Indétrônable Angela Merkel ? Pour la cinquième année consécutive, la chancelière allemande est sacrée la femme la plus puissante du monde, selon le magazine Forbes, qui a dressé sa traditionnelle liste des puissants, mardi 26 mai.
"Elle a remporté en décembre 2014 un troisième mandat de quatre ans à la tête de l'économie la plus dynamique d'Europe, faisant d'elle la plus ancienne élue en poste de l'Union européenne", rappelle Forbes.
Hillary Clinton, la dangereuse dauphine
Mais à en croire le magazine américain, une autre femme pourrait bien faire de l'ombre à la chancelière allemande en 2016. Hillary Clinton, qui convoite la Maison Blanche, se classe désormais deuxième, et gagne ainsi 4 places par rapport à 2014.
Si Melinda Gates, épouse de Bill Gates, occupe la troisième place du podium, Janet Yellen, la présidente de la Fed (la banque centrale américaine), perd la deuxième place pour la quatrième. Viennent ensuite Mary Barra, PDG de General Motors, la française Christine Lagarde, directrice du FMI qui passe de la 5e à la 6e place, et la présidente brésilienne Dilma Rousseff.
Sheryl Sandberg, directrice des opérations chez Facebook, est présente dans le classement pour la quatrième année consécutive, et se classe 8e. Elle est aussi la femme la plus puissante du monde dans l'univers des nouvelles technologies. Susan Wojcicki, CEO de YouTube aux Etats-Unis, occupe de son côté la 9e place. Ce Top 10 se conclut avec la première dame américaine, Michelle Obama.
Dix-neuf femmes font leur entrée dans le classement
A 25 ans, la chanteuse Taylor Swift fait son entrée à la 64e place et devient la plus jeune de ce classement. On trouve aussi l'espagnole Ana Patricia Botin, héritière de la banque Santander à la 18e place. Dana Walden, co-présidente de Fox Télévision Group fait son entrée à la 74e place, Shobhana Bhartia, la présidente de HT Media, une des plus grandes sociétés d'édition indiennes, se classe à la 93e place.
D'autres se sont éclipsées du classement à l'instar de la sulfureuse Lady Gaga, du mannequin Gisèle Bündchen, ou, dans un tout autre genre, de Aung San Suu Kyi, l'opposante birmane.
