Les pays du Golfe vont devoir emprunter entre 250 et 342 milliards de dollars d'ici à 2020

Selon un rapport du Kuwait Financial Centre, les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent emprunter entre 250 et 342 milliards d'euros d'ici à 2020 pour financer leurs déficits budgétaires résultant de la chute des cours du pétrole.
Les six pays, qui dépendent lourdement des revenus pétroliers, doivent cumuler un déficit de 318 milliards de dollars (279 milliards d'euros) pour les seules années 2015 et 2016

Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent emprunter entre 250 et 342 milliards d'euros d'ici à 2020 pour financer leurs déficits budgétaires résultant de la chute des cours du pétrole, estime un rapport publié dimanche. Les six pays, qui dépendent lourdement des revenus pétroliers, doivent cumuler un déficit de 318 milliards de dollars (279 milliards d'euros) pour les seules années 2015 et 2016, selon ce rapport du Kuwait Financial Centre (Markaz).

Le CCG comprend l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Qatar, Oman et le Koweït. Ces pays tiraient plus de 80% de leurs revenus du pétrole mais ont vu leurs finances publiques lourdement affectées par la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de 60% depuis la mi-2014.

Puiser dans leurs réserves

Selon le Markaz, ces pays vont, en plus des emprunts, puiser dans leurs réserves pour combler leurs déficits. L'année dernière, l'Arabie saoudite a emprunté 26 milliards de dollars (22,8 milliards d'euros) et dépensé quelque 100 milliards de dollars (88 milliards d'euros) sur ses réserves qui étaient de 732 milliards de dollars fin 2014, selon le centre koweïtien.

A l'exception de Bahreïn et d'Oman, les autres membres du CCG disposent d'énormes réserves et d'une faible dette qui leur permettent de mobiliser des emprunts sur le marché intérieur et à l'international, selon la même source. Les pays du CCG ont enregistré en 2015 un déficit total de 160 milliards de dollars (140 milliards d'euros) contre un excédent global de 220 milliards de dollars (193 milliards d'euros) en 2012.

Commentaires 2
à écrit le 13/04/2016 à 16:54
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Ça c'est ballot, on va être obligé de faire la manche pour eux. Même pas peur j'ai tous mes compte à la goldman$ax.

à écrit le 11/04/2016 à 23:39
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Daesh va être obligé de de se serrer la ceinture ...

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