau il y a quelques jours. Elle est très impressionnante. Je l'aime beaucoup", a confié le locataire de la Maison Blanche au sujet de la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen.

[Article publié à 11h19, mis à jour à 17h26]

Le président américain Donald Trump a jugé mercredi "très impressionnante" l'actuelle dirigeante de la banque centrale américaine, Janet Yellen, évoquant la possibilité de la reconduire à son poste.

"Je suis arrivé à (une liste) de deux ou trois personnes, je pense faire une annonce très prochainement", a-t-il déclaré sur Fox Business.

Le président américain envisage de faire connaître son choix avant d'entamer sa tournée en Asie le vendredi 3 novembre. Vu les délais nécessaires au Sénat pour confirmer le choix présidentiel, il n'est pas rare que la nomination du dirigeant de la Fed intervienne en octobre. Pourtant, selon une source informée du dossier, l'annonce ne devrait pas arriver cette semaine.

| Lire Fed : qui sont les cinq prétendants à la présidence ?

"Formidable" mais...

Évoquant Janet Yellen, nommée en 2014 par Barack Obama et dont le mandat arrive à expiration début février, Donald Trump n'a pas tari d'éloges à son égard. "Elle était dans mon bureau il y a quelques jours. Elle est très impressionnante. Je l'aime beaucoup", a-t-il confié. "J'y pense", a-t-il ajouté, évoquant l'hypothèse de sa reconduite à la tête de la puissante institution.

"Vous avez envie d'imprimer votre marque [en tant que président] et c'est quelque chose qui joue peut-être un peu contre elle mais je pense qu'elle est formidable", a-t-il néanmoins déclaré.

"Nous avons eu une excellente discussion et nous allons de toute évidence très bien ensemble si on regarde les marchés", a-t-il poursuivi, en allusion à la bonne marche de la Bourse depuis son élection le 8 novembre 2016.

Pourtant, jeudi dans la journée, le site Politico a rapporté que L'actuelle présidente de la Réserve fédérale n'est plus dans la course pour se succéder à elle-même à la à la tête de l'institution, et seuls l'actuel gouverneur de la Fed, Jerome Powell, et l'économiste John Taylor, professeur à l'université de Stanford, restent en lice. Pour le moment... Une autre source au sein de l'administration citée également par Politico appelle à la prudence et fait observer que le président américain... "change d'avis pratiquement tous les jours". A la Maison blanche, un responsable contacté par Reuters a souligné qu'"aucune décision définitive" n'avait été prise.

La nomination de Gary Cohn peu probable

Par ailleurs, sur les sept sièges du "Board", qui rassemble les gouverneurs de l'institution, quatre sont aujourd'hui vacants. Autrement dit, même en renouvelant le mandat de Janet Yellen, le président américain a encore une marge de manœuvre pour façonner la Fed.

Lors d'une entrevue mardi avec les sénateurs républicains sur la succession à la tête de la Fed,, Donald Trump a indiqué se concentrer, outre Janet Yellen, sur les candidatures de John Taylor, économiste à Stanford, de Jerome Powell, gouverneur de la Fed. De même source, on précise que le président américain a interrogé les sénateurs qu'il a rencontrés sur leur préférence entre Taylor et Powell et ces derniers auraient exprimé un large soutien à l'économiste.

Lors de consultations avec les sénateurs républicains, le nom de Gary Cohn a été évoqué ainsi que celui de l'ancien gouverneur de la Fed, Kevin Warsh. Considéré jusqu'ici comme un candidat plausible, Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump, a toutefois très peu de chances de figurer sur la liste des candidats potentiels, son rôle étant jugé déterminant pour la réussite du projet de réforme fiscale, a indiqué mercredi un responsable américain.

"Aucune décision n'a été prise et aucun candidat n'a été exclu mais le rôle de Gary est trop important pour faire aboutir la réforme de la fiscalité", a déclaré ce responsable de l'administration Trump.

(Avec agences)

Commentaires 3
à écrit le 27/10/2017 à 3:23
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non trump doit se debarrasser du passe d'obama, dont elle, sinon il ne pourra avancer, il veut se faire valoir ? donc il n'a qu'a virer celle qui tient bcp a l'achat des credits, si le liberalisme ou le socialisme pouvaient mettre l'economie d'un pay...

à écrit le 26/10/2017 à 18:03
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Pour Trump, une personne , un concept, ou un produit est soit formidable soit très très mauvais, mais il n' y a pas d'entre deux.

le 27/10/2017 à 1:07
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Ah bon? Comment connaissez-vous ce trait de caractère de Trump ? En vous forgeant votre propre opinion par vous même ou par le moyen du mainstream médiatique ?

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