Indonésie et Chine pourraient se greffer au traité transpacifique (TPP) fraîchement signé

La plus vaste zone de libre-échange au monde rassemblant à ce jour douze pays du Pacifique intéresse fortement l'Indonésie tandis que la Chine cherche le moment opportun pour la rejoindre.
Le président indonésien Joko Widodo serre la main du président américain Barack Obama lors d'une rencontre à la Maison blanche le 26 octobre 2015.

Signé il y moins d'un moins, le Partenariat transpacifique fait des envieux. En l'espace de deux jours, le PC chinois et le président indonésien ont estimé qu'ils seraient intéressant de rejoindre la plus vaste zone de libre-échange au monde rassemblant à ce jour douze pays du Pacifique. Le chef d'État Joko Widodo, surnommé Jokowi, a ainsi affirmé lundi 27 octobre à la Maison Blanche que son pays entendait rejoindre le "Trans Pacific Partnership" (TPP).

"L'Indonésie est une économie ouverte et, avec 250 millions d'habitants, nous sommes la plus grosse économie d'Asie du Sud-Est", a-t-il souligné à l'occasion de sa première visite aux Etats-Unis depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2014.

Le président indonésien a d'autre part profité de sa visite à Washington pour marquer, lors d'une cérémonie à la Chambre de commerce américaine, la formalisation de 12 accords d'investissement d'un montant global de 20,25 milliards de dollars, a indiqué dans un communiqué l'ambassade d'Indonésie aux Etats-Unis.

La Chine a la recherche du moment opportun

La veille, un journal du Parti communiste chinois -le bihebdomadaire Study Times-, publié par l'école centrale du parti qui aide à la formation des cadres dirigeants, a estimé que la Chine devrait, en temps opportun, rejoindre le TPP.

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Pour autant, les objectifs généraux du TPP tels que la réduction des procédures administratives et la protection de l'environnement font partie de ceux que la Chine souhaite atteindre, souligne le journal.  Toutefois la manière dont les industries publiques pourraient être affectées par l'adhésion au TPP exigeront un examen prudent, le parti ayant rappelé leur rôle clé dans l'économie, poursuit le journal.

Le ministre chinois du Commerce a déclaré que son pays ne se sentait pas visé par ce traité mais qu'il entendait évaluer de manière exhaustive son impact probable. De fait, Pékin propose pour sa part un Partenariat économique global régional (PERC). Visant à concurrencer le TPP, il prévoit des accords de libre-échanges avec 16 nations, dix appartenant à l'Asean plus six autres, Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, réunissant 3,4 milliards de personnes.

Japon, Australie et Canada parmi les signataires

Conclu début octobre à l'issue de plusieurs années d'intenses négociations, le TPP, qui rassemble à ce jour 12 pays du Pacifique à l'exception notable de la Chine, était l'une des priorités du président américain Barack Obama.

Les pays signataires sont l'Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam.

(avec AFP et Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 27/10/2015 à 11:37
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/// ATTENTION DANGER///LE LIBRE ECHANGE A L AMERICAINE C EST SOUVENT FAITE CE QUE JE DIT. ET OU LES PAYS FAIBLE PASSERONT SOUS DES DES DROITS COMMERCIAUX INTERNATIONNAUX PAS FORCEMENT AVANTAGEUX POUR EUX MAIS BON POUR L AMERIQUE???

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