L'Arabie Saoudite voit le baril de pétrole à 60 dollars avant la fin de l'année

Le prix du brut a passé le seuil des 50 dollars, et le ministre saoudien de l'Energie le voit se hisser à 60 dollars, avant fin décembre. C'est une conséquence de la décision de l'Opep de réduire sa production, décision qui reste toutefois à appliquer concrètement.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, lors de son allocution ce lundi au Congrès mondial de l'Energie à Istanbul.

Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a estimé lundi au Congrès mondial de l'Energie à Istanbul, qu'un baril de brut à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année, tout en mettant en garde contre une baisse drastique de la production susceptible de provoquer un choc sur les marchés.

Le cours au plus haut depuis juin

Jeudi, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), la référence américaine du brut, a dépassé le seuil des cinquante dollars à New York pour la première fois depuis juin. Les marchés enregistrent en effet une tendance haussière depuis la décision surprise de l'Opep le 28 septembre de ramener sa production à un niveau de 32,5 millions à 33 millions de barils par jour (mbj), contre 33,47 mbj en août.

"Nous voyons une convergence de l'offre et de la demande. Il n'est pas impensable qu'on arrivera à (un baril) à 60 dollars d'ici la fin de l'année", a déclaré le ministre saoudien de l'Energie, ajoutant: "Ce n'est pas le prix que je regarde, mais plutôt l'offre et la demande".

Il a estimé que l'Opep "doit faire en sorte de ne pas trop restreindre (la production) afin de ne pas provoquer de choc sur le marché".

L'Arabie Saoudite étroitement dépendante des revenus pétroliers

Il a reconnu que le royaume, dont le brut représente sa principale source de revenus, était "devenu quelque peu complaisant" en matière économique durant les années fastes du prix élevé du pétrole. Désormais, il était déterminé à mettre en oeuvre un ambitieux plan de transformation économique orchestré par le vice-Prince héritier Mohammed ben Salmane. Il a assuré que ce plan serait appliqué quelque soit le prix du pétrole.

Le Congrès Mondial de l'Energie se tient tous les trois ans et rassemble environ des centaines de participants venus des différentes régions du monde pour discuter des transformations dans ce secteur. Le président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que ses homologues russe Vladimir Poutine et  vénézuélien Nicolas Maduro figurent notamment parmi les participants qui doivent prendre la parole dans la journée.

(avec AFP)

Commentaires 6
à écrit le 11/10/2016 à 12:46
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LE PETROLE RESTE UNE VALEUR SPECULTIVE ET UNE ARMES REDOUTABLE CONTRE NOTRE SOCIETE DE MATERIALITES EFRENNE ET INSOUCIANT. TOUS CEUX QUI NON PAS MIE LEURS DEPENSSES ENERGITIQUE SUR LES NOUVELLES ENERGIES VONT LE REGRETTE???

à écrit le 11/10/2016 à 9:55
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De bon augure pour la voiture électrique !

à écrit le 10/10/2016 à 18:49
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à écrit le 10/10/2016 à 13:41
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Avec tout cet or et cette richesse insolente, comment ce fait-il que l'Arabie Saoudite n'accepte toujours pas d'accueillir ses "frères" musulmans migrants ?

le 10/10/2016 à 15:58
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? Leurs frères ? Les saoudiens ? Ils ont trop de poudre dans le nez et trop de coquine à payer et planquer au royaume. L'arabie saoudite, la fameuse terre de l'islam... Ils ne respectent même pas la zakât.

à écrit le 10/10/2016 à 12:56
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Le SNPL va devoir regarder la réalité en face : AirFrance va basculer dans le rouge, tandis que ses principaux concurrents, qui ont fait des efforts de compétitivité, vont rester dans le vert ! Résultat : les efforts qui n'ont pas été lissés pendant...

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