Négociations sur le Brexit : l'Allemagne ne veut pas traîner

La chancelière allemande Angela Merkel a demandé vendredi que les négociations sur le Brexit démarrent rapidement, au lendemain des élections législatives en Grande-Bretagne qui ont vu les conservateurs subir un désaveu.
La chancelière a affirmé que ces négociations débuteraient dans les "prochains jours", alors que les élections législatives britanniques ont vu la Première ministre conservatrice Theresa May, partisane d'un Brexit "dur", perdre sa majorité absolue au Parlement.

Elle ne veut pas perdre de temps. La chancelière allemande Angela Merkel a demandé vendredi que les négociations sur le Brexit démarrent rapidement, au lendemain des élections législatives en Grande-Bretagne qui ont vu les conservateurs subir un désaveu. "Nous sommes prêts pour les négociations. Nous voulons faire cela rapidement, en respectant le calendrier" a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Mexico au début d'une visite officielle de deux jours au Mexique.

La chancelière a affirmé que ces négociations débuteraient dans les "prochains jours", alors que les élections législatives britanniques ont vu la Première ministre conservatrice Theresa May, partisane d'un Brexit "dur", perdre sa majorité absolue au Parlement. Theresa May May misait sur ces élections pour obtenir un "mandat clair" afin de négocier à partir du 19 juin un Brexit "dur", soit une sortie de l'Union européenne impliquant une sortie du marché unique afin de reprendre le contrôle de l'immigration.

Camouflet pour le parti conservateur

Mais les élections se sont soldées par un camouflet pour le parti conservateur britannique qui a perdu sa majorité absolue au Parlement, un résultat susceptible de compliquer les négociations du Brexit. "Nous attendions le résultats de ces élections en Grande-Bretagne, mais dans les prochains jours ces discussions débuteront. Nous défendrons les intérêts des 27 membres et la Grande-Bretagne représentera les siens" a indiqué Angela Merkel.

"Nous disons aussi que nous voulons rester un bon partenaire de la Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne fait partie de l'Europe, même si la Grande-Bretagne ne fera plus partie dans le futur de l'Union européenne" a-t-elle ajouté.

(avec AFP)

Commentaires 20
à écrit le 11/06/2017 à 21:03
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Même avec le petit air penché de la photo, on voit bien qu'Angela sait ce qu'elle veut. Et quoiqu'en disent les journaux, elle bosse non seulement pour l'Allemagne, mais aussi pour l'Europe. C'est pour ça qu'elle est populaire. Et pas qu'outre-Rhin...

à écrit le 11/06/2017 à 18:31
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on se pose la question de qui commande l'europe? merkel ou le president du parlement europeen!!!!!!

le 12/06/2017 à 17:11
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C'est avec ce genre de commentaire "ignorant" que tu te rappelles que la démocratie est le pire système à défaut de tous les autres...

à écrit le 11/06/2017 à 14:27
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Hein? Vous avez certainement raté un épisode.

à écrit le 11/06/2017 à 13:29
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deux ans, c'est deux ans faut commencer tout de suite pour arriver a l'heure.......... cela dit, vu que le but c'est de ne jamais arriver et de ne jamais demander la sortie de lue, c'est autre chose

à écrit le 11/06/2017 à 11:32
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Mais les Anglais ont hate d'en finir avec cette Europe et le Brexit !!!! A quand le Frexit !!!

le 11/06/2017 à 16:19
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Delusional, comme diraient nos voisins d'Outre Manche....

le 12/06/2017 à 10:01
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Les anglais n'ont aucune hate de partir car ils ont bien compris que cela ne résoudrait aucun de leurs pbms.

à écrit le 11/06/2017 à 9:52
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Merkel a raison, le référendum a eu lieu il y a un an, ça n'a que trop tardé. Si le Royaume-Uni veut partir, qu'il parte et le plus tôt sera le mieux. Raus und schnell !

à écrit le 10/06/2017 à 20:24
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Merkel est dans les clous, les vingt sept n'ont pas à subir les atermoiements Anglais...Ils l'ont voulu et ils vont l' avoir dans le .....

le 11/06/2017 à 9:53
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@roro: l'Histoire nous enseigne que nous avons plus à craindre des Prussiens que des Anglais :-)

le 11/06/2017 à 16:15
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Votre commentaire me semble hors de propos, mais j'aimerais vous inviter tout de même à vous replonger dans vos livres d'histoires. Vous vous rendrez compte que pour, grosso modo, un gros siècle on a eu maille à partir avec les Prussiens mais avec ...

le 12/06/2017 à 10:03
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@patrickb le présent nous prouve que nous avons plus à craindre des britanniques que des allemands.

à écrit le 10/06/2017 à 19:53
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Mme Merkel a raison , deux ans, s'est 730 jours, se n'est pas une éternité ....' Plus vite les choses serons claire pour tout le monde, mieux serons nos relations futures .....

à écrit le 10/06/2017 à 19:53
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Schnell ! Hum c'est jamais bon quand l'allemand se tend...

à écrit le 10/06/2017 à 19:52
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Mme Merkel a raison , deux ans, s'est 730 jours, se n'est pas une éternité ....' Plus vite les choses serons claire pour tout le monde, mieux serons nos relations futures .....

à écrit le 10/06/2017 à 17:18
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les anglais ne sont pas euro-compatibles ! Trop egoistes et centrés sur eux mème comme tous les anglos saxons !!!

le 11/06/2017 à 21:07
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Nos amis Anglais sont des insulaires. Ce n'est jamais facile à gérer, des iliens (cf nos chers Corses). C'est pour ça qu'ils ne sont pas dans l'Euro, ni dans Schengen. Et c'est pour ça que le brexit ne changera pas grand chose. Saut pour les ban...

à écrit le 10/06/2017 à 13:09
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Plus le temps passe, plus la réussite du Brexit s'amenuise voire, plus la possibilité d'un non-Brexit augmente. Le résultat des élections le prouve. Une belle petite analyse à partager : www.europa-blog.eu/brexit-deviendra-t-il-effectif

à écrit le 10/06/2017 à 10:15
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Les anglais ont tout à perdre L Europe à envie et intérêt à leur faire regretter la sortie Les nuages noir sont bien présent à côté des rosbifs Wait and see

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