Macron : son programme, ce n'est pas encore la "révolution"

En attendant de connaître avec précision le programme d'Emmanuel Macron, ses premières propositions dans le domaine économique et social sont dans le prolongement direct de la politique menée par François Hollande depuis 2012.
Fabien Piliu
Pour l'instant, le programme économique d'Emmanuel macron est dans la droite ligne du quinquennat de François Hollande.

Il va bien falloir qu'il se dévoile un peu, qu'il en dise un peu plus. Pour l'instant, la "magie" Macron, comme se plaisent à la décrire quelques commentateurs, opère sans que la "Révolution" que l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande souhaite déclencher n'ait encore de véritable contenu économique et social. Mais cette situation ne pourra pas durer très longtemps.

Comme disait Martine Aubry en commentant le programme de François Hollande lors de la primaire de 2011, "quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup". Reprise par Arnaud Montebourg lors du deuxième débat des primaires de la Belle alliance populaire (BAP), cette phrase reste d'actualité.

Certes, lors de la Trêve des confiseurs, l'ancien salarié de la banque Rothschild a énoncé quelques propositions, complétées par des mesures jetées en l'air au cours de ces derniers meetings, au plus grand plaisir de ces partisans. Début janvier, il a notamment présenté quelques mesures dans le domaine de la santé telles que le remboursement à 100% des frais d'optique et des soins dentaires, mais en omettant de préciser comment ces dépenses supplémentaires seraient financées. Mais toutes ces mesures ne constituent pas encore un programme complet, cohérent car doté d'une infrastructure charpentée. Entre la volonté - louable - de casser un système qui a produit six millions de chômeurs et l'élaboration d'un programme capable de réformer la France en profondeur permettant de relance l'activité et de réduire le chômage de masse, l'écart est immense.

En clair, pour l'instant, Emmanuel Macron se contente de raser gratis. C'est astucieux. En attendant qu'il précise ses intentions, ses concurrents de la BAP se sont écharpés sur leur programme. Et ce n'est pas fini. Benoît Hamon et Manuel Valls ont encore une semaine pour convaincre les électeurs que leurs options sont les bonnes, car elles sont justes, efficaces et financées.

La primaire de la BAP, trop risquée pour Macron

La "magie" Macron se serait-elle prolongée si l'ancien rapporteur de la Commission Attali avait choisi de se présenter à la primaire de la BAP ? En se découvrant, en affrontant frontalement les ténors du PS, aurait-il pu continuer à se placer en outsider sérieux de l'élection présidentielle ? Rien n'est moins sûr. C'est peut-être l'une des raisons pour laquelle Emmanuel Macron a préféré se défiler et ne pas participer à la primaire de la BAP.

Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir insisté. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS a tenté à plusieurs reprises de convaincre Emmanuel Macron de rejoindre la BAP. Sans succès.

N'étant pas encarté au PS ou dans un parti associé comme le Parti Radical de Gauche (PRG), était-il légitime à concourir aux côté de Manuel Valls, Benoît Hamon ou Arnaud Montebourg par exemple ? La question pouvait se poser. C'est un argument dont s'est probablement servi Emmanuel Macron pour continuer à faire campagne seul dans son coin. Seul ? Depuis le mois de mai, comme le révélait alors La Tribune, on sait que certains sénateurs en ont fait leur nouveau héraut. Depuis, un certain nombre de députés parmi lequel Richard Ferrand sont venus grossir les rangs des parlementaires pro-Macron, ce qui permet de relativiser le caractère "anti-système" du fondateur d'En Marche. Toujours est-il que si Emmanuel Macron avait voulu rejoindre la BAP, on peut imaginer qu'une solution technique aurait été trouvée.

Emmanuel Macron, comptable du bilan Hollande

Avec cette manœuvre, le PS espérait faire rentrer Emmanuel Macron dans le rang et l'obligé à co-assumer avec les anciens ministres de François Hollande membres de la BAP - Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Sylvia Pinel, Vincent Peillon -, le bilan du quinquennat. Le PS a échoué.

Pourtant, à un moment ou un autre, il devra bien échanger avec ses concurrents sur ce point et se confronter aux critiques, qu'il s'est jusqu'ici épargné en enchaînant les meetings, seul face à son auditoire. Secrétaire général adjoint de l'Elysée en charge de la politique économique de 2012 à 2014, c'est lui, notamment, qui a été à l'initiative du choc fiscal sur les ménages et les entreprises en 2012 et en 2013.

Or, cette politique était due, comme le confia François Hollande en 2014, à une erreur de diagnostic sur la situation délicate de l'économie française après la crise de 2008-2009. Une stratégie qui a plombé le quinquennat de François Hollande. Dans les esprits et dans les statistiques. Une erreur de diagnostic ? Mais que faisait Emmanuel Macron avant 2012 pour se tromper ainsi ? Comment a-t-il pu penser qu'un choc fiscal estimé à 26 milliards d'euros par le Trésor et appliqué aux ménages et aux entreprises entre 2012 et 2013 ne pouvait que faiblement impacter l'activité ? Certes, les deux tiers des mesures avaient été votée lors du quinquennat précédent. Mais Emmanuel Macron avait le loisir de convaincre le gouvernement de revenir dessus, comme il l'a fait pour la TVA sociale, la défiscalisation des heures supplémentaires...

Une fois son bilan assumé, il devra également convaincre les électeurs que sa politique sera différente. Qu'elle ne sera pas le prolongement de celle menée depuis 2012.

Pour l'instant, ce que propose Emmanuel Macron n'est en rien une "révolution". Quelques exemples témoignent de cette continuité. Pour dynamiser l'investissement des entreprises, Emmanuel Macron propose de transformer le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en allègements de charges pérennes. Très bien. Sauf, que cette mesure a déjà été annoncée par... François Hollande.

Pour relancer l'emploi, il propose de "créer un vrai service public de l'activité et de la formation" qui renforcerait les droits des chômeurs et des travailleurs pauvres. C'est à peu de choses près ce qu'offre le Compte personnel d'activité (CPA) qui vient d'être lancé par le gouvernement et ce que proposent les candidats de la BAP.

Le temps de travail est également sur la table. Emmanuel Macron ne veut pas casser les 35 heures mais introduire "de nouvelles souplesses au niveau de l'entreprise ou de la branche". Il s'agit donc simplement de prolonger la loi El-Khomri entrée en vigueur le 1er janvier.

Une petite différence dans le domaine fiscal

Sur le sujet de la fiscalité, Emmanuel Macron se démarque un peu du gouvernement. Pour distribuer un peu de pouvoir achat aux salariés, il propose de supprimer les cotisations maladie (0,75 % du salaire brut) et chômage (2,4 %) acquittées par un salarié, allègements compensés par une hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG). Tout le monde ne serait pas concerné par cette hausse de CSG. C'est le cas des 40% de retraités qui sont soumis à un taux réduit ou nul de la CSG afin de ne pas frapper les retraités les plus modestes. En attendant de savoir si cette proposition pourrait obtenir l'aval du Conseil constitutionnel - qui dans une décision du 6 août 2014 a censuré une réduction dégressive des cotisations salariales, rappelant que celles-ci ont pour objet d'ouvrir des droits à prestations -, on peut affirmer sans se tromper que son objectif est le même que la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG que François Hollande portait lors de la campagne en 2012, avant d'y renoncer une fois élu.

Dans le domaine de la santé, Emmanuel Macron est également dans le droit fil du quinquennat actuel. Il propose notamment une revalorisation des médecins, lesquels sont d'ores et déjà assuré de voir le tarif de la consultation passer de 23 à 25 euros en mai.

Même sur le sujet européen, il se place dans le sillage de François Hollande. Emmanuel Macron souhaite la création d'un poste de ministre des finances de la zone euro, "pour définir les priorités et accompagner les États dans leurs réformes" afin que "dans dix ans une convergence fiscale, sociale et énergétique soit atteinte".

Dans une tribune en hommage à Jacques Delors publiée en juillet 2015 dans le Journal du dimanche, le président de la République appelait à une intégration plus poussée des pays qui partagent la monnaie unique.

"Ce qui nous menace, ce n'est pas l'excès d'Europe mais son insuffisance. Car face à la globalisation et aux puissances émergentes, comme devant les risques liés aux instabilités à nos frontières, aux coups de force, aux guerres, au terrorisme, aux catastrophes climatiques et à ce qu'ils engendrent avec les déplacements de population, c'est l'Europe qui est attendue pour porter les technologies de demain, promouvoir un modèle industriel, réussir la transition énergétique et écologique, investir dans la connaissance, réduire les disparités territoriales, assurer la solidarité à l'intérieur par des investissements et à l'extérieur par des actions de développement. Bref, être capable d'être une puissance au service de l'équilibre du monde", écrivait François Hollande, souhaitant implicitement que la zone euro se dote d'un véritable gouvernement.

Au regard de l'ensemble de ces éléments, Emmanuel Macron aura bien du mal à ne pas être présenté comme le "candidat sortant" responsable du bilan du quinquennat. Surtout si François Hollande décide de la soutenir officiellement.

Fabien Piliu
Commentaires 41
à écrit le 12/03/2017 à 10:36
Signaler
Monsieur Macron veut supprimer les cotisations maladie et chômage et augmenter la csg de 1,7%.pour les actifs il y aurait une augmentation de salaire :ok d'accord!!. Par contre pour les retraités dont la csg est à 6,6% et qui vont voir celle-ci augm...

à écrit le 12/03/2017 à 10:34
Signaler
Monsieur Macron veut supprimer les cotisations maladie et chômage et augmenter la csg de 1,7%.pour les actifs il y aurait une augmentation de salaire :ok d'accord!!. Par contre pour les retraités dont la csg est à 6,6% et qui vont voir celle-ci augm...

à écrit le 25/01/2017 à 12:10
Signaler
Il aurait pu participer à la primaire des socialistes. Les idées me semblent pas révolutionnaires. Encore augmenter la CSG? Sérieusement? A quand une CSG a 100% temps que l'on y est. Un mec qui augmente les impôts, qui parie sur le nucléaire et un ét...

à écrit le 25/01/2017 à 11:26
Signaler
Toujours cette manie de faire dire à Macron ce qu'il n'a pas dit ou envisager! Macron ne participe pas à la primaire pour une raison simple. Ce n'est pas pour ce défiler! Que ce soit à droite ou à gauche, ces primaires sont destructrices! Que ce s...

à écrit le 24/01/2017 à 22:49
Signaler
si il est arrivé là s'est grace aux medias s'est impressionant de voir l'impact des medias pour l'instant macron s'est de l'enfumage total sur la forme il est de gauche sur le fond il est de droite sur la forme s'est du nouveau sur le fond s'est ...

à écrit le 24/01/2017 à 14:18
Signaler
Le programme de Macron ? Quel programme ? Je ne comprends pas comment des gens réfléchis et qualifiés d'intelligents, et même d'intellectuels pour certains d'entre eux, peuvent se rallier au vide. Son programme : 1 - j'ai 39 ans et je suis énarque, 2...

à écrit le 24/01/2017 à 14:17
Signaler
La France manque d'idées, ou ne veut pas les écouter, ce mec semble intelligent et capable d'arraisonner les idées des autres et de les appliquer. Aucun politicien de gauche ou de droite n'en est capable par veulerie. Tiens je viens de voir un truc...

le 16/02/2017 à 3:15
Signaler
Ce n'est pas difficile à comprendre "Je ne sais pas trop quel était l'intérêt pour nos politiciens d'ouvrir grandes les portes" Ces travailleurs immigrés viennent concurrencer point de vue salaire notre propres travailleurs que l'on peut alors sous ...

à écrit le 24/01/2017 à 13:56
Signaler
Cà ne mange pas de pain, de rester, dans des baratins sans fond, et sans fin, sourires, charmes, et envolées orales. Et l'europe à toutes les sauces, il faudrait D ABORD,que les 27 convergent et veuillent avancer : ils divergent en tout. sommets pér...

à écrit le 24/01/2017 à 13:31
Signaler
ILLETTREE selon Macron, j'ai 44 ans, Ouvrière-Employée, je mets au défi Macron d'accepter, de participer à la meme dictée, meme contrôle de grammaire, memes opérations de calcul : écrit et oral, sans calculatrice, dans la meme salle, avec meme profes...

le 25/01/2017 à 1:50
Signaler
Je vous invite à reprendre la citation dans son contexte. Ce qu'il a dit est assez vrai, même si cela peut-être blessant et maladroit.

à écrit le 24/01/2017 à 12:48
Signaler
Merci, et pourquoi merci ? Je ne sais pas. Suis une ILLETTREE ( Ouvrière-Employée ) syndiquée C.F.D.T

à écrit le 24/01/2017 à 12:24
Signaler
le second tour est déja joué l ALTERNATIF a bien battu le CONSERVATEUR §! le peuple a toujours le dernier mot.....mr HAMONa bien gagné le club de la raison

à écrit le 24/01/2017 à 10:58
Signaler
Un programme présidentiel ? Mais personne ne le lit ! Des 101 propositions de M. Mitterrand au programme Hollande, ce sont des trucs inapplicables qui ne servent qu'à appâter le chaland. Ce qui plaît chez Macron, c'est qu'il est hors-système, il ...

à écrit le 24/01/2017 à 9:52
Signaler
Pour l'instant Mr Macron attend de "kit" que l'UE et la commission de Bruxelles ont promis de lui envoyer pour ce présenter a l'élection! Ce kit est composé d'argent, de soutien et d'un programme édulcoré qui devrai trompé assez d'électeur pour qu'il...

à écrit le 24/01/2017 à 8:54
Signaler
Les pages de La Tribune nous indiquaient récemment que Macron est la personnalité politique préférée des français. J'ai répondu qu'avec 44 % de 1 210 personnes les guignols de l'info en arrivent à conclure que la majorité des français adorent le garn...

le 24/01/2017 à 9:28
Signaler
Plaidoyer assez caricaturant contre macron avec un journaliste qui ne fait pas son travail d'indépendance !! pas de programme macron, allez sur visionmacron.fr, il y a un résumé de ce qu'il propose. Pour la précision et le chiffrage de son progr...

à écrit le 24/01/2017 à 8:38
Signaler
Mr Macron !!!j attends son programme pour juger !!il parle bien en ce moment surtout pour ne rien dire !!dans ma longue vie j ai remarqué que les beaux parleurs étaient souvent des gens qui cachaient une incapacité à agir !!!!c est peut être pas son...

à écrit le 24/01/2017 à 7:49
Signaler
Macron-Hammon ,le résultat sera le mème : continuer a racketter les classes moyennes !

à écrit le 24/01/2017 à 6:08
Signaler
Il va faire pschitttt comme Baladur en son temps. On ne peut pas gagner avec des valeurs de trahison et un bilan qui se limite aux bus macron.

à écrit le 23/01/2017 à 22:41
Signaler
Comment ce traite de Macron justifiera d'être le responsable de l'élection de Marine Le pen à la présidentielle ?

à écrit le 23/01/2017 à 21:36
Signaler
Macron à tant que ministre de l'économie a sa part de responsabilité dans le bilan de François. Cela remonte qu'entre 2014 et 2016. Cette politique économique est positif. Elle commence à donner ses fruits. Et elle progressera.Malheureusement cette...

le 24/01/2017 à 8:25
Signaler
La loi Macron 1 et la loi Macron 2 alias la loi du travail sont de véritables révolution ah bon on l a pas bien vu

à écrit le 23/01/2017 à 19:00
Signaler
pourquoi serait il allé dans la primaire des socialistes puisqu'EN MARCHE! n'est pas socialiste...? On veut lui faire le coup du bilan, mais moi ça me fait marrer parce que si on met en parallèle le bilan Fillon, ben y a pas de quoi rougir du tout. ...

le 24/01/2017 à 8:28
Signaler
le bilan Fillon: on ne peut pas comparer une période où tous les pays était en récession et où la France s'en est plutôt pas mal tiré avec une période où tous les indicateurs étaient au vert et où quasiment seule la France a continué à plonger tant a...

le 24/01/2017 à 11:57
Signaler
Le déficit public à fortement baissé sous Hollande. Le chômage sera à la fin du mandat au même niveau qu'au début du mandat.

à écrit le 23/01/2017 à 18:59
Signaler
article intéressant, E Macron ne pourra indéfiniment compter sur sa popularité qu'il tient de sa jeunesse, de sa vivacité d'esprit et de son art consumé de communicant. Il va bien falloir qu'il décline son projet de façon détaillée et les moyens qu'...

à écrit le 23/01/2017 à 18:34
Signaler
Deux ans au gouvernement sur cinq, pas premier ministre, il est écouté ou non. Lui faire porter la responsabilité du quinquenat, facile pour ses détracteurs. Et alors Valls? Et alors Fillon pendant cinq ans premier ministre de Sarkozy? Parlons sérieu...

à écrit le 23/01/2017 à 18:18
Signaler
C'est sur son programme est loin de faire la révolution dans l'économie d'affaires, les banques ont de beaux jours encore .

à écrit le 23/01/2017 à 18:05
Signaler
Bien d'accord avec vous. Macron récupère tous ceux qui font un bilan objectif du quinquennat Hollande qui a échoué sur le plan économique ,sur le plan industriel, sur le plan chomage, et sur le plan européen. Ils ont du vague à l'âme et pour l'instan...

à écrit le 23/01/2017 à 17:46
Signaler
En attendant, pour le moral, reprise en marche avec CDI à la clé durant 2016. Cela annonce une bonne année 2017. L'ACOSS annonce des embauches en hausse durant 2016. Plus précisément en hausse depuis le mi-2014. Les contrats de plus d'un mois, ho...

le 24/01/2017 à 8:42
Signaler
c'est bien pour les CDI juste un petit bémol, il s'agit du nombre de déclaration préalable à l'embauche et non du solde du nombre de CDI. Le chomage a reculé sur un an certes mais de 3,4 % en catégorie A source pole emploi

le 24/01/2017 à 17:25
Signaler
? Rappel : l'évolution du chiffre du chômage, qui est un taux qui est impacté par le chiffre de la population, ou plus précisément les nouveaux prétendants actifs (cause natalité positive depuis des lustres et migration). Donc les chiffres ACOSS et...

à écrit le 23/01/2017 à 17:00
Signaler
C'est vrai. Et in fine, M.Hollande finira, à contre coeur, par le soutenir, finissant l'oeuvre de destruction d'un PS qu'il avait réussi à tenir, et dont les bribes ont été récupérées par ce qu'il considère des traitres (Hamon et Montebourg) suivis p...

à écrit le 23/01/2017 à 16:56
Signaler
Si Macron fait du Hollande, il faut le fuir immédiatement. 8 millions de français marginalisés , 2100 milliards de dettes, faillite de l'éducation nationale, système de santé en perdition. Le bilan Hollande est si calamiteux qu'il faut rappeler que M...

à écrit le 23/01/2017 à 16:46
Signaler
Tout laisse à penser que Macron cela va être du Hollande rebadgé. Et dans les troupes qui le soutiennent, on va retrouver de nombreux Socialistes de la deuxième Gauche, celle de Vals, qui ne voudront pas se retrouver avec Hamon.. Cela va ressembler à...

à écrit le 23/01/2017 à 16:37
Signaler
A l'auteur de ce papier : Vous n'avez visiblement pas compris du tout le positionnement de Macron. Vous avez réfléchi 2s ? Se présentant en candidat transpartisan, Macron ne pouvait pas ONTOLOGIQUEMENT se présenter à la primaire de la gauche ! Ca n...

le 23/01/2017 à 17:33
Signaler
sauf que la majorité des Français n ont pas du tout envie de prolonger le quinquennat Hollande au travers un candidat qui se prétend de la rupture et ils comprendront vite qu en terme de contenu ils ont encore une fois été floué. Je le trouve d'ai...

à écrit le 23/01/2017 à 16:27
Signaler
"Surtout si François Hollande, revanchard, décide de la soutenir officiellement. " Revanchard, on peut comprendre. Le bashing qu'il a subi de la part des "siens" le justifie amplement.

à écrit le 23/01/2017 à 16:26
Signaler
On ne sait pas si c'est le candidat sortant, par contre vu le nombre de fois que vous en parlez c'est votre candidat préféré ça on le sait. A peine soulant...

à écrit le 23/01/2017 à 16:22
Signaler
ARRETEZ !!! ON SOUS EN SUPLIE !!! CE SUSPENSE EST INSOUTENABLE !!!.............................................................................. Ha-ha-ha ! ciao.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.