La Grèce, "ennemie de la reprise en Espagne" pour Mariano Rajoy

Alors que les négociations en vue du versement d'une dernière tranche de 7,2 milliards d'euros de prêts au pays par l'UE doivent reprendre lundi, le chef du gouvernement espagnol, en pleine campagne électorale, a estimé que le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras a contribué à compliquer la situation de la Grèce.
Je suis absolument convaincu que ce qu'il y a de mieux [...] c'est que la Grèce reste où elle est et qu'elle respecte ses engagements, a estimé le Premier ministre Espagnol Mariano Rajoy.
"Je suis absolument convaincu que ce qu'il y a de mieux [...] c'est que la Grèce reste où elle est et qu'elle respecte ses engagements", a estimé le Premier ministre Espagnol Mariano Rajoy. (Crédits : Reuters)

"En ce moment, je perçois comme ennemis de la reprise en Espagne l'instabilité politique, c'est un ennemi possible de la reprise, et ensuite la Grèce", a déclaré le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy lors d'une rencontre avec la presse à Madrid lundi 27 avril.

Pour Mariano Rajoy, en pleine campagne pour des élections municipales et régionales en mai, avant des législatives à la fin de l'année, l'arrivée au pouvoir de l'actuel Premier ministre Alexis Tsipras en janvier a contribué à l'enlisement de la crise grecque.

"Les choses n'allaient pas mal. Ensuite le gouvernement (grec) a changé. Le nouveau gouvernement a pris la décision de dire qu'il n'acceptait rien de ce que pouvait lui dire la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Mais ces trois-là étaient ses créanciers et s'il n'accepte rien, il prend le risque de ne plus avoir de financement."

     | Analyse Après trois mois, quel bilan budgétaire pour le gouvernement Tsipras ?

Respect des engagements

Alors que les négociations en vue du versement d'une dernière tranche de 7,2 milliards d'euros de prêts au pays par l'UE doivent reprendre ce lundi, le chef du gouvernement espagnol est convaincu que la "consolidation budgétaire" et les "réformes structurelles" sont la clé pour atteindre "croissance et emploi".  Mariano Rajoy a par ailleurs rejeté l'idée même d'un Grexit (sortie de la Grèce de la zone euro), souvent évoqué dans la presse:

"Je suis absolument convaincu que ce qu'il y a de mieux [...] c'est que la Grèce reste où elle est et qu'elle respecte ses engagements."

(Avec AFP)

Commentaires 25
à écrit le 28/04/2015 à 19:02
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Alors j'ajoute à cette con**rie : "La Grèce et l'Espagne, ennemies de la reprise en France" ! En tout cas c'est plus vraie.

à écrit le 28/04/2015 à 11:50
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En un sens, je comprends l'intransigeance de l'Espagne, de l'Irlande, du Portugal qui ont fait de vraies réformes strucutrelles et douloureuses.La Grèce, elle, a fait des réformes qui commençaient à porter leur fruit...du moins au niveau macroéconomi...

le 28/04/2015 à 13:47
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:l'impôt ne rentre pas" : L'impôt rentre en Grece, comme il rentre dans les autres pays européens. Meme avant la crise, le taux de collecte de l'impôt en Grece était similaire a ceux des autres pays europeens, vérifiez les statistiques européennes, l...

à écrit le 28/04/2015 à 9:10
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"Les choses n'allaient pas mal. Ensuite le gouvernement (grec) a changé" Effectivement, -4,5% de PIB pour 2014, c'etait "pas si mal". C'est peut être pour ça qu'il voit de la reprise en Espagne ?

à écrit le 28/04/2015 à 8:09
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L'Espagne a une reprise grâce a "l'amortisseur" appelé France, car si tout le monde faisait la même chose en même temps, l'Allemagne ne serait pas en avance sur les autres!

à écrit le 27/04/2015 à 22:01
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Je propose a tous ceux qui trouvent que l'Espagne est un eldorado avec Rajoy d'y aller pour trouver du travail. Ensuite,on en reparlera a votre retour dans cette France que certains critiquent si aisément.

à écrit le 27/04/2015 à 20:10
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"Les choses n'allaient pas mal. Ensuite le gouvernement (grec) a changé" Effectivement, -4,5% de PIB pour 2014, c'etait "pas si mal". C'est peut être pour ça qu'il voit de la reprise en Espagne ?

à écrit le 27/04/2015 à 17:29
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L'instabilité politique, ennemi possible de la reprise selon lui, ce serait sa non-réélection ? Ou seulement l'arrivée de podemos au pouvoir ?

à écrit le 27/04/2015 à 17:23
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M.Rajoy doit faire face à des échéances électorales qui s'annoncent compliquées pour son parti alors que la politique menée commence à porter ses fruits. C'est le côté injuste des réformes qui ont des résultats à long terme. Il est plus en colère plu...

le 27/04/2015 à 18:46
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La reprise espagnole ? Avec 25% de chômage ?

le 27/04/2015 à 20:12
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Vous devez bien mal connaitre le pays pour parler de "reprise" en espagne... "Je conseille à M.Rajoy de faire comme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche et en Suède, c'est à dire de monter une coalition nationale d'intérêt général" Coalition p...

le 27/04/2015 à 21:41
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@Fx Grace à vous je viens d'apprendre que les pays que j'ai cités étaient des dictatures patentées. La Grèce a effectivement monté une coalition d'avant garde: comme en France, on y voit converger les intérêts de l'extrême droite (Aube Dorée néo nazi...

le 28/04/2015 à 9:16
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LIVESTRONG1002, vous racontez simplement n'importe quoi. Ou ai-je parlé de dictature ? C'est votre invention. Et pour votre information, je ne vois aucune sympathie entre l'aube dorée ( qui n'a rien a voir avec le FN ) et Syriza (qui n'a rien a voir...

le 28/04/2015 à 10:05
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@Fx Coalition pour mieux asservir son peuple ? Ce sont vos propos et aussi une caractéristique des régimes autoritaires !!! Concernant Aube Dorée, je reconnais mon erreur:j'ai confondu avec le parti ANEL de droite souverainiste et eurosceptique, comp...

le 28/04/2015 à 10:36
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Ecoutez, quand on passe des reformes tellement impopulaire qu'on est obligé d'associer gauche et droite dans un pays, j'appelle ça de l'anti démocratie. Car jusqu'a preuve du contraire, a tort ou a raison, un gouvernement est censé appliquer les déci...

à écrit le 27/04/2015 à 16:23
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C'est avec des remarques comme celle de M RAJOY ou celle de M CAMERON sur la France que l'on voit l'illusion de cette unité de façade européenne qui n'est qu'une unité de l'économie libérale et rien que cela. l'idéal européen du départ est bien loin....

à écrit le 27/04/2015 à 16:15
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cet article a ete ecrit sans la contribution de romaric godin !!!!!!! ;-)

à écrit le 27/04/2015 à 14:32
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Rajoy "bêle" comme les Allemands lui disent de "bêler". Il est dans un bourbier pire que la Grèce, mais il est libéral. Il accepte que son peuple soit sacrifié au nom de la rigueur budgétaire et du soutien Allemand. Tsipras est à gauche, s'il réussi...

le 27/04/2015 à 16:15
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envoyez vite un tres gros cheque tire depuis votre compte en banque a tsipras pour qu'il reussisse! il en a bien besoin, il ne sait plus ou pomper l'argent chez lui! et dites a vos amis et proches d'envoyer aussi un tres gros cheque, toutes les init...

le 27/04/2015 à 20:18
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"envoyez vite un tres gros cheque" ... le dernier argument debile a la mode, pour les gens qui n'ont justement aucun autre argument. Vous payez pourtant deja bien plus pour renflouer les banques, on ne vous entends pas vous plaindre ?

à écrit le 27/04/2015 à 14:20
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L'ennemi de ses amis est son ennemi ; faut pas être plus compliqué que ça. Rajoy résume parfaitement ce qu'est le foirail délétère d'antagonistes attroupés sur le continent pour l'empire d'Occident anglo-américain. Que chacun reste où il est ,si c'es...

à écrit le 27/04/2015 à 13:54
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Quel culot ce monsieur Rajoy pour donner des leçons !!! Il ferait mieux de s'occuper des 24 % de chômage au lieu de s'occuper de la Grèce. Le modèle espagnol est véritable anti-modèle !!

le 27/04/2015 à 20:14
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Les taux baissent d'un poil, et tout le monde politique est en liesse. Peu importe que le pays soit en ruine et les pauvres espagnols dans la misere. Mais les espagnols ne seront pas dupe, gageons le, le changement c'est bientôt !

à écrit le 27/04/2015 à 13:51
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" les choses n'allaient pas mal en grèce, ensuite le gouvernement à changé ". Ben voyons.....

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