Le "Fonds vert" de l'ONU finance ses 8 premiers projets d'aide aux pays du Sud

A trois semaines du coup d'envoi de la COP 21, le "Fonds vert" de l'ONU a annoncé, ce vendredi 5 novembre, le financement de 8 premiers projets permettant à des pays du Sud de lutter contre le réchauffement climatique.
Parmi ces projets annoncés vendredi en Zambie, figurent trois programmes en Afrique (Malawi, Sénégal, Afrique de l'Est), trois en Asie et dans le Pacifique (Bangladesh, Maldives, Fidji) et deux en Amérique latine (Pérou et un autre pour l'ensemble du continent).

Les pays en développement, engagés pour la première fois dans le futur accord sur le climat qui doit être conclu à Paris en décembre, attendent des pays riches un soutien financier afin de faire face aux conséquences du réchauffement. Ce qui constitue un point clé dans les négociations.

Le "Fonds vert" de l'ONU a annoncé, ce vendredi 5 novembre, le financement de 8 premiers projets permettant à des pays du Sud de lutter contre le réchauffement.

Un premier versement de 168 millions de dollars

Le Fonds, réuni en Zambie, a approuvé le versement de 168 millions de dollars, "marquant la fin de sa phase de lancement et le début de l'allocation des finances climat aux pays en développement" par cette organisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Parmi les huit projets annoncés vendredi, figurent la mise en place de systèmes de suivi et d'alerte climat au Malawi, le développement d'infrastructures résistantes aux perturbations climatiques au Bangladesh, des projets sur les ressources en eau aux Maldives et aux Fidji et la création d'obligations vertes pour financer le développement des énergies propres en Amérique latine.

100 milliards de dollars à partir de 2020

Créé par l'ONU et mis en place il y a eux ans, le "Fonds vert" est à ce stade abondé par les pays riches à hauteur de 10 milliards de dollars jusqu'en 2018. A la conférence climat de Copenhague en 2009, les pays développés ont promis des versements annuels de 100 milliards de dollars à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Le "Fonds vert" doit être un des canaux de ces versements.

Lors des dernières négociations de Bonn le 22 octobre, les pays en développement ont mis la pression, demandant que la somme de 100 milliards leur soit garantie et que cette enveloppe augmente à partir de 2020.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 07/11/2015 à 9:39
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EXAT??? IL Y AURAIS DEJA DES BANQUES QUI N ATTENDENT QUE CELA POUR PROFITE DE CETTE ENGOUMENT DES PAYS A PAYE AU LIEU DE FAIRE DES PROGRES DANS LEURS PAYS AU NIVEAU ECOLOGIQUE? ??/ //L ARGENT ROI???

à écrit le 06/11/2015 à 20:51
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Avec ne serait-ce qu'un demi-qe, nous devrions nous en sortir. L'écologie est bien une question de fric, n'est-ce-pas..?? Comme tout.

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