Grèce : comment Tsipras a renversé la situation

En agissant avec prudence et détermination, Alexis Tsipras a su contourner la stratégie du "noeud coulant" des Européens. Désormais, la pression est de nouveau sur Angela Merkel.
Alexis Tsipras s'avère un redoutable adversaire pour Angela Merkel

Et si, désormais, la pression dans l'affaire grecque s'exerçait surtout sur les... Européens ? A mesure que l'on se rapproche de la date cruciale du 9 avril, où l'Etat grec devra débourser 458 millions d'euros au FMI, on assiste en effet à un remarquable retournement. Progressivement, le gouvernement grec, en ayant su ne pas céder sous la pression de ses créanciers, retrouve une position de force qui est celle, naturelle dans les négociations de ce type, du débiteur face à son créancier et où ce dernier doit accepter les conditions du premier ou risquer de tout perdre.

La stratégie européenne

Pourtant, voici encore dix jours, lorsqu'Alexis Tsipras se rend à Berlin pour rencontrer la chancelière, la situation d'Athènes semble désespérée. Et chacun pense que le nouveau premier ministre va céder. Les Européens continuent alors à appliquer leur stratégie du « nœud coulant. » L'idée est simple : le temps joue alors, croit-on à Bruxelles, pour les créanciers. Les dépôts des banques grecques se vident, la situation économique se dégrade, la BCE peut, à tout moment, faire imploser le système bancaire grec en coupant l'accès à la liquidité d'urgence. La pression va être telle sur Alexis Tsipras que ce dernier va être contraint d'accepter les conditions de ses créanciers. Ces conditions, on en a eu confirmation mercredi dernier, sont politiques : c'est l'acceptation de « réformes » du marché du travail et des pensions qui ne sont pas urgentes sur le plan économique, mais qui permettent « d'annuler » politiquement l'essentiel du programme et du message de Syriza. C'était là l'essentiel. Tout à cette stratégie, l'Eurogroupe n'a cessé de rejeter les propositions de réformes présentées par la Grèce, quatre à ce jour. Elles n'étaient pas assez complètes, pas assez précises, pas convaincantes.

Cette stratégie européenne se fondait sur une certitude : que la Grèce refuserait de renverser la table en faisant défaut ou en envisageant la sortie de la zone euro. Certitude pas entièrement dénuée de sens puisque, avant l'accord du 20 février, le gouvernement hellénique avait fait de sérieuses concessions pour éviter la « rupture. » Mais en réalité, c'était le point faible du dispositif européen. En face, Alexis Tsipras a donc développé sa propre stratégie qui, semble-t-il aujourd'hui, porte ses fruits.

Temporiser pour renforcer sa position

La première partie de cette stratégie est la « temporisation. » Athènes a joué le jeu que les Européens voulaient lui faire jouer. Faire un peu plus de concessions chaque semaine. En février, il a abandonné son idée d'annulation d'une partie de la dette publique. Un peu plus tard, il a refusé de prendre des « mesures unilatérales », puis il a accepté à chaque refus, de venir présenter de nouvelles listes de réformes et même de mettre en place certaines privatisations. Les Européens ont compris ces mouvements comme des reculs et s'en sont félicités. Mais en réalité, ces concessions ne leur étaient pas destinées. Il s'agissait de montrer au peuple grec la volonté de son gouvernement de négocier avec l'Europe, donc son engagement sincère à demeurer dans la zone euro. Tout en ne cédant pas sur l'essentiel, autrement dit, sur ce pourquoi les Grecs (au-delà du seul vote Syriza) avaient voté : la fin de l'austérité et de « l'humiliation » du peuple grec.

Avec cette stratégie de temporisation, Alexis Tsipras donnait l'impression aux Européens qu'ils se renforçaient, alors qu'en réalité, ils s'affaiblissaient. Plus le temps passait, plus les Grecs s'exaspéraient de l'attitude européenne, et plus Alexis Tsipras devenait populaire par sa capacité à ne pas céder. Les exigences de la nouvelle troïka ressemblaient de plus en plus à celle de l'ancienne. De plus en plus, les négociations ressemblaient à une nouvelle façon de vouloir « humilier » les Grecs. Et progressivement, le mot « rupture » (rixi, ρήξη) est devenu de plus en plus dans l'air du temps en Grèce.  Le 25 mars, jour de la fête nationale, il a été prononcé par le ministre des Finances Yanis Varoufakis, en réponse à un message de soutien envoyé de la foule : « il faudra nous soutenir après la rupture », a-t-il répondu.

L'offensive feutrée

Désormais assuré de ses arrières, Alexis Tsipras a pu passer à l'offensive pour placer les Européens en difficulté. Offensive feutrée : le premier ministre sait qu'il a tout à perdre d'une confrontation frontale, où la petite Grèce serait isolée face à ses 27 « partenaires » unis dans la volonté de faire céder le gouvernement. Son but est sans doute toujours de parvenir à un accord sans rupture, aussi dément-il toutes les « fuites » et continue-t-il officiellement de croire à une entente. Il a même continué à faire preuve de bonne volonté, avec la présentation de la nouvelle liste de réformes en 26 points présentée le 1er avril. Mais il sait que pour parvenir à ses fins, il devait rééquilibrer le rapport de force entre la Grèce et ses créanciers. Et pour cela, il a envoyé des messages clairs que, désormais, la rupture devenait possible.

Le rapprochement avec Moscou

Ces messages sont de deux types. Le premier, c'est le renforcement des liens avec la Russie. Alexis Tsipras, le 31 mars, a donné le ton de sa très attendue visite à Moscou le 8 avril en affirmant que les « sanctions contre la Russie ne mènent nulle part. » C'était un désaveu de la politique orientale de Bruxelles qui avait de quoi inquiéter à la Commission. Le menace à peine dissimulée était qu'Athènes pourrait bien défendre les intérêts russes dans l'UE, particulièrement si l'UE se montrait sévère avec la Grèce... Or, un refus d'aller plus avant dans la confrontation avec la Russie de la Grèce pourrait faire sortir du bois d'autres pays peu enthousiastes à cette idée : Chypre ou la Hongrie, par exemple.

Le risque du 9 avril

Le deuxième message est plus direct : c'est celui que la Grèce préparerait désormais la rupture. Jeudi 2 avril, Reuters a publié une information officiellement démentie (évidemment) par Athènes comme quoi, lors de la réunion de travail de l'Eurogroupe (Euro working group) du 1er avril, le représentant grec aurait informé ses « partenaires » que, faute d'un accord, la Grèce ne paierait pas le FMI le 9 avril. Ce vendredi 3 avril, un article du Daily Telegraph, signé Ambrose Evans-Pritchard, généralement bien informé, affirme, de sources grecques, que le gouvernement hellénique prépare concrètement la rupture, en envisageant de prendre le contrôle des banques et d'émettre des « lettres de créances » gouvernementales ayant valeur monétaire. Ce serait évidemment une première étape vers une sortie de la zone euro.

Le temps ne joue plus pour les Européens

Dès lors, la pression s'exerce aussi sur les Européens. S'ils poursuivent leur stratégie de « nœud coulant », ils risquent gros. Certes, si la Grèce ne paie pas le FMI le 9 avril, elle ne sera pas immédiatement considérée par l'institution de Washington en défaut. Il faut un mois pour que le FMI reconnaisse qu'une « obligation est manquée. » Or, cette déclaration peut provoquer un séisme, car alors le Fonds européen de stabilité financière (FESF) devra légalement réclamer le remboursement des sommes versées à la Grèce. Ce qu'Athènes ne saurait réaliser. Le défaut grec envers ses créanciers européens sera alors effectif. La Grèce n'aura alors sans doute plus accès à la liquidité de la BCE, mais les pays de la zone euro devront accepter des pertes considérables sur les garanties accordées au FESF. Sans compter évidemment que la BCE devra également tirer un trait sur les 6,7 milliards d'euros que la Grèce doit lui rembourser cet été.

Subitement donc, la situation des Européens est moins magnifique. Et le temps ne joue plus en leur faveur. Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem ne peut plus guère dire, comme début mars, que la pression financière sur la Grèce est une bonne chose, car elle favorise les réformes. Désormais, elle pourrait bien mettre en danger les gouvernements de la zone euro. C'est précisément le but que visait Alexis Tsipras qui, sans doute, ne cherche pas réellement la rupture, mais bien plutôt un accord où il puisse imposer « ses » réformes sans passer sous les fourches caudines de la logique de l'ancienne troïka. Un prochain Euro working group est prévu pour le 8 avril, le jour de la visite d'Alexis Tsipras à Moscou et la veille de l'échéance du FMI. Les Européens devront alors désormais soigneusement peser les risques qu'ils acceptent de prendre.

La pression revient sur Angela Merkel

Comme à la veille du 20 février, Alexis Tsipras renvoie Angela Merkel à ses responsabilités. Il sait que la chancelière n'est pas prête à prendre le risque d'une sortie de la Grèce et de la zone euro et d'un défaut de ce pays sur ses engagements vis-à-vis du contribuable allemand. Ce serait politiquement très risqué. Elle a, le 20 février, désavoué clairement la stratégie de Wolfgang Schäuble qui minimisait les risques d'un Grexit et exagérait ses avantages. Peut-elle revenir en arrière alors que, dans son camp politique, la grogne contre une nouvelle aide à la Grèce prend de l'ampleur ? Toute la question est là. Alexis Tsipras a, en tout cas, placé la chancelière dans une situation difficile : ou prendre le risque politique d'un défaut grec ou prendre le risque politique d'une aide « sans réformes » à la Grèce. Choix cornélien qui va sans doute occuper la chancelière tout ce week-end de Pâques.

Tsipras Cunctator

Reste qu'Alexis Tsipras, longtemps sous-estimé par la presse étrangère, a fait preuve d'une intelligence stratégique de premier plan dans cette affaire et qui n'est pas sans rappeler celle de Fabius Cunctator, le général romain qui usa les Carthaginois victorieux d'Hannibal durant la deuxième guerre punique. Le premier ministre grec n'est certes pas assuré de remporter la victoire, mais il a prouvé qu'il était un des rares dirigeants européens à pouvoir tenir tête, sur le plan tactique, à Angela Merkel.

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Commentaires 153
à écrit le 07/04/2015 à 17:49
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c'est aussi la mise en évidence que l'argent avancé à la Grèce sert avant tout à payer les intérêts de sa dette au créancier, pendant ce temps l'austérité et son cortège de malheurs perdure. Seul reproche à faire à Syriza : il serait temps de mettre...

à écrit le 07/04/2015 à 13:00
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Merci de vos articles toujours très pertinents et parfaitement documentés. Vu d'Athènes, vous êtes un des rares échos francophones fiables sur la Grèce.

le 07/04/2015 à 17:53
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Vous avez raison, heureusement qu'il y a encore quelques rares journalistes qui ne bêlent pas stupidement la messe de Bruxelles, et qui écrivent "à tort et à travers", sans connaitre la Grèce et les grecs.

le 08/04/2015 à 8:09
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Je confirme !

à écrit le 07/04/2015 à 8:02
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La Grece est toute proche de la banqueroute. La Grece ne controle plus rien et cette situation ne va pas changer. Dans peu de temps, les européens diront : "Grexit" !

à écrit le 06/04/2015 à 22:16
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Une partie d’échecs … La stratégie européenne d’étranglement de la Grèce a échoué … Tsipras a su temporiser pour renforcer sa position intérieure auprès de son peuple, en montrant qu’il était très habille négociateur … L'offensive feutrée du nouve...

à écrit le 06/04/2015 à 18:35
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Article obsolète, la Grèce accepte de payer le 9 avril.

à écrit le 06/04/2015 à 17:11
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Romaric Godin ressemble de plus en plus à Mohamed Saïd al-Sahhaf, surnommé "Ali le Comique", le fameux ministre d'information irakien qui annonçait que les soldates américains se suicidaient par centaines tandis qu'ils étaient en train de prendre la ...

à écrit le 06/04/2015 à 10:53
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Source La Tribune du 6 avril: "Le ministre des finances grec Yanis Varoufakis a déclaré dimanche que le pays "avait l'intention d'honorer tous ses obligations vis à vis de ses créancier et ce "ad infinitum"." S'il y a un "renversement de situation", ...

le 06/04/2015 à 23:16
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Les Grecs sont en train de mener un audit de leur dette et des 2 moratoires (c'est ce qu'a annoncé , il ya peu, la Présidente de l'assemblée nationale de Grèce, Mme Zoe Konstantopoulou . A l'instar du résultat d'un certain nombre d'audits qui ont déj...

à écrit le 06/04/2015 à 9:41
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Qu´il est triste de voir que le seul monde dans lequel on vit est celui du "toujours plus d´argent" et non celui du bonheur et de la responsabilité pour les generations futures. Nous sommes tous victimes de la société de consomation et refusons un re...

à écrit le 06/04/2015 à 8:17
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"Mais il a prouvé qu'il était un des rares dirigeants européens à pouvoir tenir tête, sur le plan tactique, à Angela Merkel." Quand on lit cet article, on imagine ce qu'il aurait été possible d'infléchir de la politique d'austérité qui fait tant de d...

à écrit le 05/04/2015 à 22:31
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Si R.GODIN le dit... La partie qui ce joue devient intéressante... Cela dit ça correspond à ce que j'avais écrit le 8 mai 2014. A suivre ! https://pierrebray.wordpress.com/2014/05/08/euro-traites-europeens-quelle-solution/

à écrit le 05/04/2015 à 13:01
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Article très intéressant et très bien étayé

à écrit le 05/04/2015 à 11:26
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Comme l'a récemment dit Charles Gave, le plus grand risque dans cette histoire c'est que la Grèce sorte de l'euro, et que son économie s'améliore par la suite. Ça donnerait de "mauvaises" idées a un paquet de citoyens européens qui se poseraient a...

le 05/04/2015 à 23:37
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Effectivement ce carcan étouffe l'Europe et appauvrit surtout ...les pauvres mais aussi, chose remarquable, les classes moyennes qui versent à l'extrême droite comme les classes moyennes allemande précipitant l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. L...

à écrit le 05/04/2015 à 8:27
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Quels sont les raisons profondes de l antgermanisme de ce journaliste? C est pathétique ce souhait de voir l Allemagne vaincue, à terre, sans habitants , humilie, contredite, défiée. Vraiment, heureusement que les allemands ont inventé la psychanalys...

le 05/04/2015 à 10:33
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Technique bien connue sous Brejnev : mettre en cause la santé mentale de votre contradicteur en cas d'absence d'arguments à opposer.

le 05/04/2015 à 11:22
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Pour l'instant, c'est la Grèce qui est vaincue, humilié, a terre, sans habitants (tous les jeunes fuient le pays)...et en l'occurrence par l'allemagne. J'espère que dans ce sens vous trouvez ça aussi pathétique.

le 05/04/2015 à 11:34
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Markus, il faudrait voir à ne pas inverser les rôles. L'arrogance, le mépris, la volonté d'humilier est du coté germanique. Mais c'est vrai, le propre des barbares (qui a été un peuple qui a existé et qui a dominé il y a de cela plusieurs siècles) a ...

le 05/04/2015 à 11:37
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Non monsieur, tout simplement désespère de voir a chaque fois une volonté de voir mon pays qui a certainement beaucoup de défauts traine dans la boue! Imaginez lire dans un journal allemand que des articles négatifs sur la France ! C est insultant et...

le 05/04/2015 à 11:37
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Non monsieur, tout simplement désespère de voir a chaque fois une volonté de voir mon pays qui a certainement beaucoup de défauts traine dans la boue! Imaginez lire dans un journal allemand que des articles négatifs sur la France ! C est insultant et...

le 05/04/2015 à 13:07
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C'est justement que l'on a fourni pas mal -énormément- de raisons pour que l'on vous soupconne. Et, à propos de psychiatrie et de psychanalyse, les Allemands devraient quand même traiter leurs bolocages sur la monnaie et sur la morale protestante d...

le 05/04/2015 à 14:44
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Si votre pays se résume à Merkel, la CDU et la commission, alors oui, j'ai peur qu'au mieux une grande partie de l'Europe ressente de la défiance envers lui. Pourtant l'Allemagne est bien plus que cela!

le 05/04/2015 à 18:14
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Alors pour vous le fait que Tsipras soit en position de force est de l'antigermanisme ? Mais pourquoi donc ? L'allemagne serait elle seul maitre a bord du vaisseau europe ?

le 05/04/2015 à 18:39
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Merci pour cette nuance que j apprécie même si je ne partage pas votre opinion politique et économique.

le 05/04/2015 à 18:56
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Godin, il est c'est lourder par une teut* il a un gros probleme

le 05/04/2015 à 19:21
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@Markus Où vous voyez que l’article de Romaric Godin est négatif sur l’Allemagne? Votre phraséologie pour le journaliste est inacceptable. Peut être pour cette raison Ernest Renan a écrit dans la «Prière sur l’Acropole» que les Germains étaient «...

le 05/04/2015 à 20:48
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@Markus Freud état autrichien. Rien que l’ignorance de ce détail prouve votre cécité...

le 05/04/2015 à 22:42
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L Allemagne comme d autres grandes puissances suscite la jalousie et le défi, et je pense que nous, les allemands doivent apprendre à vivre avec cela et assumer le leadership malgré nous!

le 06/04/2015 à 11:23
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@Markus. Vous dites: "a chaque fois une volonté de voir mon pays qui a certainement beaucoup de défauts traine dans la boue! Imaginez lire dans un journal allemand que des articles négatifs sur la France !" Hé bien figurez-vous que la presse alle...

le 06/04/2015 à 16:35
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"assumer le leadership malgré nous!" Se servir du taux d'intérêt servi par les marchés financiers grâce à la démographie Est-Allemande à genoux, ce n'est pas du "leadership" allemand, c'est de la rente.

à écrit le 04/04/2015 à 21:38
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Est ce que tout le monde est conscient que d'une manière ou d'une autre , c'est nous contribuables français (entre autres..) qui devrons assumer l'ardoise grecque ?( 40 miliards.. 800e par français..) Dette générée, rappelons le, par le fait de leu...

le 04/04/2015 à 22:25
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Vous vous êtes fait embobiner par les discours des politiques. Les grecs n'ont pas touché 1 € de cet argent. Je vous conseille de regarder les très bonnes émissions d'Arte sur la Troïka et sur la crise grecque, et vous constaterez qu'il s'agit là d...

le 05/04/2015 à 12:26
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Bonjour LNA, J'ai vu le reportage dont vous parlez sur "ARTE " . Nous n'avons pas compris la même chose visiblement... Jeter la pierre aux banques équivaut à cracher dans la soupe pour les grecs... Ce serait comme critiquer le médecin qui ne vous a ...

le 05/04/2015 à 13:52
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Lna 61, merci de votre éclairage, je pensais que c'étaient les Chinois qui rachetaient tout en Grèce mais j'ai du être mal informé.^^,,, Et pourtant un article de la Tribune de 2012 parle du sujet et des pressions sur ceux qui veulent se syndiquer f...

le 06/04/2015 à 11:29
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@ conscience12: "Est ce que tout le monde est conscient que d'une manière ou d'une autre , c'est nous contribuables français (entre autres..) qui devrons assumer l'ardoise grecque ?( 40 miliards.. 800e par français..)" Est-ce que vous êtes consci...

le 06/04/2015 à 15:58
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Simon , l'argent placé dans les banques , pensez vous réellement qu'il appartient au seul "vilain" banquier ? N'est ce pas le mien , le vôtre , le nôtre à tous (sauf à le cacher sous votre matelas, comme cela se voit encore de temps à autre )... Et ...

le 06/04/2015 à 22:57
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Conscience 12 n'a pas conscience que nous roulons tous pour les banques. L'histoire des cigales ou de la fainéantise des Grecs, c'est un mythe. En Allemagne, il parait (d'après Godin du journal la Tribune que l'on voit de temps en temps à 28 minutes ...

le 07/04/2015 à 22:12
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Mais pourquoi donc nous, européens, prêterions nous 7 milliards d'euros aux grecs, sachant qu'ils ne nous rembourseront jamais et ne réaliserons aucune des réformes qu'ils nous promessent de réaliser. On ne parle déjà même plus des deux milliards d'a...

le 07/04/2015 à 22:13
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Mais pourquoi donc nous, européens, prêterions nous 7 milliards d'euros aux grecs, sachant qu'ils ne nous rembourseront jamais et ne réaliserons aucune des réformes qu'ils nous promessent de réaliser. On ne parle déjà même plus des deux milliards d'a...

le 07/04/2015 à 22:14
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Mais pourquoi donc nous, européens, prêterions nous 7 milliards d'euros aux grecs, sachant qu'ils ne nous rembourseront jamais et ne réaliserons aucune des réformes qu'ils nous promessent de réaliser. On ne parle déjà même plus des deux milliards d'a...

à écrit le 04/04/2015 à 17:41
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Quelle serait la vraie consequence pour l'UE de laisser tomber les Grecs, voire de leur proposer de quitter l'Euro?

le 04/04/2015 à 19:09
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Quelques milliards de perdus pour les banques privés françaises et cela ne doit donc pas concerner les contribuables français (ceux qui payent des impôts pas ceux qui sont et travaillent avec l'état = gouvernement qui font parti de la classe des priv...

le 05/04/2015 à 18:26
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Personne ne le sait vraiment, puisque la joie des CDS c'est qu'ils sont aussi opaques qu'un compte en suisse. On sait juste que c'est la Deutsch bank qui a le plus a perdre en cas de sortie de la grece de l'euro. On ne sait pas combien, gageons plusi...

le 06/04/2015 à 11:07
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FX;: d'après Reuters France, Deutsche Bank est exposée à hauteur de 298 millions d'euro alors que Commerzbank l'est pour 400 millions et KfW pour 15 milliards...BNP 700 millions fin 2013 mais n'a plus fait de commentaires depuis.

à écrit le 04/04/2015 à 12:43
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Les grecs auront le dernier mot et très rapidement l'euro enfoncera son plancher historique contre le dollar.

le 04/04/2015 à 19:12
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L'euro va décrocher par rapport au dollar, du coup les USAs vont augmenter leur taux, la France va être obligé de faire pareil sinon il n'y aura plus d'argent en France et c'est la que notre dette de 100% du PIB va EXPLOSER. La France = Grèce !

le 05/04/2015 à 14:51
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Vous pensez que les USA vont augmenter leurs taux si le dollar flambe? C'est peu crédible, et ils sont déjà bien embêtés car ils avaient prévu de le faire mais le QE et la baisse de l'euro les en empêche. Quant à la France et l'Europe ils ont t...

à écrit le 04/04/2015 à 12:06
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"Parait-il" c'est exactement cela, une propagande gouvernementale basée sur un bidouillage de chiffres... Et même si le dieu "PIB" se remettait un peu à frétiller, cela serait une reprise avec toujours plus de chômage et toujours plus d'inégalités ...

le 04/04/2015 à 19:02
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Et que propose vraiment votre héros Tsirpras à part vivre sur le dos du reste de l'europe?

le 05/04/2015 à 11:51
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Vous pouvez développer Pedro ? Vivre sur le dos du reste de l'Europe ? C'est à dire ? Eclairez ma lanterne mais ne me sortez pas toute la propagande médiatique habituelle anti-Tsipras car celle-ci bien trop au raz des pâquerettes je la connais et ne ...

le 05/04/2015 à 18:32
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Vivre sur le dos du reste de l'Europe ? Alors que justement ce pauvre Tsipras ne demande qu'un peu d'air pour appliquer sa propre politique, et plus celle de l'Europe dont on a vu les consequence durant les 5 années passées ?

le 07/04/2015 à 22:22
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Mais puisque l'Europe est si néfaste, pourquoi n'en sort il pas ? Et pourquoi venir encore lui demander 7 milliards tout en l'accusant de tous les maux ? Vous prêteriez de l'argent vous, à quelqu'un qui viendrait vous abreuver d'injures ?

à écrit le 04/04/2015 à 11:47
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Hé bien Romaric, vous êtes d'une constance intéressante dans la défense des intérêts grecs. Cela étant, je ne partage pas du tout votre vision de la situation. Mais nous en saurons plus dans 6 jours.

à écrit le 04/04/2015 à 10:08
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Attendez la semaine prochaine. On verra bien ce qui restera de ce "renversement de situation". Qui va encore croire que Alexis le Grand pourra signer un cheque (couvert) de 0,5 milliard pour ke FMI. Même pas M Godin !!

le 04/04/2015 à 16:10
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Pour quelle raison devrait-il "signer un chèque" ? Il peut très bien décider que non. Et le FMI ne pourra rien y faire :D

le 04/04/2015 à 17:26
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S'il ne paie pas, d’après vous, qui lui prêtera dans les semaines, mois et années a venir ? Les grecs y sont jusqu'au cou.

le 04/04/2015 à 23:02
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Personne, pour quoi faire ?

le 05/04/2015 à 8:43
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@Pat178, La question serait plutôt qui souffrirait le plus des Grecs ou des créanciers (=nous) ? Les Grecs sont déjà dans une situation de misère terrifiante grâce aux réformes structurelles imposées par l'Europe depuis 2010 alors ils n'ont plus g...

le 05/04/2015 à 12:07
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Laurent K, votre perspective m'amuse (un brin seulement car je suis aussi dans le bateau). Pourrait-elle être de nature à imposer un changement de cap radical ? Si oui alors allons jusque là.

le 05/04/2015 à 18:33
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Justement si vous avez compris, Tsipras fait tout pour ne pas le signer ce cheque. Entre les grecs et les banques, il semble qu'il ait choisi une voie differente de notre ennemi de la finance national !

à écrit le 04/04/2015 à 10:06
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il va à Moscou et va revenir avec un chargement de billets nouvellement imprimés. enfin le premier pays qui a un nouvelle objectif: essayer une autre voie que celle de l'esclavage de l euro.

à écrit le 04/04/2015 à 9:40
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On ne peut pas nier que M Godin reste fidèle à ses convictions! Certains se rappellent peut être l'article affirmant que la Grèce était en position de force au début de la crise... Mais croire n'est pas savoir... Loin de là. Tout le monde est lassé d...

à écrit le 04/04/2015 à 9:40
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Les grecs nous montre le chemin face aux intransigeances europeennes. Bravo à Romaric Godin pour ses décrytages pointus de la situation grèce et de l'intelligence politique de ses dirageants.

à écrit le 04/04/2015 à 8:49
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Le fait qu'un homme politique agisse ((pour une fois !!!!! )) dans l'intérêt du peuple ! CELA ME SEMBLE GRANDIOSE !!!!!!! Pourrait-on envisager cette "hypothèse" demain en FRANCE ???????? Les miracles sont bien à LOURDES ! signé : un frança...

le 04/04/2015 à 9:32
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Vous êtes sûr de savoir ce qu'est l'intérêt du peuple?

le 04/04/2015 à 11:52
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Je ne prétend pas savoir ce qu'il est mais ... ce qu'il n'est ""sûrement"" PAS !!! OUI ! Et je pense que l'intérêt de TOUS les peuples d' EUROPE est d'être SOLIDAIRES et d'être ""SOUVERAINS"" et libérés de la domination des USA ...Goldman et T...

le 04/04/2015 à 16:13
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Parce que vous, vous croyez savoir ce qui est le mieux pour le peuple grec :) ?

le 04/04/2015 à 16:13
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Parce que vous, vous croyez savoir ce qui est le mieux pour le peuple grec :) ?

le 04/04/2015 à 19:11
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Souverains les grecs et Tsipras? entre faire la manche à Bruxelles et faire les beaux yeux à Moscou elle est où la souverainté greque?

le 05/04/2015 à 13:14
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PEDRO : "Vous êtes sûr de savoir ce qu'est l'intérêt du peuple?|" Si je ne suis pas en mesure de le définir avec moultes précision, je peux vous affirmer qu'il se trouve exactement à l'opposé des dictats néolibéraux de cette "Union" Européenne si ...

le 05/04/2015 à 18:36
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Ca c'est votre interpretation, forcement biasée vu la pietre qualité de la couverture médiatique concernant la Grece. Tsipras demande juste du temps, il a exclu de nouveaux financement européens, et exclu aussi de demander une aide financière a la Ru...

le 06/04/2015 à 11:37
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@ Pedro "Vous êtes sûr de savoir ce qu'est l'intérêt du peuple?" C'est pas sorcier dans ce cas de figure.... l'intérêt du peuple se trouve à l'opposé de ce que disent les technocrates Européens et les hommes politiques véreux qui ont appliqués le...

à écrit le 04/04/2015 à 7:27
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La Gréce a beaucoup plus à perdre en jouant le défaut.En tennis on appelle ca monter au filet en chaussettes.Ils se rayent de facto des emprunts pour un bon bout de temps.Comme si l'exemple Argentin n'était pas suffisant.

le 04/04/2015 à 9:47
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L' Argentine est au contraire un exemple à suivre avec un fort taux de croissance pendant 8 ans après avoir tourné le dos à la politique de taux de change fixe avec le dollar. L' équivalent de l' euro-drachme actuel : http://data.lesechos.fr/pays-in...

le 04/04/2015 à 14:30
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L'Argentine est en effet un cas très intéressant : croissance essentiellement due à la hausse des matières premières, dès que la fête est finie (comme maintenant), tous les problèmes enfouis sous le tapis resurgissent : inflation, problèmes de balanc...

à écrit le 04/04/2015 à 4:42
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Ce que je observe maintenant c'est que le pouvoir réelle est bien dans les main des bureaucrates de tout pays confondu qui est une classe d’élite qui c'est renforcer avec celle qui dirige l'Europe, cette classe maintenant a pris le pouvoir directe, l...

le 05/04/2015 à 13:22
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En ce moment, les Grecs ne se battent pas seulement pour leur survie dans la dignité (et c'est la seule survie qui vaut la peine). Leur lutte aura des repercussions sur le destin de tous les autres peuples européens, car la Grèce fut le cobaye de l...

à écrit le 04/04/2015 à 1:16
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c'est toujours un régal de lire dans La Tribune la rubrique de Romaric Godin "bouzouki & sirtaki, sont les deux mamelles grecques"... Pour ceux qui veulent un autre point de vue (tout en restant de gauche) voyez l'article d'hier dans le Guardian pa...

le 04/04/2015 à 16:11
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Bonjour euh, j'ai lu hier l'article du Guardian qui présente, en effet, pas mal d'arguments très pertinents.^^,,

le 07/04/2015 à 2:11
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"AT se tourne vers Moscou mais risque de devenir l'idiot utile de Poutine" "Sans commentaires..." Si, un seul: vous pensez certainement que AT est suffisamment stupide, comme sans doute tous les Grecs selon vous, pour ne pas percevoir ce genre de dét...

à écrit le 04/04/2015 à 0:35
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La Grece choisit son camp, selon son naturel de pays rongé par l'utopie communiste post 70, normal qu'elle ait la nostalgie des uniformes de l'armée rouge: allez vite qu'elle file à l'Est et passe au rouble ciao ciao !

le 05/04/2015 à 18:37
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Y'a jamais eu d'utopie communiste en Grece, qui est au contraire un peuple plutôt entrepreneur et libéral. Mais bon, quand on ne sait pas, j'imagine qu'on se sent obligé de raconter n'importe quoi ...

le 06/04/2015 à 1:20
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Frank , parce que la Russie de Poutine vous semble encore communiste et en uniforme de l 'armée rouge ?? Ah,ah faudrait voir à sortir des clichés poussiéreux de vos james Bond ! c est plutôt un pays dirigé par des mafias et abandonnée au libéralisme ...

le 09/04/2015 à 19:29
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Il y a grand nombre de representations justes dans ce comentaire. Je voudrai pourtant preciser que les systemes fiscaux dans les pays de UE et de la zone euro gardent encore leur caractere national. Cad il n'y a pas de systeme uniforme europeen y com...

à écrit le 04/04/2015 à 0:33
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La Grèce, too big to fail ?

à écrit le 03/04/2015 à 23:37
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Il s'agit la de calculs de boutiquiers ... L"Europe est un reve d'unite, mais aussi de responsabilite ... La Grece actuelle fait honte a ses ancetres ! Certes la misere y est presente, mais elle est partout dans le monde, qui n'ont eux seulement ...

le 05/04/2015 à 18:39
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Bien au contraire, enfin la Grece se relève, enfin de la dignité dans un gouvernement qui choisi et decide en fonction de l'intérêt de son pays, pas comme les marionnettes des gouvernements précédents qui ont acceptés toutes les humiliations. Enfin u...

à écrit le 03/04/2015 à 22:23
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L’article d’Ambrose Evans-Pritchard signalé par Romaric Godin indique que la Grèce n’a pas assez d’argent pour payer à la fois le FMI (458 millions d’euros le 9 Avril) et les salaires et la sécurité sociale le 14 Avril. Le gouvernement grec ayant ind...

le 05/04/2015 à 18:42
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L'état accroit effectivement les depenses, mais tout reste a priori couvert par les recettes, qui ont d'ailleurs progressé de 13% en mars, avec un budget primaire toujours dans le vert ! A votre avis, le plus efficace pour sortir un pays de la crise...

à écrit le 03/04/2015 à 19:36
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On apprécié ou pas Tsipras, c'est le seul qui tient tête à Angela Merkel et j'espère sincèrement que les grecs qui ont beaucoup souffert puissent enfin respirer. ZITO ELLADA

le 03/04/2015 à 21:46
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La Grèce prépare un plan de retour à la drachme, se prépare à manquer un remboursement au FMI. À quand la France en fera de même ?

à écrit le 03/04/2015 à 19:23
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Et le feuilleton continue, continue continue.............!!!!!!!!!!!!!!!! La mèche est allumée, aux abris, trop tard, boum !!!!!!!!!!

à écrit le 03/04/2015 à 18:23
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une question essentielle qui organise le deficite d un pays ; les banques ! en les poussant a organiser les grandes manifestations notamment sportives (jeux olympiques pour l espagne et la grece le championat d europe en foot) ou encore vendre de l...

à écrit le 03/04/2015 à 18:00
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Cette histoire Grecque... peut-être une victoire de la démocratie.

à écrit le 03/04/2015 à 16:51
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Quand on voit l'évolution actuelle de l'euro, le monde financier n'a guère l'air ému. Tsipras stratège ou bouchon sur la mer? le peuple aime les combats mais une fois le jeu passé, il pense à son pain et si l'Etat grec ne peut plus payer ses fonction...

le 05/04/2015 à 18:43
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Justement, avec un budget largement positif en excluant le service de la dette, l'etat grec a tout intérêt a sortir du carcan contraignant et mortifère de l'Europe !

à écrit le 03/04/2015 à 15:54
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Tsipras redonne de l'espoir aux européens, citoyens j'entend. Bravo aux grecs qui ne courbent pas l'échine et ont prit au propre piège les autocrates qui sévissent à Bruxelles

le 03/04/2015 à 16:38
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tout à fait en phase avec vous il faut arrêter d'être à la botte de ces fonctionnaires de Bruxelles.

à écrit le 03/04/2015 à 15:28
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Demain on vous propose d'hériter de la situation économique de l'Allemagne ou de celle de la Grèce, laquelle choisissez-vous ? Lorsque Varoufakis est arrivé, certains commentateurs économiques ont fait l'éloge de sa vision tactique tirée de la théori...

le 03/04/2015 à 17:33
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L'Allemagne ne veut surtout pas laisser tomber ses banques, endettées jusqu'au cou en Grece, ni ses marchands d'armes. La grece est un des premiers marchés pour l'allemagne pour tout un tas de produit, une sortie de la Grece de l'euro donnerait un co...

le 03/04/2015 à 17:57
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Et vous pensez que les 1200 milliards d euros injectés dans le système bancaire européen à quelques semaines de l élection de syriza sont une coïncidence ? Tout est déjà en place pour parer à l éventualité d une sortie de la Grèce. Quant aux marchand...

le 04/04/2015 à 9:52
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La démarche de l'allemagne relève de la malhonneté intellectuelle au sein de l'euro: baisse des salaires,tarif horaire de travail , fabrique des véhicules ds des pays à low cost.Son excédent extérieur a été fait sur le dos des salariés allemands ( 8 ...

le 04/04/2015 à 12:14
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FAUX En Allemagne les salaires augmentent plus vite qu'ailleurs en Europe. Vérifiez vos informations

le 04/04/2015 à 22:48
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Ah oui ! surtout les salariés payés à 400 € et le tarif horaire 1 € ! vérifiez aussi !

à écrit le 03/04/2015 à 14:42
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Le journaliste ne fait que citer ou décrire une situation, l'Europe se prépare à lâcher la Grèce, car la décision d'avoir fait entrer la Grèce a été prise sur une base politique et non pas économique sur des symboles on en voit le résultat. Deuxième ...

à écrit le 03/04/2015 à 14:27
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L’Europe se voulait l’égal des États-Unis. Les États-Unis d’Europe devaient même devenir la première puissance du monde. Mais, imbibés de mimétisme, nous vivons une époque bipolaire, et aux moments d’exaltation succèdent les moments de déprime. L’Eur...

à écrit le 03/04/2015 à 14:06
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le petit perd toujours !

à écrit le 03/04/2015 à 13:28
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Je regrette que ce monsieur amalgame l'union européenne avec l'Europe et les européens!

le 03/04/2015 à 16:50
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vous voyez moi je les les place dans le même sac lesté de béton.

le 03/04/2015 à 22:34
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Vous ignorez que la zone euro n’a pas été décidée ni par Kohl ni par Mitterrand, mais lors qu’une réunion à Washington en juin 1965 avec Robert Marjolin, le représentant de la CEE. Nous n'avons plus de mémoire en Europe, merci aux médias et à nos ens...

à écrit le 03/04/2015 à 13:26
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Tsipras grand stratège ? Vous le dites vous-même : le débiteur insolvable est toujours en position de force. Soit les créanciers font des concessions, soit la Grèce fait défaut mais dans chaque scénario les créanciers mettent la main à la poche. J'ai...

le 04/04/2015 à 15:17
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Une autre solution consisterait en un étalement de la dette et une baisse des taux d'intérêts. Ainsi personne ne serait perdant. mais il semble que cela ne soit pas le sujet des forces réactionnaires qui dirigent la CE. Pour eux la question grecque e...

à écrit le 03/04/2015 à 13:18
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"L’orthodoxie" fait parti de la "règle des jeux" qui consiste a ne pas jouer ou, si l'obligation se fait sentir, a suivre des règles immuables et avoir la foi!

à écrit le 03/04/2015 à 13:11
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"Alexis Tsipras a, en tout cas, placé la chancelière dans une situation difficile : ou prendre le risque politique d'un défaut grec ou prendre le risque politique d'une aide « sans réformes » à la Grèce. " Sans réforme, vraiment ? Sans compter les...

le 03/04/2015 à 13:32
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Capitulé sur l'essentiel ? Vraiment ? Allez, expliquez nous qu'on rigole !

le 03/04/2015 à 22:09
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L'essentiel oui, comme la hausse du salaire minimum, la fin des privatisations, la restructuration de la dette, un délai de paiement de celle-ci, la création de 300000 postes de fonctionnaires et bien d'autres choses encore... Je vous laisse voir ça,...

le 04/04/2015 à 16:29
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Faut prendre conscience que ces soit-disantes "capitulations" sont suspendues aux négociations actuellement menées ? Rien n'obligera Tsipras à les mener si, comme il est indiqué dans l'article, les deux parties ne trouvent pas d'accord réel. L'...

le 05/04/2015 à 18:47
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Il n;y a aucune capitulation, au contraire de ce que vous pouvez lire dans la presse européenne bien mal informée, ou desinformante. Tsipras a pour l'instant appliqué son programme a la lettre, ce qui lui vaut une popularité exceptionnelle (+ de 80%...

à écrit le 03/04/2015 à 13:07
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Tout ce que je constate, c'est qu'à l'heure où j'écris, le taux grec à 10 ans est à 11.86 %.... alors que l'OAT 10ans est à 0.48% et le Bund 10 ans à 0.2%

le 03/04/2015 à 14:27
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Et l'orchestre du Titanic jouait 3/4h avant qu'il ne sombre définitivement... Les fonds de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC étaient cotées AAA (triple A) selon S&P le jour de la faillite de la société. Les exemples sont légion!

à écrit le 03/04/2015 à 13:04
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Etonnante analyse psychanalytique basée sur ... rien ! Il faut signer "point de vue personnel relevant de la fiction et n'engageant que son auteur". Parce que, sinon, une telle analyse déconsidère le sérieux de La Tribune...

le 03/04/2015 à 13:33
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Pourtant tout est bien expliqué dans ce long article ? Dites nous ce que vous ne comprenez pas ?

le 03/04/2015 à 14:09
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Tout a fait d'accord , cela fait quelques mois que Mr Godin a pris fait et cause pour Tsipras et que son point de vue est partisan. C'est son droit mais comme vous le signalez ce n'est plus du journalisme et cela devrait etre une tribune personnelle

le 03/04/2015 à 16:43
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On peut comprendre votre avis si votre point de vue se limite à vous courber en permanence devant les fonctionnaires de Bruxelles,c'est peut être votre job et vous tenez à votre place.

à écrit le 03/04/2015 à 12:45
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Charles Gave sur l'euro : "Le risque c'est que la Grèce sorte et que ça marche." https://www.youtube.com/watch?v=uCtfswOc1-8

le 03/04/2015 à 13:28
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Mais cela marchera, en tout cas mieux qu'avec l'Euro et la Françe serait bien inspirée de suivre le mouvement. Leur doctrine et leur formatage de l'Europe et de l'Euro est pour moi plus que suspect surtout venant de soi-disants élites, voyez dans q...

à écrit le 03/04/2015 à 12:33
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Godin qui se fait des films comme un gosse de 12 ans. C'est pathétique...

le 03/04/2015 à 16:45
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bien sûr vous vous êtes resté aux bisounours.

à écrit le 03/04/2015 à 12:24
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S'il n'y avait que la Grèce l'Allemagne céderait. Mais l'Allemagne est obligée de prendre en compte que si elle cède sur la Grèce, il lui faudra céder tôt ou tard sur d'autres pays en difficulté de la zone euro (Espagne, Portugal, Italie, Chypre, la ...

à écrit le 03/04/2015 à 12:22
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Merci encore à Romaric Godin pour la pertinence de ses analyses .La voie suivie par Syriza montre qu'il existe un préalable à respecter avant toute tentative de desserrement du carcan européiste, c'est l'union nationale.Exemple à méditer pour tout m...

à écrit le 03/04/2015 à 12:20
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Excellente analyse qui décrit avec réalisme les rapports de force politiques. Rien n'est effectivement gagné d'un côté ou de l'autre. Et qui éclaire a posteriori les tristes rodomontades de François Hollande au Bourget lorsqu'il voulait faire plier ...

à écrit le 03/04/2015 à 12:01
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Mr Godin est une excellente boussole. Il suffit juste de savoir que quand il indique le Nord il s'agit du Sud.

le 03/04/2015 à 12:47
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Mr Godin parle de Tsipras, en designant bien sur ... Tsipras. Si vous ne comprenez pas, relisez l'article a tete reposée, tout est expliqué dedans !

le 03/04/2015 à 16:46
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vous c'est l'Est et l'Ouest.

à écrit le 03/04/2015 à 11:55
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Si il veux respecter ses engagement de campagne, il ne peux que préparer sa sortie de l'euro. Il n'y aura pas de victoire, mais deux défaites. Une pour le peuple grecque qui seras à rude épreuve et une pour l'Europe d'Angela Merkel.

à écrit le 03/04/2015 à 11:49
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Je vais vous raconter une petite histoire ça se passe à Marseille dans petite ruelle la famille A a prêté une grosse somme d'argent a la famille B qui habite juste en face la famille A un peut inquiète du jour J ( le remboursement ) arrive encore ...

le 03/04/2015 à 12:21
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A Massilia vous voulez dire ?

à écrit le 03/04/2015 à 11:44
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M. Godin vous prenez toujours vos desirs pour la realite... Vous faites semblant d´oublier que les principaux gouvernements europeens ont deja un plan d´action au cas ou le Grexit se presentait. Vous semblez meconnaitre le fait que tout le business e...

le 03/04/2015 à 12:33
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J'allez exactement dire la même chose...

le 03/04/2015 à 12:46
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Je ne comprend pas bien ce que vous reprochez a Mr Godin ? Il a bien raison, c'est Tsipras qui est en position de force, politiquement si il sort de l'euro c'est un coup dur pour l'Europe, et si il reste c'est qu'il aura reçu les gages qu'il désirait...

le 03/04/2015 à 13:02
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"La remise en etat des finances publique deviendrait prioritaire, la marche du travail plus souple, la papracerie moins envahissante, etc..." De toute évidence, vous prenez vous aussi vos rêves pour la réalité...

à écrit le 03/04/2015 à 11:34
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Un autre excellent article de Romaric Godin! Si je dois resumer cet article, Monsieur Tsipras fait le travail qu'aurait dû faire ses predecesseurs! Cela a un coût pour l'economie grec, mais la recompense est au bout du chemin!

à écrit le 03/04/2015 à 11:30
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juste au passage les europeens ont deja fait une croix sur les 320 milliards de dettes que les grecs ne rembourseront jamais ( conformement a ce que tsipras a annonce) vous avez tres bien vu que quand la grece sera en faillite, les pertes vont se m...

le 03/04/2015 à 13:55
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Vous en souffrez vraiment? Vous êtes imposé a l'ISF? Vous êtes SDF? Désolé... mais revenez sur terre! Mais.. je ne vous empêche de lire tout ce qui se présente sous vos yeux!

le 03/04/2015 à 16:32
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Perso, churchill, je ne crois pas que vous êtes SDF autrement comment pourriez vous utiliser l'internet ? je vous crois souffrant mais la souffrance fait partie essentielle de la condition humaine, nous sommes tous des souffrants. Pensez-y.

le 04/04/2015 à 16:54
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Churchill, un pays ne peut pas être "en faillite"... Si il ne paie pas ses dettes, et bien... Il ne paie pas ses dettes, et le créancier fait avec. Remarque qui est aussi valable dans le cadre d'un prêt de personne à personne. Ils seront en "défaut",...

à écrit le 03/04/2015 à 11:26
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Analyse pertinente,solidement argumentée, voir séduisante sur un épi phénomène à l'échelle de l'importance de la Grèce dans l'UE. La Grèce, c'est un peu la peinture qui tient debout la maison UE et zone euro. Si la Grèce sortait, c'est le risque de v...

le 03/04/2015 à 12:55
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et en français compréhensible pour tous les lecteurs de LT çà donne quoi exactement?

à écrit le 03/04/2015 à 11:22
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vous etes un indecrottable integriste, mais c'est plutot marrant! vous devriez aller lire l'article sur derspiegel ( journal notoirement de gauche et particulierement complaisant) concernant la ' faillite rempante' a laquelle la grece est deja en tr...

le 03/04/2015 à 12:43
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Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas ? Tout est écris dans l'article. Si aucune solution solution n'est trouvé, Tsipras ne remboursera pas les dette, préférant faire passer son peuple avant les crediteurs, comme un certain ennemi de la financ...

à écrit le 03/04/2015 à 11:09
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Dans cette affaire il n'y a pas de victoire à remporter, il y a un accord à trouver. Il est clair que la dette actuelle n'est pas remboursable par la Grèce sans une "restructuration" comme c'est habituel dans pareil cac. Ce ne sera ni la première ni ...

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