Brexit : la "facture" du Royaume-Uni pourrait être connue à l'automne

Cette "facture" du divorce doit couvrir les engagements financiers déjà pris par Londres, comme le financement des retraites de fonctionnaires européens.
"Nous allons en discuter très, très prudemment, donc pas question pour nous de nous engager [sur un chiffre] à ce stade, il n'y aura pas de montant d'ici octobre ou novembre", a dit David Davis au micro de la BBC.

Le montant du chèque que le Royaume-Uni devra signer pour sortir de l'Union européenne ne sera pas fixé avant octobre, a prévenu mardi matin le ministre britannique chargé du Brexit, David Davis.

Cette "facture" du divorce doit couvrir les engagements financiers déjà pris par Londres, notamment dans le cadre du budget pluriannuel de l'UE (2014-2020), du financement des retraites de fonctionnaires européens ou de programmes particuliers comme le coût du déménagement de deux agences européennes actuellement implantées en Grande-Bretagne (l'Autorité bancaire européenne et l'Agence européenne du médicament).

> Lire aussi : Brexit : 23 villes dont Lille et Paris candidates pour l'Agence du médicament et l'Autorité bancaire

"Pas question pour nous de nous engager à ce stade"

Les négociateurs européens veulent un accord sur le mode de calcul de ce règlement financier avant que les discussions engagées avec Londres ne passent à la phase suivante, celle qui permettra de définir les futures relations entre les deux parties.

"Nous allons en discuter très, très prudemment, donc pas question pour nous de nous engager [sur un chiffre] à ce stade, il n'y aura pas de montant d'ici octobre ou novembre", a dit David Davis au micro de la BBC.

Une période de transition ne devrait pas dépasser mai 2022

Le ministre du Brexit a par ailleurs indiqué qu'une éventuelle période de transition censée faciliter les relations entre le Royaume-Uni et ses ex-partenaires de l'UE une fois le divorce effectif ne devrait pas durer au-delà des prochaines élections législatives britanniques, prévues en mai 2022. Le Brexit, conformément aux traités européens, doit entrer en vigueur en mars 2019 au plus tard.

(Avec Reuters)

Commentaires 7
à écrit le 15/08/2017 à 14:44
Signaler
bah non le brexit c'est 2019 et basta !

à écrit le 15/08/2017 à 13:30
Signaler
"Les engagements pris" !! Il suffit de la jouer à la française et renier lesdits engagements. N'est-ce pas ce qu'on fait Hollande avec les Mistral et Macron avec STX :-)

le 15/08/2017 à 15:07
Signaler
Tous les Etats reviennent régulièrement sur certains de leurs engagements. Il est certain que le R-U le ferait... si le rapport de force le leur permettait.

le 15/08/2017 à 19:36
Signaler
@Tom: rapport de force ? qui donc va envahir le R.-U. si les Britanniques se désengagent ? Nous partîmes 500 et par un prompt abandon, nous nous vîmes désespérément seuls en arrivant au port (de Calais pour l'invasion) :-)

le 16/08/2017 à 10:48
Signaler
@Patrickb : envahir le RU sûrement pas. Lui fermer l'accès au marché européen y compris pour les services financiers est certainementbien plus dissuasif...

le 16/08/2017 à 16:01
Signaler
Quel drame : HOLLANDE a refusé de vendre des navires de guerre à une semi-dictature qui fait une guerre non déclarée à son voisin. . Il faut dire que c'est la seule chose que SARKOZY / FILLON ont été capable de vendre en 5 ans, alors on imagine la...

à écrit le 15/08/2017 à 11:31
Signaler
comment peuvent-ils déjà connaître le montant de la facture avant même qu'ils ont commencer à discuter? Que du blabla sans aucune crédibilité....

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.