Allemagne : le crépuscule de la "méthode Merkel" ?

Les trois élections régionales du 13 mars sanctionnent la domination de la crise migratoire dans le débat politique. Une crise qui a changé plusieurs données de la vie politique allemande : la capacité de rassemblement d'Angela Merkel, le tabou de l'extrême-droite ou encore la gouvernabilité du pays.
Angela Merkel a subi une cinglante défaite qui remet en cause sa méthode.

Le résultat des trois élections régionales de Saxe-Anhalt, Rhenanie-Palatinat et Bade-Wurtemberg du 13 mars sont un véritable coup de tonnerre qui, s'ils sont confirmés dans les prochains scrutins hautement symboliques dans le Mecklembourg (Land d'Angela Merkel) et à Berlin en septembre, pourraient modifier durablement le paysage politique allemand. La poussée du parti de droite xénophobe et eurosceptique Alternative für Deutschland qui, partant de rien, obtient partout plus de 10 % et devient en Saxe-Anhalt le deuxième parti du Land avec 24,2 % des voix, est le principal événement de cette journée. Avec quelle conséquence pour Angela Merkel et sa politique ? Tour d'horizon des conséquences possibles de ce vote.

Angela Merkel renforcée ?

Dans son Morning Briefing de ce 14 mars, le directeur de la rédaction du quotidien des affaires allemand, Handelsblatt, Gabor Steingart estime que « Angela Merkel sort victorieuse » de ce scrutin. Dans le Bade-Wurtemberg et en Rhénanie-Palatinat, les deux partis arrivés en tête, les Verts et la SPD social-démocrate, sont, « des défenseurs de la politique migratoire » d'Angela Merkel. Il y a donc, selon cet observateur, confirmation de l'attachement des Allemands à cette dernière. Cette analyse contient du vrai. L'intégralité des partis représentés au Bundestag (sinon des députés) soutienne la politique de la chancelière. Logiquement, ces partis demeurent encore largement majoritaires.

De plus, en Rhénanie-Palatinat, la candidate CDU Julia Klöckner avait clairement pris position pour un durcissement de la politique migratoire. Elle s'était donc présentée comme une alternative conservatrice à la chancelière. Elle a pourtant subi une défaite majeure. La CDU est passé dans ce Land, qui est celui d'Helmut Kohl, de 35,2 % des voix en 2011 à 31,8 % en 2016. Gabor Steingart a donc raison de conclure que ces élections confirment « l'absence d'alternative » à Angela Merkel. De ce point de vue, la chancelière peut donc se considérer comme renforcée.

L'effondrement électoral de la CDU

Mais ce point de vue évite quelques réalités. D'abord, si globalement, la majorité des Allemands s'est déclarée en faveur de la politique migratoire du gouvernement, puisque ces trois élections étaient devenues une forme de référendum sur ce sujet, cette majorité se réduit fortement. Ensuite, Angela Merkel est réduite à voir la confirmation de l'attachement de sa politique dans la victoire d'autres partis qui, dans les deux Länder en question, ne gouvernent pas avec la CDU. C'est donc là quelque chose de très paradoxal. Ceux qui ont voulu soutenir la politique migratoire de la chancelière n'ont pas voté pour le parti de la chancelière...

La CDU est d'ailleurs partout en chute. En Rhénanie-Palatinat, on l'a vu, mais aussi en Bade-Wurtemberg, le Land de Wolfgang Schäuble, ancien bastion conservateur, où la CDU perdu 12 points à 27 %. En Saxe-Anhalt, la CDU perd aussi près de trois points, passant de 32,5 % à 29,8 % de l'électorat. Avec une telle déroute électorale pour son parti, il est difficile de conclure qu'Angela Merkel sort renforcée de ce dimanche électoral.

La perte de la capacité de rassemblement d'Angela Merkel

Ces résultats mettent en réalité à nu l'échec politique de la chancelière ces derniers mois. Jusqu'à septembre 2015, Angela Merkel était forte parce qu'elle était capable de faire l'unité au sein de la CDU entre les tendances centristes, « économistes » ou libérales et les  tendances les plus conservatetrices. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Elle a perdu cette capacité de grand écart. Les électeurs les plus conservateurs ne se reconnaissent plus dans la CDU et ont clairement préféré AfD. Selon une étude citée par Die Welt, 272.000 électeurs de la CDU en 2011 ont choisi ce parti.

Le désaveu des centristes et des Libéraux

Mais, en réalité, il y a pire pour la chancelière : en Bade-Wurtemberg, les éléments centristes ont préféré se tourner vers les Verts de Winfried Kretschmann. Cela a été aussi le cas, en partie, en Rhénanie-Palatinat. Par ailleurs, les Libéraux de la FDP, qui avaient été exclus du Bundestag en septembre 2013, progressent dans les trois Länder. Et là aussi, ils ont repris des électeurs à la CDU sur un programme très « ordolibéral » et très critique de la politique de la chancelière. La conclusion est sans concession pour la chancelière : en cherchant en permanence des compromis, tant sur la question des réfugiés que sur les politiques économiques et européennes, la chancelière a fini par s'aliéner une partie des électeurs centristes et libéraux.

La fin de la « formule magique » d'Angela Merkel

On l'oublie souvent en France, où l'on ne retient de la chancelière que sa position « pro-réfugiés », mais Angela Merkel a pour position officielle depuis la fin de l'automne de « stopper » l'afflux des réfugiés et elle a donné des gages aux conservateurs sur les expulsions ou sur les conditions d'accueil des réfugiés. De ce fait, elle est apparue comme un « maillon faible » pour ceux qui souhaitent une politique active d'accueil des réfugiés. Ils ont donc préféré se tourner vers des partis aux positions plus claires. Très clairement, cette élection prouve que la base électorale de la CDU se réduit comme peau de chagrin. La « formule magique » d'Angela Merkel est manifestement en panne. La chancelière a sous-estimé le mécontentement à sa droite et en "rééquilibrant" sa politique, elle a perdu des positions au centre.

Le Bade-Wurtemberg cache l'effondrement des Verts ailleurs

Le 13 mars est une défaite pour l'ensemble des partis du Bundestag en Allemagne, qu'ils soient dans la majorité ou dans l'opposition. Les vainqueurs sont les deux grands partis extraparlementaires qui avaient échoué en 2013 aux portes du Bundestag : AfD et la FDP. Les perdants sont tous les autres. La progression des Verts de 6 points en 5 ans (30,3 % contre 24,2 %) en Bade-Wurtemberg s'explique en grande partie par la popularité du ministre-président écologiste du Land, Winfried Kretschmann, qui a adopté un positionnement centriste qui a favorisé la migration des électeurs de la CDU vers les Verts. Mais ailleurs, le score des Verts est catastrophique. En Rhénanie-Palatinat, ils perdent 10,1 points de 15,4 % à 5,1 %, en Saxe-Anhalt, ils perdent 1,9 point de 7,1 % à 5,2 %. La semaine dernière, lors des municipales de Hesse, les Verts avaient perdu 7,4 points. La soirée est donc, globalement, décevante pour les Verts qui ont un lot de consolation dans le Sud-ouest.

Effondrement de la gauche

Même conclusion pour la SPD qui, si elle se maintient en Rhénanie-Palatinat, où elle était au pouvoir, perd 10 points en Bade-Wurtemberg et 11 points en Saxe-Anhalt où elle se maintient de justesse au-dessus de 10 %. Les Sociaux-démocrates, qui ont perdu  3 points aux municipales de Hesse, sont clairement menacés de marginalisation. Enfin, Die Linke, pourtant identifiée comme un parti « anti-système », connaît un dimanche noir, notamment en Saxe-Anhalt, Land de l'ex-RDA où il avait obtenu en 2011 23,7 % et où il n'a récolté que 16,3 % dimanche. La raison en est simple : dans cette région, Die Linke apparaît comme un parti « établi ». Il a donc été sanctionné. D'autant plus que sa position pro-réfugiés a clairement été rejetée par les électeurs, ce qui lui a bloqué toute possibilité de progression à l'ouest.

La défaite de la "Grande coalition"

Une grande part des électeurs des trois Länder ont donc rejeté le système politique allemand traditionnel. La crise migratoire met à jour une crise politique majeure : la confiance entre les Allemands et leurs politiques est désormais au plus bas depuis la guerre. Le grand perdant de ce scrutin c'est avant tout la grande coalition au pouvoir à Berlin. Ce n'est pas une nouveauté : elle avait déjà subi une défaite d'une ampleur moindre lors des régionales de 2014 et 2015, mais cette fois, elle est amplifiée par la thématique migratoire. CDU et SPD se maintiennent certes en Rhénanie Palatinat en obtenant ensemble 68,9 % des voix, 1,7 point de moins qu'en 2011. Mais c'est une exception.

En Saxe-Anhalt, où la « grande coalition » était au pouvoir, la chute est de 14 points et CDU et SPD ne cumulent que 40,4 % des voix. Mais le pire provient du Bade-Wurtemberg, troisième Land d'Allemagne par sa population où la « coalition berlinoise » recule de 20,4 points à seulement 39,7 % des voix. La « grande coalition » à l'allemande, tant vantée en France, a une nouvelle fois échouée, comme en 2009, où, dans un autre contexte, elle avait été déjà durement sanctionnée en perdant 15 points. La « grande coalition » ne semble pas être une solution opérante pour « gérer les grands problèmes. »

La victoire d'AfD ébranle le système politique allemand

Le grand vainqueur de cette soirée est donc AfD. Ce parti a réussi une percée encore plus puissante que lors des trois régionales de septembre 2013. En Bade-Wurtemberg, il est troisième devant la SPD avec 15,1 % des voix. En Rhénanie Palatinat, il glane 12,6 % et est aussi troisième.  Il a déjoué tous les sondages qui ne prévoyaient pas une telle poussée. L'explication de ce succès réside clairement dans sa position anti-migrant. Elle est le fruit de l'évolution du parti qui, en juin 2015, a choisi d'abandonner la position « économiste » de son fondateur Bernd Lücke, économiste hambourgeois qui avait conçu AfD comme un parti ordolibéral opposé à la zone euro, pour une position très clairement droitière, rejetant l'euro et l'immigration. Ce glissement vers l'extrême-droite était risqué, car, elle s'est traduite en Allemagne jusqu'ici par une marginalisation. Logiquement, dans les sondages début août, AfD n'était qu'à 3 % des intentions de vote.

La fin du tabou sur l'extrême-droite

Mais - et c'est une des principales leçons, la plus inquiétante, de ce scrutin - la crise migratoire a changé cet état de fait dans la politique allemande : le glissement vers la droite extrême n'a pas été sanctionné, mais récompensé. Jusqu'ici, les "poussées" d'extrême-droite en Allemagne (NPD en 1969, Republikaner dans les années 1980-90) s'étaient heurtées à un rejet rapide de l'opinion. Pas cette fois. Pourtant, les « bourdes » d'AfD n'ont pas manqué. Certains dirigeants ont même appelé à « tirer » sur les migrants à la frontière. Mais ceci n'a pas stoppé les électeurs. Autrement dit, le discours xénophobe n'est plus un tabou de la politique allemande. Malgré cela, AfD a obtenu le vote de près de 1,3 million d'Allemand ce week-end, auquel il faut ajouter les 260.000 électeurs des municipales de Hesse dimanche dernier. L'extrême-droite a de nouveau droit de cité outre-Rhin, sous une forme certes moins ouverte que les néo-nazis de la NPD, mais sous une forme claire.

La mobilisation des déçus du système politique

Dans ces conditions, il est possible que la progression d'AfD ne soit pas encore terminée. L'analyse des votes montrent que le parti a profité de flux venant de tous les partis, mais sa progression est principalement à mettre au crédit de deux provenances : les abstentionnistes et les électeurs des petits partis. Ces deux provenances représentent ainsi 62 % des électeurs d'AfD en Saxe-Anhalt,  48,2 % en Bade-Wurtemberg et 53,6 % en Rhénanie-Palatinat. En tout, plus de 50 %. AfD est donc parvenu à mobiliser les déçus de la politique et ceux qui rejettent traditionnellement le système politique du pays. Depuis 2009, une grande partie de l'électorat hésite outre-Rhin : elle s'est dirigée vers la FDP, puis vers les Verts, puis vers le Parti Pirate au cours du temps. Depuis 2013, elle semble choisir AfD et la question migratoire a amplifié le mouvement. La hausse de la participation profite donc à ce parti qui dispose ici de réserves de voix.

Encore des réserves de voix pour AfD ?

L'autre réserve d'électeurs provient de la CDU, puisqu'un cinquième de l'électorat chrétien-démocrate de 2011 a choisi AfD. Et cela est assez inquiétant pour Angela Merkel, car elle montre, comme on l'a vu, un désaveu de sa politique dans son propre parti. Le danger serait qu'AfD ne soit pas seulement un parti protestataire, mais, précisément, une réelle alternative à la politique de la grande coalition. Sa deuxième place en Saxe-Anhalt, sa troisième dans les deux autres Länder, la situent dans cette position. Une des inconnues du scrutin est de mesurer le poids des « autres sujets » dans cette progression : le refus de la politique monétaire accommodante de la BCE, le rejet de l'absence d'investissement en infrastructures de l'Etat fédéral, le rejet global de l'Union européenne. Si AfD parvient à cristalliser aussi sur ces sujets, il dispose encore de réserves dans l'opinion.

La gouvernabilité de l'Allemagne en question

Dernier point inquiétant : la gouvernabilité du pays. L'Allemagne était déjà difficilement gouvernable avec 5 ou 6 partis au Bundestag. Avec 7, cela risque de devenir impossible. On l'oublie souvent en France, mais le choix de la « grande coalition » n'est pas un choix « actif » issu d'une volonté de « réformer », c'est un choix par défaut, issu de l'absence de majorité alternative. Et qui ne débouche que rarement sur des « réformes ». Avec un AfD infréquentable à plus de 10 %, les possibilités d'alliances risquent d'être très limitées. Il faudra donc observer de près les alliances dans les trois Länder où il ne semble plus y avoir de coalition « classiques. » On l'a vu, la « grande coalition » n'est même pas possible en Saxe-Anhalt et en Bade-Wurtemberg.

Le salut d'Angela Merkel : sa capacité à former une coalition complexe

Ceci devrait conduire en 2017, lors des prochaines élections au Bundestag, à une grande coalition rabougrie ou à des alliances à trois très fragiles. Même si une alliance de gauche (Linke-SPD-Verts) a été formée et est assez stable en Thuringe, l'alliance entre les Verts, la CDU et la FDP avait échoué en Sarre en 2012. Paradoxalement, c'est peut-être là une chance pour Angela Merkel qui, outre-Rhin, est la seule à pouvoir réussir une synthèse « centriste » et à la tenir. Mais le problème restera le même : AfD sera renforcée dans son statut de parti « anti-système » et se renforcera. Un scénario qui rappelle celui du FN en France, mais qui est plus problèmatique dans un pays parlementaire comme l'Allemagne.

Commentaires 18
à écrit le 16/03/2016 à 22:52
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Nul ne peut prétendre qu'accueillir 1,5 millions de réfugiés en moins d'un an soit facile et sans risque. L'Allemagne, grâce à son pragmatisme, peut réussir avec ou sans la phrase légendaire d'Angela "Nous y arriverons". Il y a bien sûr les frustrés,...

à écrit le 16/03/2016 à 19:31
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je me suis toujours demandé comment des régimes d'extrême droite ou d'extrême gauche pouvaient arriver au pouvoir Avec Merkel et sa politique migratoire, Hollande et sa politique bobo-libérale qui ne prfite qu'à une caste, je le sais maintenant......

à écrit le 16/03/2016 à 14:33
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On parle de l’Allemagne, mais n’est-ce pas la zone qui est en péril ? L’Europe est-elle nulle et non avenue ? On nous publie qu’on perdrait des parts de marché depuis la crise début 2000, dans les domaines agricoles et industriels, on aurait une bala...

à écrit le 16/03/2016 à 11:43
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Selon Libé : "Sidérée» par les critiques de Manuel Valls depuis Munich, Angela Merkel a cherché à savoir si le Premier ministre avait l’imprimatur de François Hollande pour attaquer frontalement sa politique d’accueil favorable aux réfugiés. «Elle...

à écrit le 14/03/2016 à 19:49
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Merci pour cette précision fondamentale ! En effet , quoiqu'on en dise ou pense , l'Allemagne a un vrai parlement , une réelle proportionnelle, pas comme chez nous en FRANCE ou le peuple ne peut s'exprimer réellement puisque la proportionnelle nous e...

à écrit le 14/03/2016 à 19:29
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De toute facon Merkel est incapable de solutionner la moindre crise. Euro, Ukraine, migrants, ...

à écrit le 14/03/2016 à 18:40
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On se croirait dans Le crépuscule des Dieux! Merkel a accueilli pus d'un demi-million de réfugiés ; elle restera comme celle qui a porté haut l'humanisme européen face à l'égoisme des autres nations du continent. Sa chute annoncée dans ce sinistre a...

à écrit le 14/03/2016 à 18:24
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@ BONSOIR : et en 2017 le tour de HOLLANDE !!!!!! bon débarras

à écrit le 14/03/2016 à 17:00
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Attention danger, les gouvernements de l'UE ne semblent pas tenir compte du raz le bol des populations vis à vis de l'immigration. A jouer avec le feu , les partis d’extrême droite vont rapidement prendre le pouvoir. En France , la situation devient...

à écrit le 14/03/2016 à 16:27
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c'est bizarre,mais celà ne fait pas la une de la presse en France

à écrit le 14/03/2016 à 15:20
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Après les avoir habitué avec une politique égocentrique au dépend du reste de l'Europe, ils ne comprennent pas cet "altruisme" qui a en fait le même but : faire des économies sur le dos des autres Européens!

à écrit le 14/03/2016 à 15:05
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Clairement Angela Merkel s'est mise en porte-à-faux par rapport à l'électorat de son parti leader de la coalition. Il lui faut donc en tenir compte dans sa politique migratoire. Avec des clarifications de base : -les réfugiés sont là jusqu'à ce que ...

à écrit le 14/03/2016 à 15:00
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Ce que je trouve de plus instructif dans cette consultation électorale c'est l'extrême ressemblance avec la France : une droite gaulliste comme la CDU auprès de laquelle les électeurs de droite ne se reconnaissent plus tellement de compromission avec...

à écrit le 14/03/2016 à 14:48
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La fin du libéralisme dérégulé au profit d'une caste qui a misé cyniquement sur l'exploitation de la misère et qui a voulu l'importer. Tout à une fin et l'Histoire est toujours une "inspiration/expiration" de ses miasmes ...

à écrit le 14/03/2016 à 14:31
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Concernant la montée de l'extrême-droite en Allemagne et les commentaires venant de France, nous devrions faire profil bas, car chez nous, nous avons le fn tout aussi dangereux pour la Démocratie et l'avenir de notre pays.

à écrit le 14/03/2016 à 13:57
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L'auteur de l'article définit l'extrême droite par le rejet de l'immigration massive et le rejet de l'euro. Admettons. Le soutien à l'immigration massive et à l'euro c'est de l'extrême quoi alors ?

à écrit le 14/03/2016 à 12:51
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Mme Merckel a pris tout le monde de court avec sa politique pro-réfugiés. Elle vient de relancer en une décision personnelle mais politique donc morale, "juste" et économiquement intenable l'extrême-droite en Allemagne.

le 15/03/2016 à 7:05
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Très bon article ,bien documenté. Du bon journalisme.

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