La perte de vitesse de l'économie chinoise se confirme en mars

L'activité dans le secteur des services en Chine s'est accrue en mars. Mais la croissance de l'emploi et des nouveaux contrats a nettement ralenti, ce qui pourrait inciter la Banque populaire de Chine et le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour relancer une économie en perte de vitesse.
L'atonie persistante de la deuxième économie mondiale en mars renforçaient la perspective d'un nouveau coup de pouce monétaire pour empêcher un ralentissement encore plus marqué.

L'indice des directeurs d'achats (PMI) HSBC/Markit, publié vendredi 3 avril et indiquant le dynamisme du secteur des services, est ressorti à 52,3 le mois dernier. C'est légèrement plus qu'en février (52) et l'indice reste bien au-dessus de la barre des 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité.

Mais cette légère hausse est ternie par une faible croissance des emplois, dont la composante tombe à son plus bas niveau depuis dix mois, à 51,1. Quant à la croissance des nouveaux contrats, elle est à un plus bas de huit mois.

Faible croissance de l'activité industrielle et des services

Ces indicateurs font écho aux trois indices PMI manufacturiers et des services publiés mercredi, qui attestaient d'une atonie persistante de la deuxième économie mondiale en mars et renforçaient la perspective d'un nouveau coup de pouce monétaire pour empêcher un ralentissement encore plus marqué.

"Les industriels et les prestataires de services chinois n'ont enregistré qu'une faible croissance de leur activité à la fin du premier trimestre", explique Annabel Fiddes, économiste chez Markit, qui explique ce phénomène par un ralentissement de la demande.

Les entreprises de services "ont abordé le recrutement de manière plus prudente, n'augmentant leur effectifs que légèrement au cours du mois tandis que les suppressions d'emplois s'accéléraient dans l'industrie", ajoute-t-elle.

Nouvelles mesures d'assouplissement bancaire ?

Confrontée au ralentissement du marché immobilier mais aussi des échanges commerciaux et des investissements, la Chine s'achemine cette année vers une croissance autour de 7%, soit la plus faible depuis 25 ans.

Face à ce relatif manque de dynamisme de la deuxième économie du monde, la Banque populaire de Chine pourrait prendre au cours de l'année des mesures d'assouplissement en réduisant à nouveau ses taux ainsi que le coefficient des réserves obligatoires.

Le gouvernement pourrait pour sa part annoncer des mesures de soutien à l'économie, notamment au marché de l'immobilier.

Commentaire 1
à écrit le 04/04/2015 à 13:59
Signaler
Ce n'est que le constat d'un ralentissement mondial puisque la Chine serait la plus grosse usine du monde pour permettre à nos classes moyennes et basses de survivre.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.