Les détenteurs de "cartes vertes" pas concernés par le décret Trump (Maison Blanche)

Les détenteurs de permis de résident permanent aux Etats-Unis et ressortissants des sept pays musulmans visés par un décret signé par Donald Trump pourront continuer à se rendre en Amérique.

"Le décret n'affecte pas les cartes vertes", a déclaré dimanche Reince Priebus, secrétaire général de la Maison Blanche sur la chaîne NBC, tentant de clarifier la situation après deux jours d'informations contradictoires.

Sa déclaration fait suite à la vague d'indignation aux Etats-Unis, en Iran et dans d'autres pays concernant la situation des résidents permanents soudainement frappés d'interdiction d'entrée sur le territoire.

Le décret signé par Donald Trump vendredi interdit l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de sept pays à majorité musulmane et considérés comme des viviers terroristes par l'administration américaine, pendant 90 jours (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).

Or de nombreux Iraniens ou Syriens sont installés aux Etats-Unis depuis suffisamment d'années pour avoir obtenu une carte verte.

Dans un premier temps, le département de la Sécurité intérieure a indiqué que les cartes vertes étaient bien couvertes par le décret. Puis, samedi, la Maison Blanche a expliqué que les résidents permanents se trouvant à l'étranger et souhaitant revenir aux Etats-Unis devraient demander une exemption "au cas par cas".

En pratique, la confusion règne depuis vendredi sur les modalités exactes d'application du décret, et plusieurs détenteurs de cartes vertes ont dit avoir été refoulés.

La pression politique était particulièrement forte aux Etats-Unis, où des élus des deux bords ont critiqué le fait d'avoir ciblé les résidents permanents.

Reince Priebus a toutefois rappelé dimanche que toute personne en provenance des sept pays ciblés pouvait faire l'objet d'un interrogatoire plus approfondi de son passage à la frontière.

"Un agent des douanes et des frontières dispose d'un pouvoir discrétionnaire pour poser plus de questions à une personne qui fait des allers et retours avec la Libye, la Somalie ou le Yémen", a-t-il dit.

Commentaires 5
à écrit le 30/01/2017 à 15:40
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Cette mesure est idiote et laisse de côté les principaux pourvoyeurs du terrorisme tels l'Arabie , la Tunisie , la France, la Belgique ..... la bonne réponse au business man Trump est un boycott des compagnies aériennes américaines .

à écrit le 30/01/2017 à 11:07
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Et la carte Navigo, ça pourrait marcher ?

à écrit le 29/01/2017 à 19:25
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La carte verte est valide pendant 10 ans, mais les étrangers peuvent demander leur naturalisation bien avant son expiration. On peut donc se demander pourquoi ils ne le font pas puisque l'article nous dit "qu'ils vivaient aux US" depuis de nombreuses...

le 30/01/2017 à 9:07
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Exactement ! 100%

le 30/01/2017 à 16:34
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¨Parce qu'ils ne se sentent pas Américains mais membres de la Ouma (communauté des croyants).

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