Au G20, les officiels britanniques sur leurs gardes contre les espions chinois

Les responsables de la sécurité britanniques ont mis en garde contre les différentes tentatives de vol. Séduction, clé USB vérolée ou chambre truffée de micros devraient être de mise lors du sommet du 4 au 5 septembre à Hanzou (Chine).
Laszlo Perelstein
Lors d'un précédent voyage en Chine organisé en janvier 2008, un des collaborateurs du Premier ministre d'alors, Gordon Brown, avait été séduit par une Chinoise et fini la soirée dans un hôtel, pour se retrouver le lendemain délesté de son Blackberry.

Pour les représentants britanniques au G20, la prudence est de mise. Les chefs de la sécurité du gouvernement ont averti les fonctionnaires de la nouvelle Première ministre britannique Theresa May : méfiez-vous des "pièges à miel" tendus par des espions-nes chinois-es, alors que le sommet du G20 se déroule du 4 au 5 septembre à Hangzou, en Chine, rapporte le Telegraph.

"Les officiels voyageant avec [Theresa] May se sont vus attribuer numéros de téléphone et adresses email temporaires afin d'échapper aux pirates de l'État chinois", écrit le journal. Les collaborateurs de la chef du gouvernement doivent également se tenir éloignés de tout appareil électronique et ne pas garder d'éventuels cadeaux reçus, comme les clés USB ou les chargeurs de téléphones. Il y aurait également de fortes chances pour que les chambres utilisées pendant le G20 soient truffées de micros, a confié une source du ministère de la Défense au Telegraph.

Un précédent en 2008

Lors d'un précédent voyage en Chine organisé en janvier 2008, un des collaborateurs du Premier ministre d'alors, Gordon Brown, avait été séduit par une Chinoise et fini la soirée dans un hôtel, pour se retrouver le lendemain délesté de son Blackberry. Deux mois auparavant, le directeur général du MI5 Jonathan Evans avait bien mis en garde contre l'espionnage d'État chinois via Internet mais ne mentionnait pas les approches plus physiques.

Le MI5 a corrigé le tir depuis en adressant en 2010 aux banques, entreprises et autres institutions financières un document de 14 pages consacré à la menace de l'espionnage chinois et comportant une partie entière sur le sexe. Gageons que ces différentes mises en garde permettent aux envoyés britanniques de garder les secrets de la Reine sous couvert, mais jusqu'ici, l'Histoire a prouvé que les sentiments humains sont souvent le maillon faible  dans une chaîne de sécurité.

Laszlo Perelstein
Commentaires 2
à écrit le 05/09/2016 à 16:41
Signaler
Prière de ne s'espionner qu'entre alliés svp !

à écrit le 05/09/2016 à 15:24
Signaler
Est le legendaire esprit britannique "Attention les murs ont des oreilles" est de retour. Comment voulez-vous que le monde avance si l'on croye en permanence qu'il y a des espions partout dans le monde capitaliste et à la frontière du monde civilisé ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.