Andreas Lubitz était sujet à des tendances suicidaires dans le passé

Le procureur de Düsseldorf a révélé que le copilote responsable du crash du vol de la Germanwings avait déjà été traité pour des tendances suicidaires. Des troubles qui semblaient avoir disparu ces derniers temps.
"Le copilote a suivi un traitement psychothérapeutique pour des tendances suicidaires avant l'obtention de son permis de pilotage", explique le procureur de Düsseldorf.

Le copilote de l'Airbus A320, soupçonné d'avoir précipité l'avion contre une montagne dans le sud-est de la France, a suivi des traitements pour des tendances suicidaires dans le passé mais pas récemment, a indiqué lundi la justice allemande.

"Le copilote a suivi un traitement psychothérapeutique pour des tendances suicidaires il y a de nombreuses années, avant l'obtention de son permis de pilotage", a indiqué Ralf Herrenbrück, le procureur de Düsseldorf (Allemagne de l'Ouest).

Mais les dernières consultations médicales d'Andreas Lubitz "n'ont pas attesté de tendance suicidaire ou d'agressivité à l'égard d'autrui" récemment, a-t-il ajouté.

"Nous n'avons pas retrouvé de lettre d'aveu, ni de revendication", a encore indiqué le procureur de Düsseldorf lors d'un point presse. "Nous n'avons pas d'indice quant aux motivations", a-t-il ajouté.

Un épisode dépressif lourd en 2009.

Andreas Lubitz s'est enfermé dans le cockpit de l'A320 de la Germanwings avant de le précipiter contre le flanc d'une montagne des Alpes française mardi 24 mars, tuant 150 passagers et membres d'équipage. D'après les enregistrements révélés par la boîte noire, le commandant de bord n'est pas parvenu à réintégrer le cockpit malgré ses appels et l'usage d'une hache.

L'hypothèse d'un suicide du copilote avait alors été évoquée, une fois l'éventualité d'un attentat terroriste écartée. Trois jours après le crash, le quotidien allemand Bild a révélé qu'Andreas Lubitz a connu "un épisode dépressif lourd" en 2009.

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Commentaires 7
à écrit le 31/03/2015 à 11:42
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C'est pas le pilote automatique qui était suicidaire ? Comment le mode automatique a-t-il pu laisser l'avion s'écraser alors qu'il avait détecté et signalé une altitude dangereuse ? En mode automatique, n'est-ce pas l'ordinateur qui est chargé de la ...

à écrit le 31/03/2015 à 8:08
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Dés que l'on aura terminé avec tout ces commérages peut être que l'on intéressera a la seconde "boite noire"? Qui a subtilisé cette "boite noire"?

à écrit le 30/03/2015 à 22:53
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Malheureusement pour les passagers, pour ses collègues et leur famille, sa folie n'a pas été détectée à temps. L'essentiel est de se servir de cette expérience pour éviter sa reproduction. Déjà, il faudrait exiger des médecins psychiatres qu'ils s'o...

le 31/03/2015 à 10:16
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Un psychiatre,comme un généraliste, ne connaît du métier du patient que ce que celui-ci veut bien lui en dire. Si on commence à exiger, quelle sera l'étape suivante? La surveillance généralisée? L'exigence de sécurité finit en société sécuritaire.

à écrit le 30/03/2015 à 19:03
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Finallement la folie du pilote était imprévisible. Beaucoup de gens font une psychothérapie quand leur désir de vivre disparaît de façon passagère. Reste à savoir ce qu'il a fait exactement quand la deuxième boite noire aura été trouvée.

à écrit le 30/03/2015 à 18:48
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Le problème est simple, soigné pour maladie, il est possible qu’il ait subi des pressions afin de s’en débarrasser, c’est un phénomène qui existe. Cela peut conduire à des extrêmités, par exemple en France, on compte de nombreux suicides sur lieu de ...

le 30/03/2015 à 23:02
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En bref, quand un salarié est mal payé ou qu'il trouve son travail trop pénible, cela l'autorise à entraîner dans la mort 149 personnes ? Et cela est d'autant plus vrai que la vie est injuste ? Vous ne devez connaître aucun passager de l'avion sinon...

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