Grèce : Alexis Tsipras une nouvelle fois humilié par les créanciers

Le premier ministre grec a obtenu la tolérance des créanciers concernant son "cadeau de Noël" aux retraités moyennant des engagements humiliants pour l'avenir. L'autonomie financière de la Grèce est de plus en plus un mirage.
Pour faire passer sa prime aux retraités, Euclide Tsakalotos, ministre grec des Finances, a écrit à Jeroen Dijsselbloem.

Le gouvernement grec s'est-il livré à un jeu de dupes dans la querelle autour des primes accordées aux retraités en janvier ? C'est ce que l'on peut soupçonner. Au début du mois de décembre, le premier ministre Alexis Tsipras avait annoncé la suspension de la hausse prévue de la TVA dans les îles du nord de la mer Egée, les plus exposées au flux de migrants depuis la Turquie et la distribution d'une prime de 300 à 800 euros pour les retraités les plus pauvres. L'ensemble des mesures s'élevaient à 617 millions d'euros et étaient en ligne avec le mémorandum dans la mesure où Athènes a dégagé un excédent budgétaire primaire de plus de 3 milliards d'euros supérieur à l'objectif et qu'elle peut employer à sa guise 60 % de ces surplus.

Une lettre qui arrange tout

Cette décision avait néanmoins provoqué la colère des créanciers qui s'appuyaient sur le fait de ne pas avoir été prévenus par le gouvernement grec alors que le mémorandum indique explicitement que toute mesure budgétaire exceptionnelle doit recevoir leur validation. Devant la volonté d'Alexis Tsipras de maintenir ces mesures et le paiement le 22 décembre aux retraités des sommes promises, l'Eurogroupe et le Mécanisme européen de Stabilité (MES) ont annoncé le gel des mesures de court terme concernant la dette, un toilettage des intérêts et des maturités, principalement, sans conséquences concrètes réelles, mais avec un lourd poids symbolique. Finalement, samedi 24 décembre, le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, annonçait le retour de ces mesures suite à une lettre du ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos qui, selon le Néerlandais, « s'engageait à poursuivre les réformes ».

Victoire pour Alexis Tsipras ?

A priori, il s'agissait d'une victoire pour le gouvernement grec : les retraités ont reçu leur argent et les créanciers ont validé ce paiement a posteriori, reconnaissant de fait la souveraineté budgétaire de la Grèce sur les excédents supplémentaires. Alexis Tsipras allait pouvoir défendre l'idée qu'il défendait les intérêts des plus fragiles contre les créanciers et qu'il menait la résistance malgré toutes ces concessions. Compte tenu de son retard dans les sondages, c'était une excellente nouvelle. Mais à quel prix cette « victoire » a-t-elle été obtenue ? Quel était le contenu de cette lettre qui a adouci l'humeur des créanciers ?

La lettre humiliante d'Euclide Tsakalotos

La lettre a été publiée ce mardi 27 décembre par le quotidien To Vima et traduit en anglais sur le blog Keep Talking Greece. Elle contient plusieurs éléments embarrassants pour le gouvernement Tsipras. D'abord, Athènes s'engage à ce que le paiement de Noël aux retraités soit limité strictement à cette année. « Le premier ministre et moi-même, écrit Euclide Tsakalotos, nous engageons à ce qu'il ne s'agisse que d'une mesure exceptionnelle limitée à 2016 ». De même, la hausse de la TVA dans les îles n'est suspendue que pour 2017 et elle est financée par d'autres recettes.

Des « mesures compensatoires » promises

Cependant, la mesure la plus controversée vient ensuite. Dans le cas où les mesures prises empêcheraient la Grèce d'atteindre son objectif d'excédent primaire de 2016, soit 0,5 % du PIB, « les autorités grecques s'engagent à prendre des mesures compensatoires dans le domaine des dépenses de retraites pour combler la différence entre l'objectif budgétaire 2016 et l'objectif réalisé », explique le ministre. Cet engagement est théorique, car la Grèce dispose d'une large avance sur son objectif d'excédent primaire qui sera bel et bien atteint. Il n'y aura donc pas de « mesures compensatoires ». Mais l'engagement de procéder à de telles mesures prouvent dans les faits la faiblesse du gouvernement grec qui reconnaît implicitement qu'il aurait dû demander la permission de prendre ces mesures aux créanciers puisqu'il s'engage à « corriger » son erreur rapidement. L'humiliation est évidente.

A l'avenir, plus d'autonomie

Elle est encore soulignée davantage par le paragraphe suivant où la Grèce s'engage à ne plus prendre de telles mesures à l'avenir et à consulter à l'avance ses créanciers pour tout emploi des excédents supplémentaires. Mieux même, le gouvernement grec trace les lignes des prochaines utilisations des surperformances budgétaires du pays conformément aux attentes des créanciers. « Nous reconnaissons que les marges de manœuvre budgétaires peuvent être utilisées pour renforcer la protection sociale et/ou pour réduire la charge fiscale dans le cadre des engagements du mémorandum. Autrement, nous utiliserons la surperformance budgétaire pour construire des réserves de liquidités ou pour réduire la dette fournisseurs de l'Etat », écrit Euclide Tsakalotos. La liberté d'action du gouvernement grec est ainsi très réduite et, pour ainsi dire, n'existe pas puisqu'elle sera soumise aux créanciers donc à leurs priorités.

Fermer toute alternative économique

Outre l'humiliation et l'absence absolue d'autonomie du gouvernement grec, cette lettre va plus loin : elle enferme le pays dans une politique économique prédéfinie. La Grèce va ponctionner son économie pour atteindre des objectifs budgétaires très ambitieux. En cas de surperformance, la redistribution de ces fonds collectés sur l'économie sera limitée à une politique de désendettement et de baisses d'impôt. Certes, la charge fiscale est devenue intenable et elle doit être réduite, mais la Grèce a aussi besoin d'investissements publics et rien n'assure que les baisses d'impôts, surtout pour les plus hauts revenus, retourneront bien à l'économie grecque et ne fuiront pas hors d'un pays surendetté et soumis à la volonté de ses créanciers. Bref, ce choix de la répartition des surplus est trop limité, inadapté et idéologique. Mais le gouvernement d'Alexis Tsipras a dû l'accepter pour ne pas mettre en danger la deuxième revue du programme et prendre le risque d'un défaut en juillet prochain.

Quelles conséquences ?

Les retraités grecs qui ont touché cette prime de Noël doivent bien en profiter, car l'occasion ne se représentera plus. Certains soupçonnaient Alexis Tsipras de chercher une crise avec les créanciers pour sortir du Palais Maximou, le Matignon grec, la tête haute. Il semble qu'il n'en soit rien. Le gouvernement n'entend pas se retirer, fût-ce au prix d'une nouvelle humiliation devant les créanciers. La question est donc désormais de savoir quel sera le bénéfice politique d'une telle manœuvre. Certes, les retraités ont bien touché leurs primes. Mais le prix à payer sera rude à accepter. Au sein de Syriza, la pilule est une nouvelle fois amère à avaler. Comment prétendre avec un tel texte, avec l'acceptation de « mesures compensatoires » et d'une procédure future humiliante et inepte, à un passé de « résistance » contre les créanciers devant les électeurs. Plus que jamais, Nouvelle Démocratie, le parti conservateur, peut, sans difficulté se donner le beau rôle en prétendant placer plus de confiance avec les créanciers et donc plus de marges de manœuvre. Quant aux partis à la gauche de Syriza, ils pourront toujours insister sur l'humiliation du procédé et l'absence d'indépendance de la Grèce. Au final, la stratégie d'Alexis Tsipras risque, une nouvelle fois, d'échouer.

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Commentaires 49
à écrit le 03/02/2017 à 14:55
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Merci Romaric Godin pour l'analyse. Je ne partage pas votre pessimisme. En Grèce on ne ressent pas tant cette humiliation dont vous parlez, et rare sont ceux qui pensent que le "cadeau" de Tsipras était une mauvaise tactique, au contraire il a réus...

à écrit le 30/12/2016 à 18:13
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Oyez, oyez commentateurs de tous bords! selon le pseudo"Patrickb" il parait que seuls les occidentaux auraient une conscience! Les commentaires de ce triste sire qui exsudent la haine et la mauvaise foi temoignent t'ils de la conscience de ce "barbar...

à écrit le 30/12/2016 à 14:49
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@yvesg.Les Grecs sont responsable de leurs politiques qu'il soit de droite de gauche.... Ce qui a été engagé par leurs responsables politiques c'est à eux de l'assumer. Comme une grande partie de l'Europe (du nord et de l'est) je suis effaré de voir ...

à écrit le 30/12/2016 à 10:47
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Petit cadeau avant les élections en France aussi, on coule sous les déficits mais qu'importe, l'important est de montrer qu'on distribue. Belle hypocrisie tout ça. Les derniers décisions socialistes Français avant les élections. Peu importe que les ...

le 30/12/2016 à 15:11
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Les impôts en Grèce avant 2008 n'étaient pas élevés mais ça n'empêchait pas les grecques de tricher bien au contraire et pour les plus aisés d'aller mettre leur argent en Suisse, le Liechtenstein etc .. Curieux comme les restaurateurs et les hôtelier...

à écrit le 30/12/2016 à 8:46
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Force est de constater que si l'Europe va mal ! elle le doit à la nuisance de l'idéologie socialo-marxiste ! Des : Zapatéro, Socratés , Papandréou , qui ont fait plonger l’Europe dans la récession ; suite aux subprimes , cadeaux des Américains; à ...

le 30/12/2016 à 10:15
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Votre idéologie vous rend aveugle !! Pour entrer dans l'Euro la Grèce de Simitis a fait beaucoup d'effort et en particulier avait mis en place les moyens de récupérer la Tva et d'éliminer une partie du travail au noir. Pour construire par exemple, il...

à écrit le 29/12/2016 à 9:49
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Cet article de Godin et les critiques que l'on peut lire est quand même bien révélateur de l'état d'esprit gauchiste et irresponsable de certains. Quand on emprunte de l'argent et qu"on arrive pas à rembourser on a des comptes à rendre à ses créanci...

le 30/12/2016 à 10:47
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Quand on emprunte on a des responsabilités mais quand on prête aussi. Quand des banques prêtent de l'argent à des taux inférieurs à l'inflation dans un pays en pleine croissance (3 à 4 % en Grèce avant 2008). Vous investissez persuadé que vous allez...

le 30/12/2016 à 12:19
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@yvesg Curieuse époque que celle dans laquelle vivre selon ses moyens est qualifié d''austérité.

à écrit le 29/12/2016 à 0:44
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Un conseil à Alexis Tsipras, et aux autres impécunieux de l'Europe du sud, y compris la France si elle continue sur sa lancée: si vous ne voulez pas être "humiliés" par vos créanciers (traduire: les voir se méler de vos affaires parce que vous êtes i...

le 30/12/2016 à 18:04
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C'est bien connu "les conseilleurs ne sont pas les payeurs " 😊n'est ce pas "Curiale"! Beaucoup de commentateurs viennent ici, comme vous pour se défouler, une façon de se soigner qui rend les autres malades! Bon terminez bien quand même l'année... e...

le 10/01/2017 à 3:37
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@ Oreste06 Vous êtes un peu à vif je trouve.Je ne me défoule pas, il est juste évident qu'il est humiliant d'être incapable de régler ses dettes, et que le seul moyen de l'éviter est de tenir ses finances en ordre. Mais bon, aprés tout, la France...

à écrit le 28/12/2016 à 21:00
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En un mot comprehensible pour les hommes de la rue: la Grece est passee sous les fourches caudines des creanciers. La route sinueuse pour son redressement economique deviendra une autauroute a six voies pour sortir de la zone euro.

à écrit le 28/12/2016 à 19:31
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@myldra, la BCE agit comme un fond vautour, elle a racheté des emprunts grecs à la valeur du marché bien en deçà de leur valeur nominale et réclame le paiement de ses dettes à leur valeur nominale plus les intérêts.

à écrit le 28/12/2016 à 19:07
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D'où il ressort une nouvelle fois que confier le financement de la dette publique au secteur privé bancaire conduit... à la faillite des Etats. Le plus fort est que lorsque les banques sont en difficultés, c'est le même Etat qui les renfloue en s'end...

à écrit le 28/12/2016 à 18:42
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@patrikb Je ne t'ai pas attendu pour aider les Grecs et je n'ai pas à me justifier. Que les partis grecques ont fait des malversations, que les riches grecs comme les français ont fait tout pour éviter l'impôt je le sais mieux que toi !! Mais que ...

le 28/12/2016 à 19:26
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@Yves, je suis d'accord avec toi mais Patrickb est aveuglé par les médias qui contrôlent ce qu'il doit penser ou pas. Un jour peut-être, il ouvrira les yeux et se rendra compte qu'il ne vit pas dans un monde de bisounours... en ce qui concerne la Grè...

le 28/12/2016 à 20:52
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@yvesg: si c'est contraire aux intérêts des Grecs, il faut tout simplement refuser et sortir de l'Europe ! @Vassilis: argument un peu léger. Si tu avais autant de sources d'infortio que moi, c'est toi qui réviserait ton jugement. Le fait est que qua...

à écrit le 28/12/2016 à 18:10
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Beaucoup de bruit dans cet article... pour rien ! La Grèce a finalement fait ce qu'elle souhaitait, et sa lettre ne fait que rappeler des engagements déjà pris. Je suis souvent d'accord avec Mr Godin mais cette fois-ci l'argumentation est très faible...

à écrit le 28/12/2016 à 10:35
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Merci pour cet article qui montre comment fonctionne la mécanique européenne, outil de production de l'oligarchie européenne. On peut quand même se demander si ce besoin d'humilier les grecs de la part de l'UE vient de sa perversion naturelle de f...

le 28/12/2016 à 12:14
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d'accord avec vous mais… je vois à certains commentaires et aux réponses à celui que j'ai posté le 27 12 que si je confonds information et militantisme europhobe… d'autres sont béats et admiratifs du fonctionnement actuel de l'Europe. On peut tout o...

le 29/12/2016 à 11:21
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Ce ne sont que des golden corbeaux, ne vous en faites pas ils ne représentent que l'intérêt de très peu de gens sans intérêt qui plus et. Des financiers donc véritables parasites/profiteurs du système qui sont payés à pas grand chose parce que pa...

à écrit le 28/12/2016 à 8:46
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Que nos amis Grecs aient le courage de sortir de la zone euro... ce sera brutal mais cela vaut mieux que de souffrir encore 20 ans.

le 28/12/2016 à 10:10
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En quoi le remplacement de l'€ par une monnaie de singe serait-elle de nature à améliorer le sort des grecs ? Ils n'y gagneraient rien en pouvoir d'achat et leur patrimoine ferait pschitt.

le 29/12/2016 à 10:21
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Bruno...quand ils auront récupéré leur monnaie de singe comme vous dites. Ils vont souffrir 1ans mais par la suite des qu'une usine va se monter en Europe ce sera en Grèce. Car leur monnaie en effet ne vaudra pas grand chose. Le tourisme va complète...

à écrit le 28/12/2016 à 7:51
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Heureusement il y a des technocrates pour faire appliquer des règles valider par tous. Les hommes politiques élus sont prêts à prendre des décisions irresponsables pour conforter leur popularité. Certains journalistes eux, carrosserie le lecteur ...

le 28/12/2016 à 10:52
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C'est moins l'amour de la Grèce que la haine de l'Europe qui aveugle certains jounalistes...

à écrit le 27/12/2016 à 23:46
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La politique que l'Europe conduit vis à vis de la Grèce et de Tsipras est une honte d'autant plus que c'est le seul gouvernement qui a mis en place une politique énergique contre la fraude fiscale et la politique des "petits copains". Ceci est d'au...

le 28/12/2016 à 1:33
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@yvesg: tu pourrais sortir ton carnet de chèques pour aider "tes amis". Mais bon, le monde est rempli de "bons samaritains" prêts à faire payer les autres :-)

le 28/12/2016 à 8:55
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La Grece doit 40 milliards d'€ à la France qui a due emprunter sur les marchés pour les lui preter alourdissant ainsi la dette du pays donc de tous les français .40 milliards d'€ ça fait 700 € par habitant enfants compris !Pour une famille type de 4 ...

le 28/12/2016 à 10:14
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le problème avec la Grèce n'est pas tant les politiques mises en place "sur le papier" et votées, mais la façon dont elles sont mises en oeuvre par une fonction publique pléthorique, rétive, corrompue et incompétente.

le 28/12/2016 à 10:31
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@myldra, vous avez raison d'un point de vue technique. Sauf que ces EUR 40Mds dont vous parlez, il s'agit ni plus ni moins de la dette que l'on a reprise aux banques privées. Les autorités européennes (Merkel, Schauble, Sarkozy) avaient décidé de rep...

le 28/12/2016 à 11:59
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La France a prêté à la Grèce, certes... ou plus exactement, à repris aux banques (dont les banques françaises !) des prêts à la Grèce... mais pour les grecs, on n'a rien fait, puisque peu importe le prêteur, s'il se comporte toujours comme un usurier...

à écrit le 27/12/2016 à 22:54
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Si nous n'y prenons garde, à terme, la même situation nous menace : perte de souveraineté économique et budgétaire avec les humiliations que cela implique. L'endettement public frôle actuellement les 100% du PNB. Il continue (et continuera) de cro...

le 28/12/2016 à 10:08
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Il suffit que les taux remontent de quelques points pour, si la France continue à refuser de tailler dans sa vache sacrée de la dépense publique, qu'elle connaisse la même glissade que la Grèce.

à écrit le 27/12/2016 à 21:45
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Vos articles, Romaric Rodin, sont toujours trés éclairant de la "mentalité" européenne de la zone euro…lamentable. Mais où je suis toujours trés déçu c'est de ne pas ou peu voir de telles informations ou analyses sur d'autres médias peut-être plus...

le 28/12/2016 à 10:08
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"Vos articles, Romaric Rodin, sont toujours très éclairant de la "mentalité" européenne de la zone euro…lamentable." Les articles de Romaric Godin sont surtout éclairante des pensées hypocrites socialio marxiste qui existent encore en Europe qui co...

le 28/12/2016 à 10:15
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Vous confondez information et militantisme europhobe.

le 28/12/2016 à 10:55
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Vous pouvez toujours aller naviguer sur les eaux sombres du site de RT... Les articles de RG ne sont pas éclairants du tout, ils ne font que relayer le Nouveau Normal.

le 28/12/2016 à 12:31
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Vous vous méprenez, il ne s'agit aucunement de théorie socialiste ou marxiste, mais de rhétorique frontiste. Vous savez, le parti devenu fréquentable, qui parle du "peuple" contre les "élites".

le 28/12/2016 à 19:35
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@Antares, si les autres médias ne parlent pas ou pas de la Grèce ou si elles nous pas le même discours que La Tribune c'est parce que la plus part des médias sont contrôlés par les politiques.

à écrit le 27/12/2016 à 21:27
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Les Grecs ne rembourseront jamais. Il n'y a que les Allemands, leurs supplétifs et leurs clients qui y croient encore sans même faire semblant. On a les Savonarole qu'on peut.

le 28/12/2016 à 10:18
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Eh bien, il faudra se payer sur la bête, confiscation des avoirs à l'étranger, des entreprises publiques, mise sous concession des équipements publics au profit des créanciers,...

à écrit le 27/12/2016 à 20:56
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En quoi gérer correctement un budget est-il humiliant ? Décidément cet article démontre a contrario qu'il faut contrôler les hommes politiques toujours prêts à plus de "social".

le 28/12/2016 à 11:55
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Il n'y a pas ou peu de social en Grèce. Les allocations familiales sont inexistantes, dès que l'on se retrouve sans emploi, on perd sa couverture santé, le chômage se limite à 300 euros par mois pendant un an, peu importe le nombre d'années prestées,...

à écrit le 27/12/2016 à 20:49
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Perso, j'ai toujours été pour que le ménage soit fait dans l'économie grecque, en particulier dans le recouvrement fiscal. Mais là, ça tourne au règlement de compte et à l'humiliation, ce qui est inacceptable ! Schauble va finir par me faire souhai...

à écrit le 27/12/2016 à 19:41
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Tsipras a pris le pouvoir sur la base de promesses intenables. Les créanciers et l'eurogroupe sont déjà d'une complaisance quasi coupable à son égard.

à écrit le 27/12/2016 à 18:28
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En conclusion, voilà ce qu'il en coûte d'avoir voulu berner les européens lors de l'adoption de l'euro: effet boomerang garanti!

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