Immigration : le décret de Trump, à nouveau, bloqué par un juge fédéral

L'Etat de Hawaï a contesté les restrictions imposées par la Maison-Blanche concernant l'interdiction d'entrer sur le territoire américain, des ressortissants de huit pays. En mars déjà, le tribunal avait suspendu le précédent décret de Donald Trump.
La Maison blanche a dénoncé un jugement "biaisé" et s'est dite confiante dans le fait que la justice lui donnerait raison sur le fond.

Donald Trump, à nouveau contesté ! Un juge américain a bloqué, mardi l'application du dernier décret en date du président visant à interdire l'entrée sur le territoire américain des ressortissants de huit pays, qui devait prendre effet cette semaine.

Le décret sur l'immigration, dévoilé le mois dernier, vise les ressortissants de l'Iran, de Libye, de Syrie, du Yémen et de Somalie, déjà concernés par de précédentes restrictions dont la Cour suprême des Etats-Unis a limité la portée, mais aussi ceux du Tchad et de la Corée du Nord ainsi que certains responsables vénézuéliens.

Absence de preuves

L'Etat de Hawaï a contesté la législation devant un tribunal fédéral de Honolulu en faisant valoir que les lois fédérales sur l'immigration ne permettent pas au président des Etats-Unis d'imposer des restrictions à six de ces pays - Corée du Nord et Venezuela non inclus.

Le juge Derrick Watson, qui avait déjà bloqué un précédent décret de Donald Trump en mars, a ordonné mardi la suspension provisoire du texte en estimant probable que l'Etat de Hawaï obtienne gain de cause lorsque l'affaire sera jugée sur le fond.

Le décret "souffre des mêmes maux que le précédent: le manque de preuves que l'entrée des plus de 150 millions ressortissants des six pays serait 'préjudiciable aux intérêts des Etats-Unis'", écrit le magistrat.

La Maison-Blanche veut faire appel

La Maison blanche a dénoncé un jugement "biaisé" et s'est dite confiante dans le fait que la justice lui donnerait raison sur le fond.

Le département de la Justice a de son côté critiqué un arrêt "incorrect" dont il a promis de faire appel "dans les plus brefs délais".

(avec AFP)

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